LA REPRISE
Nos sociétés ont réglé leur vie d’une drôle de manière. Nous nous tuons au travail pendant toute l’année pour, soit disant, nous reposer tous ensemble au cours d’un même mois, unique et le même pour tous : le mois d’août.
Tous, ou presque, en tout cas les pays industrialisés ou riches, se lancent à l’assaut des plages et des rivages ensoleillés pour boire, manger, dormir, prendre du bon temps, faire du sport etc …
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La rose du liban (III)
La rose du liban (III)
La critique de Tsahal
N’oublions pas que le jeune homme et la jeune fille qui se font face, l’un dans un état comateux prolongée et l’autre, en révolte contre le système, sont tous deux sous l’uniforme : Léa qui s’appelle Véréd dans le roman a vingt ans et va bientôt être libérée de ses obligations militaires tandis que Jonathan en a tout juste dix-huit… C’est donc toute l’institution militaire qui tombe dans le creuset de la critique.
Dans la socio-culture israélienne, Tsahal est presque aussi intouchable que le souvenir de la Shoah. Il suffit, pour s’en convaincre, de voir comment les autorités israéliennes ont réuni ces deux piliers de l’histoire moderne du peuple juif : le jour de la commémoration de la Shoah porte le titre suivant : Yom ha-Shoah we-ha-gevoura : le jour de l’holocauste et de la bravoure. Ce qui veut dire, en termes clairs, que désormais, grâce à la puissance de Tsahal, le peuple ne se laissera plus jamais massacrer sans bouger. Il faut, dans ce contexte, rappeler que lors d’une visite à Auschwitz, Ehud Barak a prononcé les phrases suivantes : Tsahal arrive en ces lieux cinquante ans plus tard, cinquante ans trop tard… La charge émotionnelle et la clarté de cette déclaration rendent superflu tout commentaire. -
LES DECOLLETES DES DAMES DANS LES ELECTIONS LEGISLATIVES allemandes de septembre
LES DECOLLETES DES DAMES DANS LES ELECTIONS LEGISLATIVES allemandes de septembre
Une affiche particulièrement osée défraie la chronique chez nos voisins allemands. Toutes les télévisions en parlent, les journaux lui consacrent moult chroniques et courriers des lecteurs. De quoi s’agit-il au juste ? Tout simplement d’une affiche électorale, particulièrement osée, qui tente d’aguicher les électeurs (je dis bien électeurs et non électrices) en leur présentant une opulente poitrine féminine d’une candidate de l’opposition à Berlin. En effet, les deux poitrines, mis bout à bout à bout, laissent rêveurs : la chancelière, fille de pasteur, femme de caractère et non de mode, présente un corsage gut bürgerlich und ohne Anstoß. L’autre décolleté que la télévision française a qualifié de vertigineux, est celui d’une candidate de l’opposition qui se présente à Berlin. En dessous la légende en allemand dit : Wir haben mehr zu bieten (nous avons bien plus à offrir)