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  • La guerre socliare en Israel autour de l'école d'Emannuel

    Comment juger , comment apprécier le plus justement possible, cette affaire qui pourrait mériter plusieurs appellations: ségrégation ou volonté de préserver l'orthodoxie d'une partie définie de la population d'une bourgade en Israël?

    L'affaire n'aurait jamais dû prendre de telles proportions mais la presse dans ce pays met aisément le feu aux poudres.

    De quoi s'agissait il en fait? Dans tout Israël, la plupart des immigrations ont vécu dans des traditions locales différentes: cela ne porte pas sur les doctrines fondamentales mais sur la façon de les vivre.

     

    Des parents issus de milieux hassidiques (qui eux mêmes ne s'entendent pas entre eux, il suffit de renvoyer aux persécutions dont victimes les partisans de rabbi Nahman de Bratslaw) ne voulaient pas que leurs filles soient au contact d'autres élèves moins stricts sur certaines paratiques ou cutumes.

    Un peu comme dans une synagogue: si le rite est ashkénaze, on n'acceptera pas une majorité de sefarades qui, dans ce cas, séfaradiserait les lieux. Et inversement. C'est le même problème qui s'est posé ici.

    Par amlheur, la Cour suprême qui fait preuve d'un activisme inquiétant, s'en est mêlée et a même prononcé des peines de prison. Du coup, les grands rabbins, impliqués dans l'affaire, sont venus manifester dans les rues pour défendre les parents d'élèves menacés d'empriosnnement. Vous vous rendez compte, une cour suprême qui prononce de telles peines!!

    Evidemment, le président de l'Etat s'en est mêlé et l'affaire finira en eau de boudin...

    Dans ma récente interview à Radio VAtican sur ce sujet, j'avais souligné cet activité judiciare qui est de mauvais goût, d'autant que l'opinion publique commence a dire que la cour manque d'objectivité et qu'elle est un repaire de dangereux gauchistes '(je ne fais que citer).

    C'est vrai. Pour comprendre ce pays, il faut y résider un peu. Mais ce pays aime les psychodrames. Un exemple: un soir, j'ai voulu écouter un débat politique. Impossible. Pourquoi me demanderez vous? L'acoustique n'était pas bonne? Vous ne comprenez plus l'hébreu? Non, non, nous, mes amis. Ils parlaient tous en même temps et le débats s'est achevée dans la confusion générale. Cela ne se produit qu'ici.

    Les journalistes appellent cela: la démocratie. Moi, je dis l'anarchisme.

  • Les dessous de l'incident frontalier entre Israël et le Liban

    Les dessous de l'incident meurtrier israélo-libanais du début de ce mois d'août

    Tout le monde se souvient de cet incident frontalier qui n'aurait jamais dû avoir lieu entre Israël et le Liban et qui a fait un mort du côié israélien et trois du côté libanais. Tout le monde se souvient de l'innocence d'Israël dans cette affaire, confirmée par la Finul sur place et par le Département d'Etat américain.

    Les stratèges israéliens se sont interrogés sur la soudaine agressivité de larmée libanaise qui sait fort bien qu'en cas de déflagration générale, elle n'aurait aucune chance face à Tsahal. Pourtant, elle a ouvret le feu au moment où le généi dTsahal voulait déraciner des arbres qui lui obstruaient la vue. Pourquoi provoquer un ennemi suéprieur en force et nombre quand on est soi même des plus vulnérables?

    Les startéèges israéliens qui ont réagi avec mesure et une extrême prudence se sont posés la question et leurs conclusions ne laissent pas d'être inquiétantes.

    Selon eux, l'armée libanaise actuelle est chiite à 60%. Elle est donc noyautée par le Herzbollah qui préférer derrière ce paravent afin de ne pas subir les foudres israéliennes une nouvelle fois car, contrairement à la propagande, les dirigeants de la milice chitte savent très bien que la guerre d'il y a qautre ans fut tout sauf une victoire pour eux.

    En tirant comme ils le firent, les soldats de l'armée libanaise voulaient peut-être,  à l'instigation de leurs maîtres du Hezbollah provoquer une extrême réaction israélienne, ce qui aurait permis une réaction massive de la milice chiite qui aurait ainsi servi de dérivatif et d'exutoire au dosier iranien.

    Cette analyse n'est pas fausse. ON se souvient du passé récent où l'Iran a eu quatre ou cinq bonnes semaines au cours desquelles l'ONU et le monde se préoccupaient du Liban.

    La dernière conclusion des généraux israéliens est que l'Iran teste régulièrement cette poudrière libanaise afin de l'allumer au moment qui lui conviendrait le plus. Conbclusion: il y aura certainement une déflagration dans le nord d'Israël dès que les USA et Israël s'occuperont vraiment du dossier iranien au plan nucléaire. Certaines déclarations du président Obama pourraient faire croire qu'il n'exclut pas totalement l'option militaire. Or, dans ce cas, Israël prendra sa part et du coup, le Hezbollah interviendra, aidé probablement par une fraction de l'armée libanaise.

    Conclusion:l'incident du 3 août ne fut guère fortuit et fait peut être partie d'une stratégie au long cours. Excatement comme au moment où les deux soldats israéliens furent blessés et capturés par le Hezbollah. On connaît la suite.

    Dans le cas qui nous occupe, Israël a su faire preuve de retenue, ripostant de manière appropriée car Tsahal avait bien cartographgié tous les abris militaires en face de lui. Et pourtant, il s'est abstenu de les détruire comme il aurait pu le faire en quelques minutes.

    Cela n'augure rien de bon pour l'avenir. Mais que faire, c'est le Proche Orient...

  • Les détenus palestiniens en Israël

    Comment sont traites les persionniers palestiniens en Israël?

    Le dîner touchqit presque à sa fin dans cette maison située dans un quartier huppée de Tel AViv; la maîtresse de maison se lève et se dirige vers moi avec un large sourire. Elle est suivie par jeune homme d'environ vingt cinq ans. Elle me dit dit qu'il voudrait parler avec moi et se demande si je parle hébreu. Je réponds par la positive et nous nous installons dans une véranda.

    Le jeune homme a effectivement vingt cinq ans, il a déjà effectué son service militaire dans les rangs de la police militaire, plus spécialement chargée de surveiller les barrages et de filtrer ceux des Palestiniens qui souhaitent rentrer en Israël. Ce jeune homme a donc une certaine expérience qu'il souhaitait mettre à profit afin de faire carrière dans l'armée, plus spécialement dans les services de renseignements.

    Je lui demande si ce n'st pas épuisant moralement de faire ce qu'il fait présentement, à savoir surveiller les quelques milliers de terroristes palestiniens enfermés dans une prison du Néguev. Il me répond qu'il y a dans sa famille une longue tradition de fonctionnaires et de serviteurs de l'Etat. Et pour lui, ce contact avec les détenus palestiniens le prépare au mieux à sa carrière de officer de renseignements (qetsin ha-mod'in).

    Je lui demande de me décrire l'ordinaire des détenus, généralement condamnés à des peines de trois à sept ans. Il me répond ceci: lever à six heures, appel pour voir  si les effectifs sont au complet. Ensuite toilette et petit déjeuner. Les détenus se font à manger et sont installés dans des tentes bien aérées à environ cent ou vingt lits. Chacun dispose d'un ventialteur et d'une t"lévision.

    Chaque jour, les agents de l'Autorité Palestinienne viennent prendre note des menus désirés par les détenus. La marchandise arrive, est inspectée et remise à leurs destinataires. Lorsque quelqu'un se sent mal, on le conduit à l'infirmerie et si c'est plus sérieux, un convoi se dirige vers l'hôpital de Beer Shéva.

    Ceux des détenus désireux de poursuivre des études sont pris en mal par des enseignants arabes qui envoient les cours et les travaux à rendre. Un officier de renseignement jette un il sur ce qui rentre et sort.

    Quand arrive le temps des examens oraux, les examinateurs arrivent et procèdent à l'épreuve. Matière sde prédiclection des détenus: la finance, la gestion et les sciences économiques.

    Les visites de la famille s'effectuent une fois par mois, sauf si le détenu a été puni pour mauavaise conduite. Parmi eux se treouvent des partisans du Hamas mais aussi une finime minorité d'arbaes israéliens. Mais c'est assez rare.

    Les Israéliens ferment les yeux lorsque de très jeunes gens viennent visiter leur père et lors des étreintes et embrassades, me dit-on, de petite téléphones potables changent subrepticement de mains... Lorsqu'une fouille est effctuée, les détenus sont prévenus 15 mn à l'avance et les représentants de Croix Rouge sont sur place.

    Je me prépare à me lever lorsque le jeune homme me dit qu'il a quelque chose à ajouter: pourquoi, me dit-il, la communauté internationale ne se montre-t-elle pas aussi scrupluleuse et attentive pour le cas de Gil'ad Shalit?

    Je lui réponds que je le comprends, que je le regrette et que hélas, je n'y peux rien