Rencontre fortuite avec les soldats de Tsahal
Hier après-midi, nous nous dirigeonsvers le Néguev où nous ettend une fête familiale réunissant tous les membres du Mochav. Le passage obligé est le centre commercial, la station service et le café, appelé Yad Mordekhaï. Le café s'appelle désormais Café JO. Et le service y est à la fois rapide et plein d'attentions pour les clients.
Nous nous y arrêtons pour nous rafraîchir car il fait environ 32°. Tout baisse dans ce pays en été, sauf la chaleur. Nous nous installons et commandons des boissons quand soudain je vois arriver des fournées entières de soldats lourdement armés, certains extrêmement jeunes, qui s'intallent comme des enfants aux tables pour y siroter une limonade ou déguster une crème glacée.
Leurs officier sont un peu plus vieux et portent comme eux de solides pistoletsmitarilleurs. Je les écoute parler et distingue qu'ils sont de provenance diverse. Les uns viennent d'Israël même, d'zuatres des USA, certains même de France et d'autres d'Amérique latine. Tous sourient malgré leur lourde tache et le fait de porter les armées pr une telle chaleur.
Je continue de les scruter quand une escouade de jeunes et gracieuses soldats fait son apparition. Mon regard croise celui d'une très belle fille aux longs cheveux noirs, lisses, retenus par un petit bandeau. Je la regarde, cette fille se déplace avec la gracilité d'une liane et son M16 épouse les mouvements gracieux de ses hanches. Je n'avais encore jamais trouvé un M16 aussi gracieux.
Au fond de la salle, un homme jeune et athéltique ne perd rien de ce qui se passe. Il est vêtu comme tous les gardes du corps du gouvernement. Je distingue nettement la bosse formée par son arme à sa ceinture. Soudain, un homme d'une soixantaine d'années vient des toilettes, serre quelques mains et se dirige vers la sortie avec son garde. Dehors, un véhicule s'approche et un autre homme en descned, le ministre s'y engouffre et la voiture parte, elle aussi, en direction du sud.
Pendant ce temps, les soldats parlent entre eux. J'appelle le serveur et lui demande ce qui se passe. Il me répond que des autobus conduisent les soldats vers leur base alors que d'autres la quittent pour leurs entraînements noctures au combat.
Je promène mon regard sur toute la scène. Je me rends compte de l'extrême jeunesse de ces garçons et filles dont la plupart sont nettement plus jeunes que mes étudiants genevois. A cette différence près qu'ici les M 16 et les fusils à lunettes ponchent le sol, les chargeurs enclenchés dans le magasin.
Curieux pays! Il y a aussi des soldats avec une kippa sur la tête qui portent le M16 à l'épaule et des livres d'étude ou de prières à la main.
Quelle jeunesse! A leur âge, jétais, moi, en première année de fac à la Sorbonne, allant au cinéma et au café de Saint-germain avec mes copains et copines. A 21 ans, j'abordais mes maîtrises alors qu'eux se trouvaient tout juste à la fin du service militaire.
Il y aune chanson que Eyal Golan chante ici et qui a beaucoup de succès: am Israël lo yewatter, yesh lanou éhad gadol shomer otanou mi-kullam
Oui, celui qui croit n'a peur de rien: mi shé maamin lo mefahéd