Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 12

  • L’exécution d’Oussama Ben laden : la duplicité du PAkistan

    L’exécution d’Oussama Ben laden : la duplicité du PAkistan

    Il y a fort à parier que des changements de grande envergure vont intervenir dans les relations bilatérales entre les USA et le Pakistan, tête de pont de la lutte contre al-Quaida et les talibans d’Afghanistan. A cela plusieurs raisons dont la principale est, sans surprise, l’asile volontaire ou involontaire, accordé au chef terroriste. Rendez vous compte : alors qu’on le recherchait, plus ou moins sérieusement dans les grottes et les pitons rocheux d’altitude, l’homme coulait des jours tranquilles à moins de 200km de la capitale pakistanaise, et qui plus est, dans une ville de garnison.

    Le congrès US qui vote annuellement des milliards de dollars d’aide au Pakistan est furieux de voir qu’il a été berné : de tout temps, l’attitude des militaires pakistanais a été ambiguë et trouble, jamais de grande netteté, pour reprendre l’expression d’Alain Juppé. C’est que les militaire d’Islamabad ont toujours été habités par une contradiction sur laquelle repose leur sécurité intérieure : d’une part, l’obsession d’une attaque indienne et la nécessité d’avoir une profondeur stratégique en cas de conflit, ce qui porterait la guerre hors des frontières de leur territoire national, , et d’autre part. les pressions américaines exigeant de combattre le terrorisme islamiste, Or, ce sont ces mêmes talibans qu’on leur demande de combattre qui sont leurs alliés dans une éventuelle confrontation avec la puissante armée indienne…

    Les USA ont cru intimider les Pakistanais en leur menaçant et en les comblant de dollars : que ferait le Pakistan sans l’aide américaine ? Se sentant menacés par l’Inde (qui leur a infligé de sanglantes corrections dans un passé récent), minés par un islam intégriste qui leur coûte chaque annee des milliers de victimes, ils sont condamnés à louvoyer entre deux impératifs contradictoires. On pourrait, certes, envisager, une entente entre les pays voisins devenus ennemis, mais voilà il y a l’affaire insoluble du Cachemire qui est pire que le conflit israélo-arabe…

    En tout état de cause, les positions se durcissent des deux côtés : les USA demandent des comptes aux Pakistanais lesquels répliquent en disant qu’ils ne toléreront plus de violation de leur souveraineté nationale. En effet, les USA ne les avaient pas prévenus de leur opération militaire car ils ne leur accordent qu’une confiance très modérée…

    Les affaires du monde, on le voit, sont bien compliquées. C’est ce que le démocrate à la Maison Blanche, depuis bientôt trois, réalise chaque jour que D- fait.

  • L’exécution de Ben Laden : photos ou pas photos ?

    L’exécution de Ben Laden : photos ou pas photos ?

    Hier dans club de mon sport au Saint-James, j’ai entendu un jeune homme dire que ben Laden avait été tué bien avant ces derniers jours et que M. Obama avait monté toute cette affaire pour remonter dans les sondages afin de renforcer ses chances d’être réélu. Sollicité de donner mon avis, je lui tins le discours suivant : aux USA tout finit par se savoir, il suffit de penser à Nixon. Et si Obama avait fait un tel coup, nul doute qu’il serait découvert et contraint à la démission eo ipso…

    Donc, Ben Laden a vraiment été exécuté il y a quelques jours et les nouvelles sont justes. D’autres demandent des photos comme le Maire de New York, M. Bloomberg qui critique le refus d’Obama de publier les photos.

    Ce qui frappe dans toute cette affaire, c’est que le gouvernement US n’a pas su gérer cette affaire. Il a monté une super opération militaire conduite sans bavure, mais les versions qu’il a données ont évolué d’heure en heure.

    Selon les témoignages d’un proche de Ben LAden présent sur les lieux, le terroriste a été abattu à vue, et aucune tentative pour le capturer n’a été faite. Il y a donc fort à parier que d’ici quelques semaines les 80 soldats des forces spéciales engagées dans l’opération et qui étaient tous munis d’une caméra et aussi de portables (éteints, sûrement) ont dû immortaliser ces vues historiques.

    Là où je me pose des questions, c’est au sujet du rejet en pleine mer. Sans faire la moindre critique, je trouve que c’est une offense à la dignité due à toute dépouille mortelle d’un homme, fût-il le pire des criminels !

    Je comprends l’attitude US qui voulait empêcher la naissance d’un lieu de culte, un Ben Laden plus fort mort que vivant, bref un culte du héros… Tout ceci est plausible et se laisse défendre. Mais cette scène, si elle venait à être diffusée pourrait causer des dégâts incommensurables, bien plus qu’un cadavre au visage défiguré par des impacts de balles de gros calibre.

    Ceux qui croyaient en Ben Laden vont avoir du mal à admettre une fin aussi ignominieuse et risquent de fomenter des projets de vengeance. Enfin, nous verrons bien.

    Mais la visite d’Obama à Ground zero est chargée de symboles : la page est tournée, justice a été faite, l’affront fait à l’Amérique a été lavé dans le sang, celui du coupable et de ses proches…

    Mais la guerre psychologique continue : savez vous qu’un journal d’Arabie Saoudite a divulgué que le numéro II d’al-Quaida le médecin égyptien al-Zawahri est celui qui a donné son chef aux Américains… Et pourquoi donc ? Pour devenir le numéro I !! Evidemment, ce n’est pas vrai, mais un telle rumeur va mettre en danger l’héritier qui risque fort d’être liquidé par ceux qui ne le pardonneront jamais une telle traîtrise.

    Il n’est pas impossible qu’Américains et Saoudiens aient coopéré pour monter une telle opération qui risque de faire imploser ce qui reste d’al-Quaida.

  • Le Hamas et le Fatah : un seul lit pour deux rêves

    Le Hamas et le Fatah : un seul lit pour deux rêves

    Je doute fort de la longévité de l’accord soi disant signé entre les deux factions palestiniennes ennemies : souvenez vous des exécutions sommaires, des défénestrations, des tueries de toutes sortes dont furent victimes les agents du Fatah à Gaza, de la part de leurs frères ennemis du Hamas, travaillés par l’Iran et par le Hezbollah libanais.

    En fait, comme nous l’ancien directeur et éditorialiste du journal Le Monde, André Fontaine, il s’agit là d’un seul lit pour deux rêves : Fatah et Hamas rêvant de se supplanter mutuellement pour régner exclusivement sur une hypothétique Palestine.

    Enfin, comment voulez que ces deux là s’entendent lorsque l’un a signé et accepté les accords d’Oslo alors que l’autre s’est juré la disparition de l’Etat d’Israël ? Comment peut-on pactiser avec un mouvement terroriste, estampillé comme tel par l’ONU et l’U.E. ?

    J’ai écouté hier sur Al-Djazira en arabe les interventions de MM Abbas et Mechaal : deux voix divergentes même si le leader du Hamas prétendait que ce peuple n’était qu’un et parlerait d’une voix une…

    Deux rêves dans un même lit : gare à ne pas être réveillé brutalement par un cauchemar…