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  • Et si le printemps arabe était le constat d’avoir fait fausse route ? La situation dans la Syrie actuelle

    Et si le printemps arabe était le constat d’avoir fait fausse route ?

    La situation dans la Syrie actuelle

    Il est un point dont la presse parle très peu. Est ce une auto censure

    ou simplement un oubli ? Je penche pour la première solution car cet fai touche le soutien réel ou prétendu, apporté par la quasi totalité des peuples arabo-mlusulmans à la cause palestinienne. La marche désespérée de tous ces pays vers un peu de démocratie revient en fait à reconnaître qu’ils ont fait fausse route en privant leurs citoyens de tous les droits fondamentaux de l’homme en arguant de la nécessité vitale de combattre «l’ennemi sioniste». Comme si la présence de quelques millions de juifs sur quelques arpents de terre sablonneuse, berceau de leur civilisation ancestrale et lieu de naissance du christianisme, constituait une menace pour toute cette nation…

    Et dans ce contexte, le cas de la Syrie est emblématique ! Savez vous que l’on s’approche du millier de morts en quelques semaines ? Savez vous que l’on tire à l’arme lourde et au char d’assaut dans les villes de Homs, de Dera’a et de Banias ? Savez vous ( les USA l’ont dit publiquement) que l’on refuse là-bas de soigner les blessés, que les conditions de détention sont inhumaines, que les gens sont torturés et que le ratissage se fait maison par maison ?

    Et malgré tout cela, l’ONU se contente de tenir des discours au lieu de prendre des mesures énergiques.

    Il est vrai que la situation pourrait bien être pire si ce pays pivot venait à être déstabilisé. Car, ne nous voilons pas la face, son maintien arrange tant de pays : la Chine et la Russie sont ses alliées au Conseil de sécurité, Israël est tranquille sur le Golan, même si la Syrie alimente le Hamas et le Hezbollah en armes et en missiles.

    Mais l’impunité ne durera pas éternellement. Un jour ou l’autre, ce régime rendra des comptes comme d’ailleurs celui de Khadafi en Libye où les rebelles, restructurés et encadrés par des officiers US et de l’UE avancent et reprennent du terrain. Espérons seulement qu’ils ne seront pas noyautés par al-Quaida. C’est ce qui explique la réticence de l’Occident à leur livrer des armes qu’ils pourraient retourner demain contre leurs alliés d’aujourd’hui

  • Les mensonges du Premier Ministre pakistanais Gilano : la duplicité d’Islamabad

    Les mensonges du Premier Ministre pakistanais Gilano : la duplicité d’Islamabad

     

    On ne dira pas que l’exécution de Ben Laden a créé plus de problèmes qu’elle n’en a réglés, mais force est de reconnaître que de multiples questions se posent. Et toutes convergent vers la Pakistan qui n’est pas un allié fiable. Et d’ailleurs les deux interviewas données par son Premier Ministre Gilani à Paris sont là pour le prouver, si besoin était…

    En lisant attentivement les réponses de cet homme, on se frotte les yeux car on n’en croit pas ce que l’on voit ou comprend. Selon lui, il est absurde de taxer son pays de complicité ou d’incompétence puisque tous les services spéciaux ignoraient tout de la cache du terroriste ! Evidemment tous l’ignoraient, sauf ceux auprès desquels il se cachait et qui avaient organisé son immersion ! Et dans quel environnement ! Rendez vous si près de la plus prestigieuse académie militaire, à 80 km de la capitale Islamabad, dans un complexe qui ne ressemblai guère à une HLM, derrière de hauts murs ( 4 mètres) hérissés de fil barbelé… Et avec en plus des voitures aux vitres teintes qui entrent et sortent ! Pas de téléphone, pas de connexion internet… Incroyable !

    Et l’armée ne s’est intéressée à cet édifice dans une ville garnison.

    Je pense que les Américains ont raison d’exiger une enquête et les Pakistanais doivent s’y plier.

    Il est vai que cette attitude si incroyable peut s’expliquer sans toutefois se justifier.

    Pour l’armée pakistanaise l’Inde est nettement plus dangereuse que les talibans afghans qui sont abrité chez eux Ben Laden et l’ont protégé. Livrer Ben laden eut équivalu à envoyer des signaux pouvant compromettre une alliance stratégique du Pakistan. Vous aurez beau expliquer aux Pakistanais qu’ils jouent avec le feu, qu’il faut suivre les USA et combattre sans relâche le terrorisme, ils vous diront que l’Inde leur a déjà administré de sévères corrections, soit directement soit par des intermédiaires et que pour eux l’Afghanistan offre une profondeur stratégique de premier ordre. Faute de quoi, ils seraient contraints d e combattre pour leur survie dans un environnement trop exigu…

    Mais cela ne saura justifier leur comportement ambigu ni leur duplicité.

     

     

  • Biographie de Léo Baeck

    Voici le discours que je dois (D- voulant) prononcer dans moins d’une heure au Palais Beauharnais, devant une assemblée d’amis et de diplomates, à l’occasion de la parution de ma biographie de Léo Baeck (Armand Colin, mai 2011)

     

    Excellence, Monsieur l’Ambassadeur Schäfers,

    Madame,

    Monsieur le Directeur Général des éditions Armand Colin,

    Mesdames, Messieurs

    Chers Amis,

    Permettez moi, je vous prie, de commencer par rendre un vibrant hommage à la générosité et à la noblesse d’âme de Monsieur l’Ambassadeur Reinhard SCHÄFERS qui a tout de suite accepté d’organiser dans sa résidence privée, le palais Beauharnais où nous nous trouvons, cette belle réception pour honorer la mémoire d’un grand citoyen allemand du XXe siècle, Léo Baeck, né à Lissa en 1873 et mort à Londres le 2 novembre 1956. Grâce à vous, Monsieur l’Ambassadeur, Léo Baeck se retrouve un peu chez lui, ramené à sa première adresse, à la fois politique et intellectuelle, l’Allemagne de la culture et de l’esprit (das geistige Deutschland).

    En quelques phrases succinctes, je dois vous dire qu’avant 1992, date de la publication de ma traduction de L’essence du judaïsme, très peu de gens en France avaient entendu parler de cet homme. En 2002, j’eus la joie de publier la traduction d’un autre livre marquant de Léo Baeck, publié en 1938 par le Jüdischer Verlag de Berlin et dont les rares exemplaires parus furent immédiatement saisis par la Gestapo. Il s’agit de l’Evangile une source juive (en fait la traduction littérale du titre allemand donne : L’Evangile en tant que document de l’histoire religieuse du judaïsme.) Véritable bouteille à la mer, pathétique appel au secours demeuré sans réponse, Léo Baeck, conscient des nuages noirs qui obscurcissaient l’horizon de son Allemagne natale, y souhaitait ardemment un geste significatif de la solidarité judéo-chrétienne qui demeura, hélas, lettre morte

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