DSK : APRES L’INFO SPECTACLE, LA JUSTICE SPECTACLE ?
On est en droit de se poser la question en voyant cet interminable feuilleton autour d’une pseudo affaire DSK : je fais évidemment allusion à tout ce tintamarre autour d’une tentative de viol dont la plaignante ne cesse de faire état alors que, d’un point de vue juridique, il y a prescription et que toute audition, toute confrontation, tout ce que vous pouvez imaginer ne donnera jamais rien puisqu’il y a prescription.
Que l’on ne se méprenne point : violer une femme ou simplement faire une tentative dans ce sens est abject et tombe sous le coup de la loi. La-dessus, aucune discussion n’est possible. Mais quand on voit des gens se réveiller après presque dix ans de silence, fréquenter assidûment les plateaux de télévision, hanter les radios et couvrir les colonnes de la presse écrite, on se demande sérieusement à quoi nous avons vraiment affaire.
Là où l’étonnement atteint son apex, c’est lorsqu’on entend que la justice, qui se dit surchargée d’affaires et à cours de moyens, entend organiser une confrontation et auditionner l’accusé et la plaignante, je dis bien plaignante . Or, qui mieux que les juristes et les avocats, sait que l’affaire sera classée car il y a prescription ? Qui le sait mieux que les juristes professionnels ? Personne ! Et pourtant, on fait comme si cela allait ouvrir des perspectives nouvelles.
Il y a des gen s qui n’auraient jamais eu la moindre couverture médiatique sans cela. On voit et revoit, on écoute et réécoute, sans cesse, les mêmes gens, les mêmes litanies, pour rien. Vous verrez comment tout cela va se terminer : un livre, encore un peu de surexposition médiatique. Et ensuite, tout retombera dans les oubliettes. Tout ce théâtre d’ombres retrouvera l’obscurité qu’ils n’auraient jamais dû quitter… Et après bonjour les dégâts : il est risqué de gérer une existence vide et obscure après un quart d’heure de tintamarre médiatique.
Mais nous le répétons : ceux qui se conduisent mal peu ou prou envers les femmes doivent rendre des comptes dans le cadre de la législation existante. Or, dans le cas présent, c’est la prescription.
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Un Etat palestinien ?
Un Etat palestinien ?
C’est la question du jour. Comment faire pour arriver à un règlement final de ce problème avec les Palestiniens, qui empoisonne les relations internationales depuis tant d’années ? C’est cela la vraie question.
Par ailleurs, est-il vraiment sage de multiplier cet émiettement en petits Etats qui ne seraient pas viables ? Combien d’Etats arabo-musulmans existent déjà dans ce secteur si contesté de la planète ? Et puis, on peut se demander s’il n’existe pas un agenda secret qui prévoirait, petit à petit, d’évincer l’Etat juif d’Israël. En bref, toute cette affaire n’est pas claire et même la proposition française d’un Etat observateur est assortie de conditions strictes que les Palestiniens ne sont pas en mesure de garantir.
En effet, Nicolas Sarkozy demande que les Palestiniens aillent à la table des négociations sans préalable, or ils exigent (et c’est leur droit) que cessent les installations juives en Cisjordanie, ce qui paraît difficile à satisfaire.
Enfin, il y a la notion floue des frontières de 1967. Les Israéliens font remarquer à juste titre que de telles frontières ne sont pas défendables et que ce n’est pas le printemps arabe qui garantit un authentique changement des mentalités arabo-musulmanes à leur égard.
N’oublions pas non plus les échanges de territoires et l’avenir d’un million et demi d’Arabes israéliens dont une grande majorité se dit des Palestiniens de l’intérieur. L’émergence d’un Etat palestinien poserait incontournable ment la question de leur avenir en tant que citoyens d’un nouvel Etat.
Pourtant, un certain nombre d’indices permettent de penser qu’il restera un noyau de ces personnes qui désirent lier leur destin à celui de l’Etat d’Israël lequel exige de rester un Etat juif à tout jamais.
Cela fait bien des problèmes en perspective. Et nous ne parlons même pas du Hamas qui n’acceptera jamais une telle situation et qui règne sans partage sur plus d’un million et demi de Palestiniens à Gaza.
Restent encore en suspens le problème des réfugiés palestiniens et celui du statut de Jérusalem.
Je souhaite beaucoup de courage aux négociateurs.
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Faire allégeance aux armes de la France…
Faire allégeance aux armes de la France…
Ce que je viens d’entendre sur LCI, venant de la part de l’UMP qui considère que les mutations sociologiques du corps traditionnel français rendent nécessaire une telle mesure.
L’initiative pourrait étonner et elle dénote, en tout état de cause, un sentiment d’incertitude et d’angoisse des autorités du pays. La France s’est rendu compte enfin que toutes ces vagues d’immigrations successives n’ont pas été suffisamment encadrées et qu’aucun effort sérieux n’a été accompli en vue de faciliter une insertion harmonieuse des nouveaux venus dans ce pays.
En fait, à l’origine, les industriels et les hommes politiques pensaient que les travailleurs immigrés amasserez un pécule pendant leurs années de travail en Europe et retourneraient sagement couler des jours heureux chez eux.Tous pensaient que la situation économique et politique de ces pays pauvres, exportant leur main d’œuvre, s’améliorerait. Et de fait, c’est l’inverse de toutes ces prévisions optimistes qui s’est réalisé, nous mettant face à une situation incontrôlable. Si on avait au moins pu assimiler tous les nouveaux venus, issus de civilisations si différentes de l’Europe, on n’en parlerait plus. Ce ne fut pas le cas et ce n’est toujours pas le cas.
Et il y a eu les surenchères d’un parti d’extrême droite qui semble avoir le vent en poupe puisque sa présidente caracole à près de 18%, au point qu’on se demande qui sera vraiment au second tour de l’élection présidentielle : le FN ou l’UMP, face à la gauche…
On comprend mieux à présent l’initiative de l’UMP que je me simplement contenté de mettre en perspective historique, de contextualiser… Il est presque certain que cette demande sera âprement critiquée, mais on peut la comprendre : il suffit de se promener dans certaines banlieues françaises pour s’en convaincre.
Où allons nous ? Si les pays européens n’avaient pas fait preuve d’une négligence coupable, nous n’en serions pas là. Il faut rééquilibrer les relations nord / sud et fixer les gens chez eux. Tout le monde y trouvera alors son compte.