La Grèce de Tsipras ne peu plus rester au sein de la zone euro…
Le seul homme politique français à avoir fait preuve de lucidité dans cette affaire grecque n’est autre que le secrétaire général d’un tout petit parti de droite, allié des Républicains, M. Lagarde. Il a reconnu hier sur France Info que la Grèce ne pourra jamais rembourser les 320 milliards de dettes que les gouvernements de ce pays ont contractés et que tentative ou tout acharnement en vue de maintenir ce pays dans la monnaie européenne était condamnée à l’échec.
Tous le savent mais peu s’aventurent à le dire. La Grèce doit payer pour tous ses mensonges, ses falsifications et ses manquements. Visiblement, l’Europe et le FMI ne peuvent plus céder car Tsipras en profiterait pour établir son gouvernement pour longtemps, détruisant jusqu’au bout tout espoir de rétablissement de celui-ci. Visiblement, ce jouer de poker place son appétit de pouvoir au-dessus du bien général.
On n’imagine pas l’état de la Grèce quand on est citoyen d’un pays européen civilisé : pas de cadastre, pas de grille de salaires des fonctionnaires, pas de prélèvement normal de l’impôt, pas vraiment de justice d’Etat, bref rien de ce qui caractérise un état moderne. Même les Turcs qui n’ont jamais été le berceau de la civilisation, font mieux. Et ils sont loin de faire partie de l’Europe.
On pourrait bien rejeter loin de l’Europe ce pays en ruines et en désespérance. Il faut le chasser de la zone Euro et établir une sorte de correspondance entre la drachme et l’Euro afin que ses habitants ne soient pas tous condamnés à la mendicité.
Il faut montrer à l’actuel Premier Ministre Tsipras qu’on n’a pas peur de la défection de la Grèce. Il vaut mieux supprimer cette branche de l’arbre européen plutôt que de renoncer à l’équilibre général.