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  • l'Iran soutient Bachar

    L’aide de l’Iran des Mollahs à la Syrie de Bachar

    En raison de la série de revers subis par les troupes loyalistes syriennes, l’Iran a dépêche des milliers de ses forces paramilitaires au secours du régime menacé de Damas. On parle de milliers de combattants plus ou moins aguerris envoyés par avion à Damas même où ils sont censés former un anneau défensif autour de la capitale. Car l’armée syrienne est essoufflée après quatre années de combats incessants. Le président syrien a lui-même dû en convenir en disant qu’il y avait des victoires mais aussi des défaites. Mais le plus grave dans toute cette affaire, c’est la démoralisation des soldats syriens qui savent que l’Etat islamique n’aura aucune pitié pour eux s’ils venaient à tomber entre ses mains : ce sont des milliers de prisonniers qui furent égorgés, notamment les soldats de l’armée de l’air, responsables de mort de milliers de civils suite aux barils de poudre explosive qu’ils jettent sur les zones bombardées. Il suffit de penser à ce qui s’est passé dans la ville de Rakka.

    Récemment, le président iranien a dit que son pays soutiendrait Bachar  jusqu’au bout. Pourquoi cet empressement de Téhéran auprès de l’allié syrien ? C’est très simple : s’il perdait la Syrie avec l’effondrement du régime de Bachar, l’Iran perdrait du même coup sa tête de pont de la région et ce serait la fin de ses rêves de leadership dans la région. Voire plus : son affidé libanais, le Hezbollah serait coupé de ses bases arrière et tomberait comme un fruit mûr à la première attaque israélienne car il ne serait plus ravitaillé par Ttéhéran à partir des ports et aéroports de Syrie.

    Or, le nouveau roi Salman fait le calcul suivant : sans l’Iran, le calme reviendrait dans toute la région et la péninsule arabique. Si Bacahr tombe, ce serait une cuisante défaite pour l’Iran qui serait expulsée de la région. Or, l’Arabie combat les visées subversives services iraniennes partout, à Bahreïn et au Yémen, sans même parler de la Syrie et du Liban. Si l’Iran sort victorieux de cette confrontation, ce serait, à terme, la fin des états arabes modérés de la région. Même la Turquie de Erdogan a fini par comprendre cette stratégie. Or le grand plan secret des Iraniens est de neutraliser les monarchies sunnites qui la gênent dans la réalisation de ses rêves hégémoniques.

     

    Malheureusement, le président Obama ne fait pas la même analyse que le roi Salman : il mise sur l’Iran bien plus que sur les gérontes moyenâgeux de Ryad. C’est une erreur grave d’Obama qui est encore en poste pendant un peu plus d’un an.
    Que ces mois à venir passent vite.

  • l'Iran soutient Bachar

    L’aide de l’Iran des Mollahs à la Syrie de Bachar

    En raison de la série de revers subis par les troupes loyalistes syriennes, l’Iran a dépêche des milliers de ses forces paramilitaires au secours du régime menacé de Damas. On parle de milliers de combattants plus ou moins aguerris envoyés par avion à Damas même où ils sont censés former un anneau défensif autour de la capitale. Car l’armée syrienne est essoufflée après quatre années de combats incessants. Le président syrien a lui-même dû en convenir en disant qu’il y avait des victoires mais aussi des défaites. Mais le plus grave dans toute cette affaire, c’est la démoralisation des soldats syriens qui savent que l’Etat islamique n’aura aucune pitié pour eux s’ils venaient à tomber entre ses mains : ce sont des milliers de prisonniers qui furent égorgés, notamment les soldats de l’armée de l’air, responsables de mort de milliers de civils suite aux barils de poudre explosive qu’ils jettent sur les zones bombardées. Il suffit de penser à ce qui s’est passé dans la ville de Rakka.

    Récemment, le président iranien a dit que son pays soutiendrait Bachar  jusqu’au bout. Pourquoi cet empressement de Téhéran auprès de l’allié syrien ? C’est très simple : s’il perdait la Syrie avec l’effondrement du régime de Bachar, l’Iran perdrait du même coup sa tête de pont de la région et ce serait la fin de ses rêves de leadership dans la région. Voire plus : son affidé libanais, le Hezbollah serait coupé de ses bases arrière et tomberait comme un fruit mûr à la première attaque israélienne car il ne serait plus ravitaillé par Ttéhéran à partir des ports et aéroports de Syrie.

    Or, le nouveau roi Salman fait le calcul suivant : sans l’Iran, le calme reviendrait dans toute la région et la péninsule arabique. Si Bacahr tombe, ce serait une cuisante défaite pour l’Iran qui serait expulsée de la région. Or, l’Arabie combat les visées subversives services iraniennes partout, à Bahreïn et au Yémen, sans même parler de la Syrie et du Liban. Si l’Iran sort victorieux de cette confrontation, ce serait, à terme, la fin des états arabes modérés de la région. Même la Turquie de Erdogan a fini par comprendre cette stratégie. Or le grand plan secret des Iraniens est de neutraliser les monarchies sunnites qui la gênent dans la réalisation de ses rêves hégémoniques.

     

    Malheureusement, le président Obama ne fait pas la même analyse que le roi Salman : il mise sur l’Iran bien plus que sur les gérontes moyenâgeux de Ryad. C’est une erreur grave d’Obama qui est encore en poste pendant un peu plus d’un an.
    Que ces mois à venir passent vite.

  • Plaidoyer en faveur d'un Premier Ministre

    Plaidoyer en faveur d’un Premier Ministre

    Quel tintamarre pour pas grand’ chose. Shakespeare aurait dit : Much ado about nothing. Il était assez inattendu que des enfants d’un homme politique soient ainsi au centre d’un polémique qui les dépasse nettement et assistent à la stigmatisation publique de leur Premier Ministre de père.

    Est ce qu’on compte les heures supplémentaires que le Premier Ministre offre à la France, sacrifiant ainsi le peu de temps qui lui reste pour ses enfants et pour sa vie privée en général ?

    Certes, les hommes politiques ont fait un choix, celui de servir et de se dévouer, mais ils n’en restent pas moins des êtres humains. Mettons nous un instant à la place de ces deux fils (que je ne connais point) et qui se voient désignés  à la réprobation publique parce que leur père a voulu partager avec eux un instant de détente et de bonheur. Que ressentent ils en écoutant la radio, en regardant la télévision et en lisant les journaux ? Ils vivent un vrai calvaire en se voyant traîner dans la boue pour un simple aller-retour Paris-Berlin-Paris.

    Franchement, je ne voudrais pas être à leur place. Certes, le Premier Ministre qui n’a pas  que des amis, y compris au sein même du PS, a commis une maladresse en clamant urbi et orbi qu’il allait s’absenter du congrès du PS à Poitiers pour aller assister au match de foot entre Barcelone et le Juventus de Turin… Et il a ajouté , qu’il reviendrait le lendemain pour écouter le discours de clôture du Premier Secrétaire de son parti. Certains y ont vu de la superbe, une sorte de manifestation de toute puissance à la Louis XIV… Mais surtout une occasion rêvée de mettre les bâtons dans les roues d’un homme qui, visiblement, aspire aux plus hautes fonctions.

    Ce fut plus qu’un défaut de communication, ce fut une erreur d’appréciation. Mais ce n’est pas pendable et je trouve inconvenant d’avoir forcé le Premier Ministre à une action de contrition. Certes, chaque mot était pesé au trébuchet mais le mal est fait : le Premier Ministre sort affaibli de cette affaire qui, pourtant, n’en était pas une…

    Voyez comment sont les hommes politiques ! Ils passent leur temps à se guetter, à s’épier les uns les autres et se réjouissent à chaque mise à mort de leurs adversaires. On le dit bien : pas d’amitié en politique ! C’est triste car des êtres civilisés comme nous aimeraient être représentés et gouvernés par des hommes et des femmes qui ont un cœur sensible.

    On en est encore très loin, hélas.

    Je me demande parfois, si le Messie arrivait un jour : englobera t il dans son action rédemptrice même les politiques ? A mon avis, ils seront astreints à un très long processus de purification… avant d’être admis dans l’assemblée des Justes et des Vertueux…