La Grèce : c’est ou l’Europe ou Tsipras !
L’aventurier politique d’Athènes se rend enfin compte de sa bévue. Il a compris que les Européens avaient vu juste dans son jeu. Ils peuvent retourner son arme contre lui. En disant aux Grecs que s’ils donnent la majorité au non, ils en subiront les conséquences, toutes les conséquences. D’ailleurs, les soutiens au non s’érodent et il est fort possible qu’il l’emporte. Mais n’anticipons pas.
Le vent du boulet a dû être très frappant puisque l’actuel ministre des finances grec a dit qu’il ne serait plus lundi à son poste si le oui l’emportait. Mais c’est une évidence, car comment pourrait il admettre ce qu’il s’entêterait à refuser depuis des mois.
Mais même si le oui devait l’emporter, cela ne signifierait pas la solution de la crise grecque et surtout de la dette de ce pays. On ne doit plus faire référence à l’antiquité grecque pour attirer de la mansuétude : les Grecs d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec l’ancien patrie de Socrate, de Platon ou d’Aristote. Regardez les actuels dirigeants, Tsipras et Varoufakis , rien dans leur comportement ou leur attitude n’évoque les dignes maîtres de la pensée grecque.
Un détail : je ne comprends pas que certains dirigeants européens continuent de se raccrocher à des négociations avec des gens de peu de foi. Je ne le comprends vraiment pas. Surtout quand ces mêmes dirigeants n’ont pas les moyens d’assumer leur politique.