Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Ne pas faire confiance à Tsipras

    Ne pas faire confiance à Tsipras…

    Les Européens ne devraient pas faire crédit aux promesses de Tsipras qui a le toupet de leur demander une rallonge de plusieurs milliards alors qu’il était déjà endette jusqu’aux oreilles (pour parler comme les Allemands).

    Malheureusement, la seule solution qui s’impose et  qui finira par être adoptée, tôt ou tard, c’est le départ de ce pays de la zone Euro : cette Europe du sud dont la Grèce est le pire des fleurons, n(a pas la même culture que l’Europe du nord. Ce n’est pas demain qu’on changera la mentalité des gens de ce pays. Savez vous que dans certaines régions de Grèce comme d’Italie les gens n’achèvent pas la construction d’une maison, pourtant habitée à la seule fin de ne pas payer la taxe foncière. Savez vous que la plupart des hôtels de Grèce usent de tous les expédients pour ne pas être payés par cartes de crédit et préfèrent les espèces. Incroyable !

    Comment dans ces conditions lever l’impôt ? Comment établir la taxe foncière sans cadastre ? Comment régulier la fonction publique quand on sait qu’il n’ y a pas de grille indiciaire ?

    Comment voulez vous réformer un pays qui n’a pas d’état depuis près d’un siècle ? Comment faire payer des impôts à l’église orthodoxe ?

    Bref, c’est le tonneau des Danaïdes. Il faut que les Grecs sortent de la zone Euro ou que Tsipras parte. Même s’il promet de faire les réformes, il prendra l’argent sans faire les réformes. En fait, on est condamné à le soutenir comme la corde soutient le pendu.

     

  • La Grèce est chassée de la zone Euro

    La Grèce est chassée de la zone Euro.

    Même si Tsipras essaie de faire durer son petit jeu de pokerman, les dés sont jetés : la commission européenne dit avoir préparé un scénario détaillé de la situation suivante : la Grèce hors de la zone Euro. Enfin, les Européens se ressaisissent et se décident à mettre dehors un homme qui a fait fortune en utilisant le fameux tonneau des Danaïdes.  C’est un puits sans fond. Même les petits pays comme la Lituanie ou d’autres intiment à la Grèce l’ordre  de cesser de faire la fête avec l’argent des autres. Mais il ne sert à rien de refaire des historiques laborieux et ennuteux dont les télévisions nous abreuvent matin, midi et soir.

    Il suffit de relever simplement que le nouveau ministre grec des affaires est venu à Bruxelles les mains vides. Tsipras ne fera guère mieux ce jour à Strasbourg et Christine Lagarde avait raison de dire qu’il faut se conduire comme des adultes. Tout le monde, à part quelques entêtés, dit que la Grèce doit aller ailleurs Et Tsipras cessera d’apparaître comme un magicien, sauveur de son pays. La BCE n’a pas le droit d’alimenter sans fin ce pays en billets de banques. On va leur donner une aide humanitaire comme à un simple pays du tiers monde. Ce n’est pas aux Européens de payer pour la Grèce d’autant que son redressement prendra au moins vingt ou trente ans. On ne va tout de même pas les perfuser durant tout ce temps.

    Qu’ils aillent ailleurs, qu’ils réimpriment la drachme. Le seul problème sera de libeller dans une autre monnaie leur gigantesque dette. Eh bien, provisionner cette créance nous quittera moins cher, à la longue, que d’entretenir ce pays dans l’avenir. Lorsqu’ils seront livrés à eux-mêmes, les Grecs pourront toujours couronner leur sauveur roi de tous les Hellènes. Il est évident, en lisant la presse allemande de ce matin, que les Allemands préféreront perdre quelques dizaines de milliards en arrêtant les frais plutôt que de poursuivre cette tragi-comédie à l’infini.

    Le vice-chancelier l’a dit avec lucidité ; Tsipras hat die letzten Brücken eingerissen.

  • Que pouvons nous faire de la Grèce?

     

        Que devons nous faire de la Grèce de Tsipras ?

    Il faut rejeter ce pays qui a osé se donner un tel gouvernement et qui l’a de nouveau adoubé en lui emboîtant à pas avec 60% des suffrages ! De grands hommes politique français comme VGE et Alain Juppé ont respectivement dit que la Grèce devait s’éloigner de la zone Euro. L’un a dit quitter la zone, l’autre, se mettre en congé. Dans un cas comme dans l’autre, les Grecs doivent cesser de vivre aux crochets des autres pats européens.

    J’ai rencontré il y a peu, lors d’un déjeuner, un important banquier central qui m’a dit craindre des scènes d’émeute et de la faim dans les rues d’Athènes si l’Europe, et notamment la BCE coupait les vivres au pays. Rendez vous compte : un pays qui ose nous défier alors que ses banques sont fermées et le resteront encore quelque temps, un pays qui voit s’allonger les files d’attente devant les distributeurs de billets, lesquels commencent à manquer et n’existeront même plus pour peu que Francfort cesse de les alimenter…

    Je ne comprends pas la gentillesse du président français, par contre la fermeté de la chancelière était très bien. J’espère qu’aujourd’hui les autres pays de la zone Euro s’opposeront à tout accord donnant satisfaction aux aventuriers d’Athènes… Qu’un homme aussi sérieux et aussi respectable que Wolfgang Schäuble ait refusé de voir l’étrange Voroufakis ne m’étonne guère. La question est : peut on faire l’Europe avec les Grecs de Tsipras ? La réponse est non.

    Que les Grecs trouvent refuge dans les bras de la Russie voisine ou de la Turquie. Ce sera toujours mieux que de rester en Europe.

    La Grèce de Tsipras n’a rien à voir avec celle de Platon.