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  • Nicolas Sarkozy en perte de vitesse ?

    Nicolas Sarkozy en perte de vitesse ?

    Les journalistes , les media en général, ne sont plus les seuls à se poser la question. Est ce que Nicolas Sarkozy a encore la main ? Va t il s’imposer face à son ancien Premier Ministre et face à Alain Juppé auquel il avait jadis ravi la présidence du parti gaulliste ? La publication récente de son ouvrage ainsi que sa participation à une émission télévisée la semaine dernière ne semblent pas avoir eu l’effet escompté. Les commentateurs restent prudents et l’opinion, elle, semble sur la réserve : 74% des Français pensent que l’ancien président n’appliquera pas les mesures qu’il a préconisées lors de sa dernière intervention télévisée : suppression de l’ISF, baisse des charges, des impôts, réduction d’une fonction publiques pléthorique, réduction de la dette, simplification administrative, etc… Comment s’explique cette réaction ? Les téléspectateurs répondent qu’il n’a pas appliqué ces mêmes mesures quand il était au pouvoir… Donc, il ne le fera pas, non plus, s’il venait à être élu.

    Et puis, il y a les turbulences internes au parti des Républicains. Ce ne plus le part gaulliste discipline où on ne voulait voir qu’une tête,, n’entendre qu’une seule voix, celle du chef incontesté. Aujourd’hui, de jeunes pousses, des deux sexes, ruent dans les brancards, contestent les choix du chef, voire se rebellent contre lui. On a même vu, lors des élections régionales, d’anciens ministres ou amis de N. Sarkozy, élus finalement avec des voix de gauche, lui intimer sèchement l’ordre de se taire… La galaxie gaulliste n’est plus ce qu’elle était.

    Y aurait il une chance de redressement ? Le vote des primaires se déroulera dans quelques mois, c’est peu. Mais qui sait ? Tant de choses peuvent se produire. Même à gauche, j’ai entendu ce matin sur I-Télé deux anciens ministres PS, devenus des frondeurs, exiger que Fr. Hollande se soumette à des primaires, s’il venait à se présenter. L’une des deux ministres va jusqu’à rappeler qu’il avait promis de se retirer du circuit s’il n’inversait pas la courbe du chômage : or, à l’heure où l’on rédige, c’est chose impossible. La ministre a même ajouté : depuis le début du quinquennat le chômage a augmenté de 700.000 personnes… Elle n’a peut-être pas tort, car ni les emplois aidés, qui coûtent très cher, ni l’apprentissage ne parviendront à réduire le chômage de manière significative.

    Donc, tant à droite qu’à gauche l’incertitude règne. Pour peu qu’un candidat écologiste ou de l’extrême gauche se présente, il ou elle grappillera entre 2 et 5% de l’électorat, privant Fr. Hollande d’une présence au second tour. Et la droite parlementaire l’emporterait contre Marine Le Pen…

    Mais voilà en politique, toutes les prévisions laissent généralement place à l’imprévu, l’impondérable… Que se passerait il si l’actuel président faisait un coup de théâtre et poussait Emmanuel Macron devant lui ? Et dans ce cas précis, quelle serait la réaction de M. Valls ?

    Certes, c’est une situation fictive, une pure hypothèse mais il faut s’attendre à tout…

  • Le problème de la royauté dans la Bible hébraïque

                                               Maurice-Ruben HAYOUN

    CONFERENCE DU 4 F2VRIER 2016 A LA MAIRIRE DU XVIe ARRONDISSEMENT

                                Salle des mariages, de 19h à 20h30

     

    Le problème de la royauté dans la Bible hébraïque : le phénomène de la monarchie

    La confusion chronologique :

    1. dans le Deutéronome, le 5e livre de Moïse, on nous dit : tu placeras un roi sur toi
    2. Et dans le livre de Samuel qui est bien postérieur (d’abord Josué, lers Juges et enfin le livre de Samuel) on nous présente un paysage entièrement différent.

     

    Les débuts de la monarchie : la question s’est posée aux prêtres et aux tenants du courant charismlatiques : Israël qui ne reconnaît que Dieu comme roi, peut il avoir un roi de char et de sang ? Plusieurs conceptions religieuses s’affrontent et cela se ressent dans l’histoire des débuts de la monarchie :

    1. il y a tout d’abord le choix du peuple qui est contesté. Le peuple demande un roi qui marche en tête de son armée et mène ses sijets à la victoire. C’est donc tout d’abord un besoin d’ordre militaire. Le mprophète Samuel essaie de dissuader le peuple qui insiste et veut absolument un brave qui lui serve de roi. Echange entre D- et son prophète Samuel : D- conseille à Samuel de ne pas insister dans ses dém Ce n’est pas toi, lui dit il, qu’ils offensent mais moi-même. S’ils veulent un roi on va leur en donner. Dans son argumentaire, le prophète met en garde contre les méfaits classiques de l’institution monarchique. Le roi va prendre vos fils pour sa garde, il va confisuer les terres les plus riches pour les offrir à ses serviteurs, il fera de vos filles des boulangères et des cuisinières et des parfumeuses… Rien n’ y fit.
    2. mais c’est tout de même D- qui garde la main puisque c’est lui qui mandate le prophète Samuel en lui disant chez aller pour oindre un élu roi.

    le cas de Saül : on nous forunit plusieurs modes de désignations du roi par le prophète Samuel. Nous sommes à la source même de cette institution qui va devenir la monarchie de droit divin. C’est donc l’homme de D- qui va oindre le monarque choisi, sélectionné par D- Tout d’abord, on décrit l’onction royale de Saul, comme le résultat d’une victoire militaire sur l’ennemi : cela correspond au désir premier du peuple : un guerrier qui nous conduit au combat et marche à notre tête. Ensuite, une sorte de sacre par acclamation.

    1. C)       On constate donc une dyarchie au sommet, les pouvoirs royal et spirituel sont séparés mais   c’est le prophète qui oint et destitue le monarque si ce dernier n’agit plus en conformité avec les ordres sivins… mais pouvons nous croire que les choses se sont réellement déroulés comme le disent les livres de Samuel et les livres des Rois ?

    N’avons nous pas, ici aussi, à faire a une lecture théologique des événements ?

     

    1. La destitution de Saül : On ne comprend pas bien cette destitution, tant la mesure apparaît disproportionné par rapport à la faute commise. Saül n’a exterminé tous les biens d’une peuplade ennemie comme le lui avait recommandé Samuel au nom de D-. Pour excuser ou justifier son geste, le roi Saül dit qu’el voulait offrir des sacrifices à ce même D- qui va lui ravir la royauté
    2. On a l’impression de vivre une sorte de réécriture de l’Histoire : le principe théologique ordonne toutes les données et présente une grille conforme à sa philosophie d’ensemble : c’est D- qui est le maître du jeu.
    3. Un principe domine l’ensemble : ce n’est pas la force physique qui compte, comme dans le cas de Saül, réputé pour dominer ses frères par sa taille physique. Les choses ont changé, c’est le plus fluet, le simple berger, le flûtiste, l’homme doux, le terme né’im zemirot Israël : le doux Psalmiste d’Israël
    4. Cette histoire de la substitution va déterminer la suite de l’histoire d’Israël puisque c’est la dynastie davidique qui va l’emporter. Dans l’intervalle, l’historiographie biblique est devenue encore plus religieuse, plus fidéiste, c’est Dieu qui protège Israël. Et il l’a montré dans l’épisode de David et de Goliath. Au point de dire que c’est Dieu qui terrasse Goliath, qui guide la fronde de David, lequel échappe à tous les attentats préparés par Saül, son éphémère beau-père
    5. Moralisation du personnage de David qui s’est rendu coupable de tant de méafits mais auquel D- a tout pardonné sauf le meurtre d’Uri le Hittite.
    6. Enseignements à tirer de cette dualité au pouvoir : D- décide, il choisit, et il écarte quiconque lui désobéit. Mais David fait exception à cette règle car D a accepté son repentir sincère. Israël est une théocratie puisque il est le seul Dieu, le seul roi de son peuple : Avinou, malkénou. le roi fait figure d’un vicaire de D sur terre.
    7. Le seul roi d’Israël, c’est D-

     

  • Le cancer, les banques et le droit à l’oubli

     

     

    Le cancer, les banques et le droit à l’oubli

    Un tel sujet illustre bien (ou plutôt assez tragiquement) la complexité croissante de nos société et la nécessité pour la loi de protéger ceux qui se trouvent soudain, par les aléas de l’existence, réduits à avoir moins de droit que leurs concitoyens.

    Je parle de cela car aujourd’hui se tient la journée du cancer et la ministre de la santé a bien rappelé que chaque malade, une fois qu’il a guéri de son mal (et existe t il pire mal que le cancer ?) ne doit subir aucune discrimination quand il s’adresse à une banque pour obtenir un crédit.

    En effet, quand vous vous adressez à un organisme de crédit, on vous demande aussitôt, entre bien d’autres choses, si vous êtes en bonne santé, si vous êtes propriétaire, si vous êtes marié, si vous avez des enfants à charge, etc… Toutes ces interrogations sont légitimes tant qu’elles n’entraînent pas de discrimination. En réalité, si vous êtes un emprunteur à risque, on vous fait payer le crédit plus tard à cause d’assurances spécifiques, et ainsi vous êtes considéré comme un cas spécifique.

    L’intérêt de bénéficier du droit à l’oubli consiste justement à vous réintégrer dans la case générale puisqu’au terme d’un an, voire de dix ans, sans rechute, vous êtes considéré comme guéri. Un nombre non négligeable de Français sont concernés par cela. La ministre de la santé a énuméré quelques types de cancer (du sein, de l’utérus, des testicules, etc…) qui sont concernés. Sans rechute, au bout d’un certain temps, vous réintégrez le groupe majoritaire, sans risque aucun.

    Mais voilà, tous les organismes de crédit ne l’entendent pas de cette oreille et considèrent qu’ils doivent mettre toutes les chances de leur côté. En clair, cela signifie que d’anciens cancéreux ne peuvent pas réaliser des projets nécessitant un crédit comme l’achat d’un appartement, d’un parking, d’une voiture, etc…

    Désormais, cette ségrégation disparaît en droit, du moins, et le cas échéant les tribunaux sont là pour faire respecter la législation en vigueur. La ministre a eu l’intelligence d’associer les compagnies d’assurance à l’élaboration de cette loi, ce qui signifie que les choses devraient bien se passer. Mais qui sait ? L’argent domine tant nos sociétés que même une règle humaine aussi élémentaire risque de ne pas être respectée…

    La complexité croissante de nos sociétés montre que des situations nouvelles appellent des lois nouvelles.