Olivier Grenouilleau, Christianisme et esclavage. Gallimard (suite et fin)
A la fin du papier précédent, j’évoquais le monde nouveau dans lequel devait être examinée la reconfiguration de ce thème aux implications si nombreuses qu’est la réduction à la servitude. Dans cette dernière partie, on examinera, entre autres, comment l’esclavage s’est déporté vers d’autres cieux (les colonies, les États Unis d’Amérique, l’Afrique, etc…) De fait, tant l’église que les pouvoirs temporels en Europe ont œuvré en faveur de l’abolition. Cette démarche est nettement perceptible quand on prend soin d’observer les différents indices qui jalonnent les différentes législations visant à humaniser la chose pour l’abolit progressivement et de manière définitive. Mais la traite négrière avait encore, hélas, de beaux jours devant elle.