Olivier Grenouilleau, Christianisme et esclavage, Gallimard (I)
Voici un thème qui ne manquera pas d’attirer l’attention par son aspect paradoxal , en apparence : comment l’Église en sa qualité de servante du Christ et de gardienne de son Évangile a-t-elle pu tolérer une telle pratique avilissante, voire parfois même en tirer un profit considérable pour la bonne marche de ses affaires ? Pourquoi un homme si religieux que saint Paul n’a-t-il pas prôné la suppression pure et simple de l’esclavage au nom justement des idéaux incarnés par la nouvelle foi ? Et en particulier empêcher que des chrétiens en réduire d’autres à l’esclavage…