François de Rugy, Du pouvoir, des homards… mais surtout de l’écologie (Plon)
Je ne me sentais pas tenu de parler de ce livre-confession, écrit par un ancien ministre et président déchu de l’Assemblée nationale ; il s’agit donc du troisième personnage de l’État, victime d’une incroyable cabale. Mais en dépit d’un sentiment de sympathie, je ne comprends pas que cet homme, qui n’en est pas à son baptême du feu politique, se dise étonné de ce qui lui arrive. Certes, la classe politique édicte ses propres lois dont la toute première exclut l’amitié, la fidélité et la sincérité. Ce que je dis est assez sévère mais juste. Dans les partis politiques, dans les gouvernements, dans toute créature disposant d’une parcelle d’autorité ou de pouvoir, c’est la même logique qui a cours : le vizir veut devenir calife par quelque façon que ce soit... Et pour y arriver, on n’est pas regardant sur les moyens. Il est vrai que le spectacle de la chute de ce militant écologiste de la première heure fut assez navrant. Et le rôle d’une certaine presse dans cette affaire n’est pas à l’abri de toute critique. A l’aide de quelques photographies prises à la dérobée, on a provoqué un changement à la présidence de l’Assemblée… Ce n’est pas glorieux.
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