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France - Page 14

  • LA REFOEME CONSTITUTIONNELLE EN FRANCE : UNE CHANCE POUR CHANGER LA POLITIQUE

     

     

    LA REFOEME CONSTITUTIONNELLE EN FRANCE : UNE CHANCE POUR CHANGER LA POLITIQUE
        Et si pour une fois le bon sens l’emportait dans ce pays ? La tribune signée par 17 députés socialistes français dans le Monde d’hier laisse entrevoir une issue heureuse pour l’adoption de la réforme de la Constitution qui requiert une majorité des 3/5e.
        On comprend les luttes partisanes qui sont de bonne guerre, mais on comprend beaucoup moins les marchandages ou les tentatives de faire monter les enchères. Les modifications apportées transformeront la vie politique du pays et représenteront une réelle avancée démocratique, si on avait la bonne idée d’adopter définitivement le projet.
        Je pense à la limitation du mandat présidentiel, au référendum d’initiative populaire etc… Pour un peuple assez actif, un demi siècle sans changer, c’est trop. Or la constitution de 1958 a tout juste un demi siècle. Il était temps de l’adapter au temps qui passe.
        Mais laissez moi former quelques vœux qui, je l’espère, ne seront pas des vœux pieux : il faut réconcilier les Français avec la politique, leur montrer qu’il faut s’engager, mais pour cela il faut réformer les mœurs de la classe politique qui, une fois en poste, ne rend plus de comptes et n’en fait qu’à sa tête. Il faut de l’ambition, de l’émulation, de la persévérance, mais il ne faut pas être prêt à tout pour arriver. Il faut savoir qu’une fois, entamée, une carrière politique doit penser à son arrêt : retourner dans sa profession, dans son corps d’origine, ou à ses affaires. C’est plus sain. Et c’est mieux pour tout le monde.
     

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  • LES REFORMES EN FRANCE ; LES OGM ET LA REVISION CONSTITUTIONNELLE

    Cet après-midi et jusqu’à la fin de la semaine, au moins, si tout se passe comme prévu, les parlementaires français vont débattre de deux réformes importantes : les OGM et la révision de la Constitution.

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  • POUR OU CONTRE LES TRENTE-CINQ HEURES ?

    POUR OU CONTRE LES TRENTE-CINQ HEURES ?
        Oui, telle est bien la question qui se pose, singulièrement après l’apparente dissonance survenue hier entre les déclarations du Secrétaire général de l’UMP et son nouvel adjoint, membre du gouvernement et chargé, précisément, de la politique de l’emploi. Un mot tout d’abord sur cette dissonance : l’expression de deux opinions divergentes n’implique pas le désaccord mais plutôt la richesse du débat. Il est normal que les hommes débattent et qu’une autorité supérieure tranche. Les trente-cinq heures resteront donc la norme en matière de durée légale du travail.
        Qu’ont apporté ces fameuses trente-cinq heures, voulues jadis par les socialistes ? Dans l’esprit de leurs concepteurs, il s’agissait de contraindre (n’ayons pas peur des mots) les chefs d’entreprise à embaucher à tour de bras, afin de résorber le chômage qui devenait endémique, sans pouvoir vraiment licencier si la conjoncture  l’exigeait. Un dispositif compliqué parachevait le système en surtaxant les heures supplémentaires… Les socialistes croyaient mettre ainsi les chefs d’entreprise au pied du mur, oubliant un postulat de bas, à savoir que nous évoluons dans une économie libérale de marché. La réaction des entrepreneurs fut de changer de siège social, voire même de financiariser leurs actifs industriels : on vend tout, on récupère l’argent et on le place dans des valeurs boursières, de préférence, à l’étranger.
        Le gouvernement actuel a pris le contre pied de cette doctrine économique dirigiste : voulant pallier la désertification industrielle et rendre attractive le pays aux yeux des acteurs économiques, il a fait de l’adage travailler plus pour gagner plus le maître mot de sa politique. Et pour compter les heures supplémentaires défiscalisées, on se fonde sur la norme (de plus en plus théorique, des trente-cinq heures). Si vous travaillez plus, c’est-à-dire après les trente-cinq heures, eh bien, vous recevrez plus d’argent. Sinon, vous avez parfaitement le droit d’en rester là où vous êtes…
        Ceux qui prônaient le démantèlement de la loi voulaient administrer un électrochoc au pays, les autres font preuve de plus de pragmatisme et de prudence. N’oublions jamais la nature frondeuse du pays et de ses habitants.

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