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France - Page 11

  • VERS UN NOUVEAU PLAN EN FAVEUR DES BANLIEUES ?

     

    VERS UN NOUVEAU PLAN EN FAVEUR DES BANLIEUES ?
        Cette fois ci, c’est incontestable, le gouvernement veut s’occuper des banlieues et intégrer ses habitants dans le cadre d’une cité normalement constituée. Ce plan est à la fois ambitieux et innovant. Il ne s’agit plus d’opérations en trompe l’œil, mais d’un sérieux coup de main, destinée à désenclaver ces ghetti aux portes de la capitale et de nos métropoles.
        La ministre de la ville et sa Secrétaire d’Etat se sont entendues et peuvent désormais faire appel à tous les ministères qui vont puiser dans leurs budgets respectifs pour changer la situation. Après ce plan, ne seront laissés pour compte que ceux qui le désireront parce qu’ils refusent la socio-culture française.
        L’une des mesures phare consiste à conduire des collégiens et des lycéens hors de chez eux afin de favoriser ce que l’on nomme la mixité sociale. C’est une bonne mesure qui, si elle s’applique sans heurts, permettra aux adolescents en question de voir autre chose. Et de sentir qu’ils ne sont pas rejtés. En espérant que cela les conduira à rejeter une fois pour toutes les actes de violence.
     

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  • Comment désengorger les prisons?

     

      VERS UNE GÉNÉRALISATION DU BRACELET ELECTRONIQUE ?
        Si la mesure devait se généraliser, nous irions alors vers la résolution progressive d’un problème humain particulièrement douloureux et grave en France : l’augmentation exponentielle de la population carcérale ! Les chiffres donnent froid dans le cas : un peu plus de 63000 personnes sont derrière les barreaux alors qu’il n’ y a que 50.000 places dans nos prisons. C’est énorme !
        Certes, les évolutions sociales, le chômage, les inégalités de revenus, la télévision, les banlieues, bref tous les facteurs générateurs de frustrations, de violences et de malaises se conjuguent pour pousser une certaine frange de la population au crime et à la délinquance… Je ne justifie rien du tout, je tente de comprendre sans excuser quoi que ce soit.
        Le bracelet électronique est un pis aller puisqu’il faudrait s’attaquer aux racines du mal, c’est-à-dire ce qui pousse au crime et à la délinquance. Il y a des situations criminogènes, des gens qui ne sont pas méchants mais que leur désespoir pousse à des comportements coupables qui doivent être réprimés par la loi… Nous devons revoir le volet d’assistance sociale, destinée à réduire considérablement les petits délits, les petits crimes qui engorgent les prisons et mettent une population fragile et non criminelle au contact de malfrats dangereux. Et le bracelet électronique peut nous y aider.
        L’avantage est multiple : moins de gens dans les prisons, moins de promiscuité, moins de haine et de frustrations. Par ailleurs, on peut prescrire les assignations à domicile, les arrêts domiciliaires comme en Italie et les interdictions de séjour soit de toute la France soit de certains départements… Mais ce sera difficile.
        Etant un philosophe médiéviste, je ne puis m’empêcher de faire un renvoi vers un brillant penseur musulman d’Afrique du Nord, Ibn Badja, l’Avempace des Latins. Il écrivit peu mais ses traités sont d’une grande densité. Je citerai l’Epître de l’adieu (Risalat al-wada’ ; traduit en hébreu au Moyen Age par Hanhagat ha-Mitbodéd)) le Traité sur l’âme et le dernier texte que je veux exploiter, Le régime du solitaire (Tadbir al-Mutawahhid).
    Ce dernier texte est un texte philosophique qui s’interroge sur le devenir d’un homme vertueux, isolé dans un environnement qui ne lui correspond guère. Se pose alors la question de la détermination d’une cité vertueuse et d’uns société parfaite que ibn Badja définit ainsi : la cité parfaite ne requiert ni juge ni médecin car ses habitants savent ce qui leur est profitable et ce qui leur est nuisible, ils savent où s’arrêtent leurs droits et où commencent leurs devoirs… Nous en sommes loin… Et ibn Badja est mort au cours de la seconde moitié du XIIe siècle ! C’est dire le chemin qui nous reste à parcourir.


     

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  • FAUT-IL TAXER LA SOCIETE TOTAL ?

    FAUT-IL TAXER LA SOCIETE TOTAL ?
        Les prix des hydrocarbures étant devenus ce qu’ils sont aujourd’hui, on ne parle plus que de cela… Et c’est légitime. Certains, en France, notamment, songent à taxer les bénéfices des majors pétroliers et suggèrent fortement de ponctionner Total qui a fait récemment des bénéfices record. Je crois, d’ailleurs, avoir déjà évoqué cet aspect des choses. J’y reviens aujourd’hui car l’actualité se fait pressante.
        Je suis un libéral. Mais ce n’est pas une religion, c’est-à-dire que le cas échéant, je peux me démarquer de mes convictions et examiner la situation telle qu’elle se présente. Qu’en est-il, au juste ?
        Les Français, et au-delà les Européens, sont étranglés par le prix des carburants. Même les simples citoyens comme nous tous qui faisons notre marc hé, allons à notre travail et partons en vacances, éprouvons des difficultés.
        Quelles sont les raisons susceptibles de nous pousser à demander à Total de faire un geste ? D’abord, le patriotisme économique, ensuite la solidarité avec les gens qui ont des difficultés et pour finir, la reconnaissance à l’Etat français des efforts diplomatiques qu’ils a déployés en vue d’aider Total à obtenir des droits de forage et de prospection dans tant de pays… Et je ne parle pas d’autres conditions sans lesquelles la société aurait pu se trouver en bien pire posture qu’elle ne l’est aujourd’hui…
        Quelles sont les raisons qui peuvent pousser l’Etat à passer par la voie réglementaire ? Presque les mêmes : La hausse excessive du prix des carburants, les mouvements de protestations, les grèves, les blocages des centres villes etc…
        Je signale, cependant, qu’en un laps de temps très court, Total pourrait délocaliser et partir… Ce ne serait pas sage mais la société pourrait le faire. C’est pour cela qu’il vaut mieux s’entendre. Avant d’achever, je rappelle que les bénéfices sont généralement destinés à la recherche et aux investissements. Les dividendes des actionnaires ne prennent pas tout.

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