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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1055

  • A quoi servent les vacances estivales?

    A quoi servent les longues vacances d'été?

    Chaque année nous nous posons la question: comment revenons nous de nos longues vacances, généralement passées assez loin de chez nous? Pour ma part, quand je remts les pieds dans mon logement, je fonce dans la petite pièce qui sert de bureau. J'y retrouve alors des dispsoitions de livres et de meubles qui étaient sorties de mon esprit. Petit à petit, je tente de me couler dans l'ancien moule. J'ouvre quelques carnets, feuillette quelques livres et ressens le besoin d'écrire sur un morceau de papier les livres que je dois écrire ou relire ou acehver.

    Je sens que les vacances sont vraiment derrière moi lorsque je ne sens plus passer le temps, lorsque c'est la faim qui m'indique qu'il est bien plus de 13 heures. Et puis il y a aussi l'atmosphère générale: on ne vit pas dans un certains quartier de Genève ou de Paris comme on vit dans un Mochav du Néguev ou dans un appartement du littoral israélien. Le soleil n'est jamais au rendez vous et les jours sont nettement plus courts.

    Mais malgré tout, nous ne sommes plus les mêmes: les lectures faites, les rencontres qui se sont produites, les journaux parcorus et surtout le regard jeté sur notre vieille Europe depuis l'étranger. On ne se regarde plus de la même façon.

    On a subi une mue. Et ce sont les vacances qui en sont responsables. Tant mieux. Mais ce sera bientôt lautomne avec ses pluies et son ciel bas.

  • La guerre socliare en Israel autour de l'école d'Emannuel

    Comment juger , comment apprécier le plus justement possible, cette affaire qui pourrait mériter plusieurs appellations: ségrégation ou volonté de préserver l'orthodoxie d'une partie définie de la population d'une bourgade en Israël?

    L'affaire n'aurait jamais dû prendre de telles proportions mais la presse dans ce pays met aisément le feu aux poudres.

    De quoi s'agissait il en fait? Dans tout Israël, la plupart des immigrations ont vécu dans des traditions locales différentes: cela ne porte pas sur les doctrines fondamentales mais sur la façon de les vivre.

     

    Des parents issus de milieux hassidiques (qui eux mêmes ne s'entendent pas entre eux, il suffit de renvoyer aux persécutions dont victimes les partisans de rabbi Nahman de Bratslaw) ne voulaient pas que leurs filles soient au contact d'autres élèves moins stricts sur certaines paratiques ou cutumes.

    Un peu comme dans une synagogue: si le rite est ashkénaze, on n'acceptera pas une majorité de sefarades qui, dans ce cas, séfaradiserait les lieux. Et inversement. C'est le même problème qui s'est posé ici.

    Par amlheur, la Cour suprême qui fait preuve d'un activisme inquiétant, s'en est mêlée et a même prononcé des peines de prison. Du coup, les grands rabbins, impliqués dans l'affaire, sont venus manifester dans les rues pour défendre les parents d'élèves menacés d'empriosnnement. Vous vous rendez compte, une cour suprême qui prononce de telles peines!!

    Evidemment, le président de l'Etat s'en est mêlé et l'affaire finira en eau de boudin...

    Dans ma récente interview à Radio VAtican sur ce sujet, j'avais souligné cet activité judiciare qui est de mauvais goût, d'autant que l'opinion publique commence a dire que la cour manque d'objectivité et qu'elle est un repaire de dangereux gauchistes '(je ne fais que citer).

    C'est vrai. Pour comprendre ce pays, il faut y résider un peu. Mais ce pays aime les psychodrames. Un exemple: un soir, j'ai voulu écouter un débat politique. Impossible. Pourquoi me demanderez vous? L'acoustique n'était pas bonne? Vous ne comprenez plus l'hébreu? Non, non, nous, mes amis. Ils parlaient tous en même temps et le débats s'est achevée dans la confusion générale. Cela ne se produit qu'ici.

    Les journalistes appellent cela: la démocratie. Moi, je dis l'anarchisme.

  • Les dessous de l'incident frontalier entre Israël et le Liban

    Les dessous de l'incident meurtrier israélo-libanais du début de ce mois d'août

    Tout le monde se souvient de cet incident frontalier qui n'aurait jamais dû avoir lieu entre Israël et le Liban et qui a fait un mort du côié israélien et trois du côté libanais. Tout le monde se souvient de l'innocence d'Israël dans cette affaire, confirmée par la Finul sur place et par le Département d'Etat américain.

    Les stratèges israéliens se sont interrogés sur la soudaine agressivité de larmée libanaise qui sait fort bien qu'en cas de déflagration générale, elle n'aurait aucune chance face à Tsahal. Pourtant, elle a ouvret le feu au moment où le généi dTsahal voulait déraciner des arbres qui lui obstruaient la vue. Pourquoi provoquer un ennemi suéprieur en force et nombre quand on est soi même des plus vulnérables?

    Les startéèges israéliens qui ont réagi avec mesure et une extrême prudence se sont posés la question et leurs conclusions ne laissent pas d'être inquiétantes.

    Selon eux, l'armée libanaise actuelle est chiite à 60%. Elle est donc noyautée par le Herzbollah qui préférer derrière ce paravent afin de ne pas subir les foudres israéliennes une nouvelle fois car, contrairement à la propagande, les dirigeants de la milice chitte savent très bien que la guerre d'il y a qautre ans fut tout sauf une victoire pour eux.

    En tirant comme ils le firent, les soldats de l'armée libanaise voulaient peut-être,  à l'instigation de leurs maîtres du Hezbollah provoquer une extrême réaction israélienne, ce qui aurait permis une réaction massive de la milice chiite qui aurait ainsi servi de dérivatif et d'exutoire au dosier iranien.

    Cette analyse n'est pas fausse. ON se souvient du passé récent où l'Iran a eu quatre ou cinq bonnes semaines au cours desquelles l'ONU et le monde se préoccupaient du Liban.

    La dernière conclusion des généraux israéliens est que l'Iran teste régulièrement cette poudrière libanaise afin de l'allumer au moment qui lui conviendrait le plus. Conbclusion: il y aura certainement une déflagration dans le nord d'Israël dès que les USA et Israël s'occuperont vraiment du dossier iranien au plan nucléaire. Certaines déclarations du président Obama pourraient faire croire qu'il n'exclut pas totalement l'option militaire. Or, dans ce cas, Israël prendra sa part et du coup, le Hezbollah interviendra, aidé probablement par une fraction de l'armée libanaise.

    Conclusion:l'incident du 3 août ne fut guère fortuit et fait peut être partie d'une stratégie au long cours. Excatement comme au moment où les deux soldats israéliens furent blessés et capturés par le Hezbollah. On connaît la suite.

    Dans le cas qui nous occupe, Israël a su faire preuve de retenue, ripostant de manière appropriée car Tsahal avait bien cartographgié tous les abris militaires en face de lui. Et pourtant, il s'est abstenu de les détruire comme il aurait pu le faire en quelques minutes.

    Cela n'augure rien de bon pour l'avenir. Mais que faire, c'est le Proche Orient...