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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1055

  • L'excellent restaurant IDI à Ashdod

    Un exemple de haute gastronomie en Israël

    Tout le monde a entendu parler du grand port d'Ashdod, ville d'environ deux cent ceinquante mille habitants, forte d'un développement extraordinaire. ON en parlé énormément en ce qui concerne une certaine flottille. Mais je voudrais vous parler d'un excellent restuarnt de poissons qui se nomme IDI et qui se trouve à l'entree sud de la ville.

    Rosine nous y a invités hier soir: tout était excellent. Les vins, les entrées, les poissons, absolument délicieux. Et j'oubliais le service qui s'est considérablement amélioré dans ce pays.

    C'était assez émouvant de voir toute cette tablée familiale, souriantes et heureuse d'être ensemble.MAis j'ai failli oublier un détail important: les desserts. Le chef nous aproposé un dessert qui était une sorte de pièce montée à trois ou quatre étages avec  un mélange de chaud et de froid, le tout sur un lit de noix et d'amandes baignant dans un excellent miel.

    Certains de mes lecteurs seront uspris que nous parlions de bonne chère, de famille et de joie de vivre. Après tout, la philosophie n'est ni austère ni génétrice de tristesse.

    Evidemment, il y a cette remarque désagréable sur le compte d'Arthur Schopenhauer, le maître de Nietzsche et l'auteur d'un excellent ouvrage intitulé Le monde comme volonté et représentation (Die Welt als Wille und Vorstellung). Il avait coutume de déplorer la fugacité de la vie sur terre devant une table bien garnie...

    Je vous recommande chaudement à la fois Schopnehauer et le restaurant IDI d'Ashdod si vous êtes dans le coin. Et encore merci à Rosine, Doudou, Ran, Irena et Sroulik de nous y avoir invités.

  • A quoi servent les vacances estivales?

    A quoi servent les longues vacances d'été?

    Chaque année nous nous posons la question: comment revenons nous de nos longues vacances, généralement passées assez loin de chez nous? Pour ma part, quand je remts les pieds dans mon logement, je fonce dans la petite pièce qui sert de bureau. J'y retrouve alors des dispsoitions de livres et de meubles qui étaient sorties de mon esprit. Petit à petit, je tente de me couler dans l'ancien moule. J'ouvre quelques carnets, feuillette quelques livres et ressens le besoin d'écrire sur un morceau de papier les livres que je dois écrire ou relire ou acehver.

    Je sens que les vacances sont vraiment derrière moi lorsque je ne sens plus passer le temps, lorsque c'est la faim qui m'indique qu'il est bien plus de 13 heures. Et puis il y a aussi l'atmosphère générale: on ne vit pas dans un certains quartier de Genève ou de Paris comme on vit dans un Mochav du Néguev ou dans un appartement du littoral israélien. Le soleil n'est jamais au rendez vous et les jours sont nettement plus courts.

    Mais malgré tout, nous ne sommes plus les mêmes: les lectures faites, les rencontres qui se sont produites, les journaux parcorus et surtout le regard jeté sur notre vieille Europe depuis l'étranger. On ne se regarde plus de la même façon.

    On a subi une mue. Et ce sont les vacances qui en sont responsables. Tant mieux. Mais ce sera bientôt lautomne avec ses pluies et son ciel bas.

  • La guerre socliare en Israel autour de l'école d'Emannuel

    Comment juger , comment apprécier le plus justement possible, cette affaire qui pourrait mériter plusieurs appellations: ségrégation ou volonté de préserver l'orthodoxie d'une partie définie de la population d'une bourgade en Israël?

    L'affaire n'aurait jamais dû prendre de telles proportions mais la presse dans ce pays met aisément le feu aux poudres.

    De quoi s'agissait il en fait? Dans tout Israël, la plupart des immigrations ont vécu dans des traditions locales différentes: cela ne porte pas sur les doctrines fondamentales mais sur la façon de les vivre.

     

    Des parents issus de milieux hassidiques (qui eux mêmes ne s'entendent pas entre eux, il suffit de renvoyer aux persécutions dont victimes les partisans de rabbi Nahman de Bratslaw) ne voulaient pas que leurs filles soient au contact d'autres élèves moins stricts sur certaines paratiques ou cutumes.

    Un peu comme dans une synagogue: si le rite est ashkénaze, on n'acceptera pas une majorité de sefarades qui, dans ce cas, séfaradiserait les lieux. Et inversement. C'est le même problème qui s'est posé ici.

    Par amlheur, la Cour suprême qui fait preuve d'un activisme inquiétant, s'en est mêlée et a même prononcé des peines de prison. Du coup, les grands rabbins, impliqués dans l'affaire, sont venus manifester dans les rues pour défendre les parents d'élèves menacés d'empriosnnement. Vous vous rendez compte, une cour suprême qui prononce de telles peines!!

    Evidemment, le président de l'Etat s'en est mêlé et l'affaire finira en eau de boudin...

    Dans ma récente interview à Radio VAtican sur ce sujet, j'avais souligné cet activité judiciare qui est de mauvais goût, d'autant que l'opinion publique commence a dire que la cour manque d'objectivité et qu'elle est un repaire de dangereux gauchistes '(je ne fais que citer).

    C'est vrai. Pour comprendre ce pays, il faut y résider un peu. Mais ce pays aime les psychodrames. Un exemple: un soir, j'ai voulu écouter un débat politique. Impossible. Pourquoi me demanderez vous? L'acoustique n'était pas bonne? Vous ne comprenez plus l'hébreu? Non, non, nous, mes amis. Ils parlaient tous en même temps et le débats s'est achevée dans la confusion générale. Cela ne se produit qu'ici.

    Les journalistes appellent cela: la démocratie. Moi, je dis l'anarchisme.