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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1052

  • Israël, l'un des meilleurs pays où il fait bon vivre?

    Le classement d'Israël au 8e rang des pays où il fait bon vivre....

    Lu dans le célèbre magazine FORBES: Israël serait classé au 8e ou 9 er ang des pays où il fait bon vivre. Etla France, nous dit-on, ne figuerait qu'au 44e rang. Comment est ce possible? J'ai regardé les critères du classement qui ne m'ont guère conviancu. Surtout quand je vous que les Emirats Arabes Unis précèdent et La France et Israël.

    Je ne nie pas certaines qalités à Israël, le beau soleil, les belles plages, les loisirs, mais tout de même rien de comparable avec la France, pays de Cocagne et de bonheur. Que l'on me pardonne ce que j'écris, mais tout de même cela s'impose à mon esprit. Je souhaite du fond du coeur qu'Israël finisse par atteidnre réellement la place si convoitée dans le classement.

    Rien que l'état de guerre, si cruellement imposé à Israël par ses voisins, aurait dû impacter davantage le classement. Il y a aensuite le réel pouvoir d'achat des habitants. Ce n'est pas parce qu'il y a un boom économique que les habitants en proditent dans une égale mesure. Croyez moi, il y a hélas des réalités que j'ai pu observées et qui n'ont pas réjoui mon coeur, si l'on me passe cet habraïsme.

    Le gouvernement actuel a dû se résoudre à tailler dans les crédits sociaix et autres pour tenter de sauver la situation. Mais l'expansion économique était bien là au second trimestre. Espérons qu'elle ira en se renorçant.

    Alors souhaitons à Israël de figurer désormais en tête des pays où il fait bon vivre. Quant à la France, elle y est déjà, n'en déplaise à Forbes.

  • Le Monde: une fiction politique concernant Jacques Chirac...

    Le procès de Jacque Chirac, une ifction politique en feuilleton dans le journal Le Monde

    J'ai enfin reçu tous les exemplaires du Monde dont je n'avais pas effectué la lecture pour cause de vacances. J'ai pu les lires attentivement au bord de l'eau par une chaleur caniculaire. En plus des faits divers et des analyses plus sérieuses de ce journal, mon attention fut attirée par une sorte de feuilelton sur Jacques Chirac, comparaissant devant ses juges pour des affaires remontant à plus d'un quart de siècle. Le journal précise bien, dès la première page, qu'il s'agit d'une fiction politique. Il demeure que l'intention qui se tient derrière n'est pas ourlée de gentillesse ni de bonté à l'égard de l'ancien chef de l'Etat.

    J'ai tout lu mais je ne puis faire une analyse ligne à ligne ni reprendre toutes les idées (insinuations?) du journal qui préfère signer par un nom étrange, un collectif émaanant de plusieurs membres de la rédaction. J'ai quelques idées sur l'identité de ces plumes, assez bonnes, il faut bien le reconnaître.

    Les chroniques se constituent de moment et de personnages pris sur le vif. L'une des chroniques qui m'a le plus intrigué met en présence le chef de l'Etat et son plus proche collaborateur. Connaissant un peu le bureau de ce dernier, jai été frappé par la précision des descriptions du mobilier, l'aencement général et les postures de cet homme pour lequel je nourris une grande admiration et un prodond respect.Les échanges entre les deux hommes ont assez authentiques, me semble t-il.

    D'autres portaits sont nettement moins flatteurs. Je les passerai charitablement sous silence. Mais le clou n'est autre que le chef de l'Etat des précédentes années: d'une manière fictive, on lui reproche d'avoir dilapidé l'argent du contribuable parisien et, de ce fait, on lui réclame (fictivement) 4 millions d'Euros. Rien que ça...

    Jacques Chirace est croqué tel qu'il aime se donner et se présenter. Le verbe libre, le tutoirement facile, l'appétit solide, un amour irraisonné pour e la bière (je me souviens en 1995 l'avoir vu à table engloutir une corona, la bière mexicaine, en une fraction de seconde) un appétit insatiable pour la charcuterie etc.. Voyons le salon de l'agriculture...

    C'est en fait un procès qui n'aura pas lieu que le journal Le Monde instruit (fiuctivement) contre lancien magistrat suprême du pays. Je me demande si cela est convenavle. IL y a là de noires arrières pensées que je trouve déplacées. IL faut dire que c'est un billard à trois bandes. On met quelqu'un en joue mais c'est un autre que l'on cherche à atteindre.

    La politique est un jeu cruel car le pouvoir fascine et captive ceux qui l'exercent et ceux qui le scrutent. Mais scruter le pouvoir ne prépare pas nécessairement à l'exercer. Alors on se vnege avec sa plume. Mais ne serait-il pas plus humain de laisser en paix un homme âgé, un peu malade? N'est-il pas plus noble de s'occuper d'autre chose? Franchement, je me pose la question.

  • Un soir à Tel AViv, un vieillard à l'air majestueux

     

    L'année dernière, à la sortie du chabbat, nous quittons le Hilton pour trouver un endroit  où dîner. Nous trouvons une terrasse fort sympathique où nous nous installons. AU retour, nous évirons les grands axes pour jeter notre dévolu sur les ruelles. Tout semble éteitnt quand mon attention est attirée par le seul magasin ouvert. La vitrine, composée de bouteilles de vin, est illuminée. Je m'approche et déocuvre que ce matin sort de l'ordinaire, mais je ne perçois personne à l'intérieur.

    Fixant bien mon regard, j'aperçois dans l'arrière boutique un viel assis, portant barbe et lunettes et écoutant une muique faiblarde à la radio. Je le regarde, il me fixe à son tour. Et je ne sais quoi me retient de rentrer et de déranger un si vieil homme qui m'a lai'r un peu majestueux.

    Danielle s'approche et ne comprend pas mon hésitation. Entre temps le vieil homme s'est levé et vient vers nous. Il nous invite à nous rentrer. Son regard se pose sur moi, il y a dans la démarche lourde et fatiguée de cet homme quelque chose qui m'attire et fige à la fois. Un peu de Ehrfurcht, crainte révérencielle, comme disent les Allemands. Je suis près de lui et fixe les traits de son visage buriné, des cernes sous les yeux qui sont profonds. Un instant, je crois avoir face à moi la personnification de tout le destin juif en ce bas monde: sérieux, grave, un peu fatigué, digne et majestueux.

    Je luis souhaite une bonne semaine, shavou'a tov et il me répond. Il m'invite à faire un tour dans son magasin. Je regarde et découvre demagnifiques bouteilles de vins, de chamapgne etc, et toutes ces bouteilles sont estapamillées cacher. Etonnant!

    La conversation s'engage et je lui dis que j'ai bu tel vin au Hilton; il répond que c'est lui qui le livre le vin à l'hôtel. Il m'explique l'historique de son magasin: ce mgasin existe depuis l'époque du mandat britannique, son père le tenait à l'époque où Tel AViv ressemblait à une sombre banlieux parisienne.

    La présence de ce vieillard m'impressionne fortement; je traduis donc pour Danielle la teneur de notre conversation. L'homme me fait garnde impression, c'est comme si toute l'histoire juive récente, l'avant création de l'Etat, rené de ses cendres, me paralit, me fixait et me tendait la main.

    Aujourd'hui encore, je pense à ce visage, à cette barbe, à ce regard, à cette voix de juif né en Palestine mandataire de parents venus d'Europe orientale.

    Nous nous éaprons et sur le chemin du retour un verset du chapitre XXXI de Jérémie me revient à l'esprit: we-shawou banim ligevoulam: les fils reviennent dans leur pays.

    Cela résume le regard un peu perdu du vieil homme.