L’ETRANGE RETOUR EN IRAN DE L’INGENIEUR QUI AVAIT DISPOARU IL Y A DES MOIS EN ARABIE SAOUDITE…
Lu dans Le Figaro d’hier, un article sur l’odyssée d’un Iranien, M. Amiri, suspect d’être actif dans l’industrie nucléaire de son pays et qui fut enlevé (par qui ?) lors d’un pèlerinage en Arabie Saoudite. Les Iraniens avaient sévèrement morigéné les Saoudiens, les accusant d’avoir aidé la CIA à enlever leur compatriote afin de lui soutirer des renseignements sur l’avancement des travaux nucléaires de leur pays.
Nous étions sans nouvelles durant des mois de cette personne et la voici qui réapparaît à New York, à la porte du bureau qui gère les intérêts iraniens aux USA…
J’ai lu les explications du fugitif ou transfuge, elles ne sont pas limpides et je crains que son pays ne lui réserve de très mauvaise manières une fois qu’il sera chez lui… Et puis, comment va-t-il convaincre les services de son pays qu’il n’a rien dit et qu’il a disparu si longtemps, involontairement et contre son gré… L’article échafaudait une quantité d’hypothèses. Affaire à suivre…
Vu de la place Victor-Hugo - Page 1067
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L’ETRANGE RETOUR EN IRAN DE L’INGENIEUR QUI AVAIT DISPOARU IL Y A DES MOIS EN ARABIE SAOUDITE…
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UN ETE MOROSE ?
UN ETE MOROSE ?
Il y aune question que nos sociétés contemporaines doivent se pose, elles qui sont sursaturées d’informations de toutes sortes : quel est le rôle du journaliste dans notre vie quotidienne puisque, à chaque instant, à tout endroit du globe, vous pouvez tout savoir chez vous, en voiture, sous terre, en l’air et sur mer…
Est-ce que les nouvelles, pour attirer et retenir l’attention, doivent nécessairement être répétées, matraquées et aggravées ? On perçoit ce divorce entre les journaux et la réalité lorsqu’on analyse la réalité. Exemples : la crise économique, les mouvements autour de Gaza, la popularité du président Sarkozy, le secret bancaire suisse, le chômage, l’absence de croissante (certains parlent d’une croissance émolliente) etc… La liste peut se prolonger à l’infini.
Est-ce que les nouvelles, l’information, sont devenues une marchandise comme une autre ? Dans ce cas, on peut les présenter comme on veut afin de mieux les diffuser : dans ce cas, reflètent-elles fidèlement la réalité ? La question reste posée…
Un éminent éditorialiste du journal Le Monde, du temps où ce quotidien du soir avait quelque crédibilité, écrivait à propos de l’entrée de François Giroud au gouvernement, que «scruter le pouvoir ne prépare nécessairement à l’exercer… Très juste ! Mais il faut aller plus loin et dire que les commentateurs commentent et les gouvernants gouvernent. Il n’est pas bon que les uns se substituent aux autres.
Et ainsi, l’été ne sera pas morose, même si certains aiment à se délecter de la morosité. -
LE DEFILE DU 14 JUILLET
LE DEFILE DU 14 JUILLET
Le défilé que je regarde en ce moment même en rédigeant cet article peut donner de la France, surtout vu de l’extérieur, une image passéiste, sûre d’elle-même, voire arrogante. C’est une question d’histoire et d’identité nationale. Il n’y a pas un autre pays au monde qui ait autant que la France insisté sur l’enseignement de l’histoire. Or, écrire son histoire, c’est déjà l’interpréter. Et pour ce qui est de la France, il y a toujours eu une conscience spécifique de grande nation, que cela soit justifié ou non.
Si vous regardez les textes de Ernest Renan sur la nation, ceux de Michelet sur l’histoire de France ou même l’histoire de France d’Ernest Lavisse, vous constaterez aussitôt que l’écriture de l’histoire, l’historiographie française n’a jamais été une affaire simple.
Celui qui a tenté de relevé l’emblème de la gloire et de la fierté nationales ne fut autre que le général de Gaulle. Quand on relit des discours, quand on revoit des documents d’archives, on réalise le chemin parcouru.
Je crois qu’il faut situer le défilé du 14 juillet dans ce vaste contexte historique. Le président Nicolas Sarkozy a fait évoluer les choses, notamment en invitant, cette même année les troupes africaines à défiler…
La paix a elle aussi besoin d’armes et d’hommes pour la défendre…