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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1089

  • L’éprouvante solitude de M. Saad Hariri, premier ministre du Liban…

    L’éprouvante solitude de M. Saad Hariri, premier ministre du Liban…

    Le réveil est dur pour le jeune Premier Ministre libanais qui retrouve la place de son père, quelques années après l’assassinat de son père… Ne parlons même pas des mois nécessaires à la formation du gouvernement et voyons plutôt comment il s’accommode d’un Hezbollah, désireux d’être maître du jeu politique et de substituer au pouvoir politique légitime.

    Certaines puissances européennes, y compris les USA, et parmi les Arabes, l’Arabie Saoudite, avaient promis un soutien indéfectible au jeune dirigeant qui constate aujourd’hui combien sa marge de manœuvre est réduite !

    Le changement d’attitude tant espérée de la Syrie a fait long feu. Certes, les soldats syriens ne sont plus sur place mais l’influence de ce pays est encore palpable. Dans les services de sécurité (ce qui crucial dans ce pays), le personnel politique et même l’armée… Ce n’est pas surprenant : trente années d’occupation laissent des traces. Et, au fond, la présence militaire syrienne n’est plus nécessaire puisque le Hezbollah, supplétif de Damas et de Téhéran, est là pour tout bloquer : la réforme du pays, la paix avec Israël et la reconquête d’une souveraineté pleine et entière.

    Mais que faudra-t-il donc faire pour avoir enfin la paix dans cette région ? La venue du Messie ?

  • Vers une libération de Gilad Shalit ?

    Vers une libération de Gilad Shalit ?

    Dans le cadre des chroniques israéliennes prévues, je dois dire un mot d’une interview accordée par un chef du Hamas, libéré par Israël après un emprisonnement de 44 mois.

    Cet homme dit l’homme à la barbe rousse a cependant bénéficé de visites de la croix rouge, de sa famille et de ses amis en prison alors que le jeune Gilad est tenu au secret depuis quatre ans !

    Le libéré a reconnu qu’il ne souhaitait de réclusion criminelle à personne, donc pas à Gilad et qu’il souhaitait que celui-ci regagnât ses foyers. Il ajoutait, cependant, avec un peu de mauvaise foi, que Gilad aurait pu être rendu aux siens depuis longtemps si Israël avait accepté les conditions du Hamas. Mais étaient-elles acceptables ces conditions ?

    En tout état de cause, il est intéressant de voir qu’un ancien prisonnier, membre du Hamas, proclame urbi et orbi, que la tenue au secret n’est pas une bonne chose et qu’il veut mieux agir autrement. Il a dit dans le texte : je n’aime pas la prison pour moi, donc je ne l’aime pas Gilad.

    Puisse-t-il être entendu.

    Il faut bien reconnaître que M. Netanyahou (dont le père vient de fêter son 100ème anniversaire !) refuser d’en passer par où le Hamas veut. Ce n’est pas une mauvaise tactique ; sinon le Hamas cherchera de nouveau à retrouver une monnaie d’échange. Et on entrera dans un cercle infernal.

  • LES MANŒUVRES MILITAIRES DE TSAHAL DANS LE NORD D‘ISRAËL

    LES MANŒUVRES MILITAIRES DE TSAHAL DANS LE NORD D‘ISRAËL

    Comme je le laissais entendre dans les précédents blogs formant l’ossature de ces chroniques israéliennes, des manœuvres de grande ampleur, prévue de longue date, se déroulent à la frontière israélo-libanaise. Elles ont suscité évidemment quelques inquiétudes dans une région dont l’instabilité est une véritable affection de longue durée.

    Les deux parties principalement concernées ne sont autres que la Syrie et surtout le Hezbollah qui gagnerait à faire preuve de modération et à manier avec prudence sa rhétorique guerrière. Ce n’est plus M. Olmert qui est aux commandes en Israël mais Benjamin Netanyahou qui, lui, ne parle pas en l’air.

    Le cas est différent car il s’agit d’un pays avec une armée régulière et un gouvernement dont on peut penser ce qu’on veut mais qui est un gouvernement. Les Syriens hésitent toujours entre l’aventurisme politique inspiré par l’Iran à la remorque duquel ils se sont mis, et lé réintégration progressive dans le concert des Etats respectables. Pour le moment, les Syriens n’ont rien trouvé de mieux (pour rompre leur isolement diplomatique) grandissant que de s’allier avec Etat voyou… Ce ne fut pas très heureux comme choix puisque le président américain a refusé de retirer la Syrie de la liste des Etats voyous.

    Si la Syrie se laisse aller à placer des armes balistiques iraniennes sur son territoire, elle risque de provoquer un embrasement général qu’elle entretient en sous main en fournissant au Hezbollah armes et munitions. Ce n’est pas sage et cela peut coûter cher.

    La paix n’a pas de prix, mais elle se conclut avec des gens responsables.