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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1092

  • A CRISE DE L’EURO : NOTRE ARGENT EST IL EN SECURITE DANS LES BANQUES DE LA ZONE EURO ?

    LA CRISE DE L’EURO : NOTRE ARGENT EST IL EN SECURITE DANS LES BANQUES DE LA ZONE EURO ?

    L’euro est en crise, cela dépasse le cas grave qui ne fut qu’un symptôme, le plus voyant, étant entendu qu’une chaîne craque là où le maillon est le plus faible. Les gouvernants ont compris l’étendue de la crise systémique et c’est pour cela qu’ils travaillent d’arrache pied, même le week end pour colmater la brèche et montrer aux spéculateurs et aux marchés que l’euro sera défendu. Malheureusement, Monsieur Jean-Claude Trichet (que je connais et aime bien ) n’a pas dit ce qu’il aurait dû dire : nous sommes prêts, nous la BCE, à injecter des centaines de milliards pour sauver notre monnaie européenne. En revanche, M. Trichet l’avait fait pour sauver les banques : il ne faut plus attendre…
    J’ai entendu dire que la faute, le retard de l’intervention en faveur de l’euro, était imputable à la Chancelière allemande, Me Angela Merkel. Ce n’est pas juste de dire cela. Cette dame, fille de pasteur, née dans l’ancienne RDA, a jugé que les Grecs nous avaient menti et trompés (belogen und betrogen) et qu’il convenait de les punir pour cette raison. Elle a raison. Les Grecs, berceau et fondement de notre civilisation, nous ont toujours menti, notamment pour le coût des jeux olympiques. IKls nous ont trompés pour ce qui est de leur  déficit et de leur endettement.
    Certes, parler de punition en matière de gouvernance économique n’est pas très fin, mais sur le fond, cette femme a raison.
    La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : faut-il recourir à des recettes conventionnelles ou prendre des mesures exorbitantes (comme les Américains en 2008/9) qui multiplièrent par trois le bilan de leur banque centrale qui racheta tous les actifs pourris afin d’assainir…
    Seule une mesure aussi radicale découragera les spéculateurs dont certains se disent que le sort de l’Euro est scellé (en allemand : besiegelt)…
    Et qu’adviendra-t-il de l’argent des honnêtes gens dans les banques de la zone euro, en cas (improbable, je l’espère) d’effondrement ?
    Il nous faut une gouvernance économique de la zone euro.

  • RETOUR SUR LE CURIEUX APPEL DE JCALL

    RETOUR SUR LE CURIEUX APPEL DE JCALL

    Quelle joute oratoire ! Que de passions autour de cette note sur l’appel de juifs européens, souhaitant changer la politique israélienne ! J’ai donc jugé bon de revenir sur cette question.
    Il faut savoir qu’aux USA, contrairement à notre vieille Europe, il existe une profession, parfaitement honorable, légale et reconnue de tous, celle de lobbyiste. Il y a là-bas des lobbys parfaitement admis et intégrés dans le cadre de l’action politique. On commence à voir le même  phénomène prendre de l’ampleur à Bruxelles où les mœurs américaines s’imposent graduellement.
    On a vu que l’élection de M. Obama a tendance à changer la donne vis-à-vis d’Israël qui se voit appeler à plus de souplesse. Or, le lobby pro israélien est hyper puissant et aurait tendance à s’aligner de manière inconditionnelle sur la position israélienne, qu’elle soit de droite oud e gauche. Pour donner un exemple de la puissance de ce lobby, rappelons que plus de deux tiers des Sénateurs US ont récemment adressé une véritable mise en garde à M. Obama qui a dû modérer ses ardeurs et reconnaître que le lien avec Israël est intouchable (the link with Israel is unbreakable).
    Les têtes pensantes de la Maison Blanche, dont la plupart sont juifs et ont même la nationalité israélienne, ont suggéré d’user de manœuvres stratégiques, au lieu de prendre le taureau par les cornes. Ils incitent certains juifs démocrates ou de gauche à peser sur le gouvernement de M. Netanyahou afin de disposer d’un allié en cas d’affrontement avec Israël ? En somme, ils suscitent un lobby pro israélien modéré, susceptible de conseiller à M. Netanyahou d’assouplir sa position… Voilà pourquoi il y a eu dans la presse européenne cette campagne de publicité et de signatures.
    Les personnalités emblématiques du mouvement sont assez hétérogènes et leur éclectisme dissimule mal certaines rancœurs, certaines évictions et certaines mises à l’écart…  Quand on lit certaines personnes ayant servi Israël dans l’armée et à l’étranger, dire que son attitude est suicidaire, on se demande dans quelle mesure, ce n’est pas la déception, le désamour qui prennent la parole… Mais c’est ainsi, la nature humaine est ainsi fait et ses aléas sont connus.
    Comment vois-je la suite des événements ? Fort simplement. Dans à peine quelques moi,s les USA vont commencer à s’occuper de la campagne présidentielle. Je m’interroge sur els chances du président actuel et pense que son parti qui voit en lui son candidat naturel ne tardera pas à lui dicter la prudence. Est-ce que le lobby sioniste va rester inerte ? Je  crains que non, car, entre-temps, le parti républicain s’est ressaisi et a l’embarras du choix pour mettre en difficulté le président actuel.
    Enfin, il faut bien comprendre que le seul allié fiable, puissant et démocratique des USA dans la région est et demeure Israël. Aucun voisin régional n’a réussi à séduire les USA ni à importer durablement ses valeurs humanistes et démocratiques… Je crains fort que toute cette agitation ne soit qu’une manœuvre de diversion.
    Tant que les Arabes n’auront pas accepté réellement l’existence d’Israël et son installation incontestée sur la terre de ses ancêtres, la paix n’avancera pas.
    Quel dommage ! Imaginons ce que serait le Proche Orient ces cinquante dernières années si la paix avait régné… Pour cela il faudrait que certains ne pratiquent le déni du réel… La Realpolitik fera-t-elle un jour souche en Orient ?

  • RELIGION ET ÉTHIQUE CHEZ MAIMONIDE ET AVERROÈS : science et providence divines

    RELIGION ET ÉTHIQUE CHEZ MAIMONIDE ET AVERROÈS :

    science et providence divines

    CONFÉRENCE a la mairie du XVIe Arrondissement de Paris

    le jeudi 6 mai 2010 à 20h 15

    Introduction :

    Comment définir l’essence des relations reliant l’éthique, donc la conduite morale quotidienne, et la religion qui s’en réfère nécessairement à un niveau métaphysique puisqu’elle s’origine dans une Révélation divine ? L’époque qui nous occupe ne concevait pas du tout une morale qui ne fût pas enracinée dans une croyance religieuse. Il lui fallait une éthique dont la validité fût pérennisée par une source métaphysique, divine. L’Europe judéo-chrétienne dut attendre la dernière partie du XVIIe siècle pour recevoir enfin l’Ethique de Baruch Spinoza qui fonde une conduite humaine vertueuse sur autre chose que la Révélation divine ou la religion. Mais on connaît le sort réservé au philosophe, polisseur de verres, dont le nom propre mais aussi le système moral furent assimilés aux pires déviances.

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