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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1090

  • la mentaliité ou le caractère de l’Israélien moyen

    la mentaliité ou le caractère de l’Israélien moyen

    Un membre de l’Académie Française me posait récemment une question à laquelle je n’avais pas, alors, apporté la réponse qui convenait. Comment, me demandait-il, les Juifs sont-ils devenus des Israéliens ? Venant de la part d’un éminent historien, âgé aujourd’hui de près de 80 ans et issu d’une grande et vénérable famille judéo-alsacienne, la question méritait considération. Aujourd’hui, j’ai la réponse : qui a transformé les Juifs en Israéliens ? Les Arabes et leur refus obstiné d’accepter le nationalisme juif au même titre que le leur ; un refus si sanglant, si obstiné et si inflexible a convaincu les Israéliens de devenir une nation soldatique où tous les hommes et les femmes alides accomplissement un service armé sous les drapeaux.

    Croyez moi ; ceci vous change un homme. Depuis au moins 1929, date du massacre des juifs d’Héron par des émeutiers arabes, les juifs d’Israël vivent en état de guerre permanent, imposé par des voisins intraitables. Ceci finit par influer sur votre caractère, un caractère qui, parfois finit par m’agacer : cette indiscipline, ce toupet (houtzpa), cette désinvolture, cette inattention accordée aux autres au motif que «personne ne nous aime», «tout le monde nous condamne» etc… m’ont exaspéré.

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  • ur la tombe de mon cher ami André CHOURAQUI (Zal)

    sur la tombe de mon cher ami André CHOURAQUI (Zal)

    En visitant le Mont des oliviers dont il fut question dans le blog précédent, D. me rappela que notre ami le célèbre André Chouraqui, reposait dans ce même cimetière. Je m’adressai donc à ce digne gardien arabe en le priant de me guider vers la tombe recherchée. Miracle ! Elle se trouvait au même niveau à quinze mètres de celle de l’oncle. Je remis au gardien ce qu’il fallait pour sa diligence et me mis à lire l’inscription sur la prière tombale. Annette, la digne et aimante épouse, compagne dévouée de toute une vie et mère des enfants d’André, avait fait graver une citation biblique de la traduction de son défunt mari. Il y est question de joie et d’allégresse.

    Cette citation résumait tout André que j’ai bien connu et fréquente au cours des dix dernières années de sa vie. Auparavant, je dévorais ses livres.

    Se recueillir sur la tombe d’un Ami est toujours émouvant. A quoi rime la vie, en fin de compte ? Un passage du Talmud stipule que l’espace qui revient à chacun d’entre nous sur cette terre ne dépasse pas quatre coudées : arba ammot, shé-zé meqomo shel Adam…

    Mais l’œuvre d’André lui survit. Et elle prend plus de place dans le cœur et le souvenir de ceux qui le lisent et l’aiment.

  • Sur le Mont des oliviers et sur le Mont Scopus.

    Sur le Mont des oliviers et sur le Mont Scopus.

    Sur le Mont des oliviers, sur les hauteurs de Jérusalem (vous contemplez le Mur des lamentations ainsi que le dôme de la mosquée) se trouve l’un des plus vieux cimetières juifs du pays, un cimetière régulièrement profané par des vandales issus du village arabe voisin que vous devez traverser de toute façon pour accéder au cimetière…

    C’est peut-être paradoxal, mais c’est un si beau cimetière ! On aimerait presque y reposer, mais le plus tard possible. C’est un cimetière en escaliers, dont les étages les plus bas, comportant des tombes fort anciennes, font, comme on le disait supra, l’objet de dégradations qui déshonorent leurs auteurs…

    Permettez moi de vous raconter cette équipée qui m’a appris tant de choses sur la situation réelle entre Israéliens, juifs et arabes.

    D. ayant un oncle qui décéda en février, sa vieille tante (plus de 90 ans), donc la veuve, exprima le souhait que sa nièce l’accompagne pour se recueillir sur la sépulture du cher disparu. Nous nous rendons sur place et parvenons à ce village arabe qui surplombe comme je le disais toute la cité du roi David. Nous traversons en voiture de magnifiques espaces verts, des endroits propres et visiblement très bien entretenus, quand soudain, nous entrons dans un gros bourg où la totalité des femmes adultes sont voilées, les hommes munis d’un keffieh et toutes les échoppes surmontées d’inscriptions en arabe. Nous passons devant les bureaux de la télévision al-Qoudsh… Mon regard est attiré par des enfants en uniforme scolaire, sortant des cours, mais d’autres, des lycéens, retiennent aussi mon attention. D. dissimule mal son inquiétude, mais en quelques centaines de mètres, nous arrivons devant l’entrée principale du cimetière du Mont des oliviers (Har ha-zétim) .

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