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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1088

  • Retomber dans le chaudron gaulois…

    Retomber dans le chaudron gaulois…

    Avec quelques dizaines de siècles de retard, on comprend Jules César. Et surtout ses récriminations contre les habitants de la Gaulle…

    Après moins de deux semaines passées à 4000 km de Paris, je me remets dans le train-train quotidien et me rends compte que la France, ce si beau pays, ne parvient toujours pas à se mettre d’accord, à porter un juste regard sur les choses et les situations et à avancer en toute sérénité. Feu le président Georges Pompidou qui connaissait bien son pays (il était originaire du Cantal, la France profonde par excellence) savait de quoi il retournait lorsqu’il disait que «seul un homme casqué et botté serait en mesure de trancher le nœud gordien de la société française…» Et un autre homme politique, ayant complètement sombré dans l’oubli, celui-là, je veux dire Alexandre Sanguinetti (ancien secrétaire général de l’UDR, ancêtre du RPR et de l’UMP) qui disait en substance, ceci : «les Français rêvent de naître dans un pays où tout serait payé d’avance : depuis le berceau jusqu’à la mise en bière.»

    A peine rentré, de quoi me parle-t-on à la radio, à la télévision et dans les journaux ? De grèves, de grèves et encore de grèves… Et pourquoi donc ? Parce que les Français ne veulent pas admettre qu’il faut remettre de l’ordre dans les finances publiques, qu’ils doivent travailler plus et plus longtemps, qu’ils ont vécu au-dessus de leurs moyens et enfin, qu’ils sont comme les autres, en gros que l’exception française est un mythe éculé… Regardez l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Grèce et le Portugal, pour ne parler que de l’Europe, tous ces pays ont pris des mesures dans le même sens.

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  • LA LOGIQUE DU DÉVELOPPEMENT D’ISRAËL

    FIN DES CHRONIOQUES ISRÉALIENNES : LA LOGIQUE DU DÉVELOPPEMENT D’ISRAËL

    Cette expression «logique du développement» n’a pas été choisie au hasard. Je me souviens l’avoir lue dans le journal Le Monde au milieu des années soixante (au temps de ma bar-mitzwa) à propos d’une interview du président égyptien d’alors, Gamal Abd el Nasser. L’homme disait alors son inquiétude devant l’enracinement de l’Etat hébreu dans la région.

    C’était l’épque où les Arabes croyaient sincèrement pouvoir rejeter les juifs à la mer comme aimait à le dire le chef du Fatah de l’époque Ahmed Choukeiri depuis Beyrouth… Mais il n’était pas le seul ; Nasser lui-même ne se privait pas de telles bravades lorsqu’il voulait remonter le moral de ses troupes.

    Jusqu’au désastre de son armée, Nasser a cru, comme tous ses alliés arabes, qu’il arriverait un jour à rayer Israël de la carte. On connaît la suite. Aujourd’hui, même les dirigeants arabes les plus fantasques ne rêvent plus de cela, sachant bien que l’Etat hébreu atteint une telle puissance qu’il est indéracinable. Et le Hezbollah devrait s’en souvenir.

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  • COMMENT L’OPINION PUBLIQUE ISRAÉLIENNE VOIT LE PRÉSIDENT OBAMA…

    COMMENT L’OPINION PUBLIQUE ISRAÉLIENNE VOIT LE PRÉSIDENT OBAMA…

    Voilà un point qui a tout changé en Israël ! L’allié le plus fidèle, passant pour l’indéfectible soutien d’un pays menacé de toutes parts, qui se met soudain à formuler des exigences inacceptables, rend visite aux ennemis irréductibles d’Israël, leur tient un discours des plus conciliants et entend procéder à un total rééquilibrage qui n’ose pas dire son nom…

    Ajoutez à cela le second prénom du président et vous avez un tableau des plus sombres des relations actuelles entre les deux pays…

    Pourtant, le président Obama, sermonné par son parti, commence à refluer et à reconnaître qu’il a demandé à Israël de faire des concessions impossibles. Il a reconnu récemment devant des congressistes juifs des USA qu’il avait mis le pied dans un champ de mines et qu’il y avait laissé quelques plumes (sic !)… En Israël, cela est considéré comme un aveu, la reconnaissance d’une faute.

    Ram Emmnauel, le secrétaire général de la Maison Blanche (qui est, soit dit en passant, à la fois israélien et américain), est allé jusqu’à utiliser une expression anglaise particulièrement malvenue que je n’ose traduire. Il a dit, we screwed up( (on a complètement dé÷÷÷÷né)

    Mais il en faudra bien plus pour que les associations juives des USA soutiennes un tel président pour un éventuel second mandat. Il n’est pas même exclu que le parti démocrate demande à l’actuel locataire de la Maison Blanche de se retirer et d’investir un autre candidat. C’est que même les partisans juifs du parti démocrate ont été dépassé par l’ampleur de la protestation anti-Obama… car s’il y a un point sur lequel l’immense majorité de l’opinion publique américaine n’accepte jamais le moindre compromis,, c’est bien le soutien à Israël.

    A lire la presse israélienne, le mal est fait. Il est déjà trop tard.

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