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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1134

  • Les difficultés de la coalition en Afghanistan

    Les difficultés de la coalition en Afghanistan.

    Ce matin même, pris par une grande surcharge de travail, je pensais consacrer mon article quotidien aux difficultés de l’Etat major US en Afghanistan. Et voici qu’hélas, ce soir, on apprend que les insurgés ont tué six soldats de la coalition dont au moins un Français, capitaine qui encadrait avec un sous officier un groupe de soldats afghans.

    Hier, je relisais certains articles du Monde se faisant l’écho de critiques adressées à la stratégie US sur place. On y disait que les soldats US ne développaient pas une stratégie compatible avec le terrain sur place si avec la mentalité de l’armée afghane. Les Afghans, nous dit-on, n’ont pas l’habitude d’être inclus dans d’immenses corps de bataille avec appui aérien, artillerie lourde et haute technologie. Ils ont l’habitude faire partie de petits groupes, un peu comme des clans armés.

    Je pensais au président OBAMA qui pensait changer les choses avec des discours au lieu de faire la guerre là où hélés (trois hélas) il faut la faire.

    Je crains que les Républicains ne réussissent à retourner l’opinion US contre le président et son parti.

    Attendons la suite. Mais il est évident que les soldats de la coalition ne peuvent pas continuer à se faire tuer de la sorte.

  • LÉQUIPE DE FOUUT BALL DU TOGO doit rentrer chez elle

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    LÉQUIPE DE FOUUT BALL DU TOGO doit rentrer chez elle

    Le sport en général et le foot ball en particulier ne doivent pas transcender le reste du monde. Après l’incident meurtrier qui a tout de même fait deux morts à la frontière avec l’enclave du Cabinda, l’équipe togolaise ne saurait jouer un match alors qu’on enterre deux de ses membres et qu’on en opère d’autres dans ds hôpitaux d’Afrique du sud. Les joueurs sont passés à un cheveu de la catastrophe.

    Il est stupéfiant de voir qu’en Afrique, même les sportifs, même des joueurs innocents, peuvent servir de cible à de pseudo combattants pour l’indépendance de leur territoire.

    Ce qui est encore plus hallucinant, c’est l’attitude des autorités du foot ball africain et mondial. Au lieu d’annuler les matchs ou d’observer, au moins, un deuil de décence, on maintient tout, au motif fallacieux que l’on ne doit pas céder devant la terreur. Alors que ce sont des intérêts politiques et financiers qui sont en jeu.

    En tout état de cause, l’Angola a failli à ses devoirs en ne protégeant pas comme il fallait des visiteurs sur son territoire. Quant aux autorités du foot ball, elles seraient bien mieux inspirées en remettant à plus tard les épreuves.

  • L’ENTRÉE AUX GRANDES ÉCOLES : ÉLITISME RÉPUBLICAIN OU SÉGRÉGATION SOCIALE ?

    L’ENTRÉE AUX GRANDES ÉCOLES : ÉLITISME RÉPUBLICAIN OU SÉGRÉGATION SOCIALE ?

    Un récent débat eut lieu qui pourrait bien modifier la socio-culture de la France et surtout l’origine des membres de sa classe dirigeante. Il s’agit tout simplement d’introduire un quota (le mot est important) d’élèves boursiers dans les grandes écoles.

    Il faut savoir que l’une des particularités de l’enseignement supérieur en France est la distinction existant entre les universités d’une part et les grandes écoles ou grands établissements, d’autre part. Comme les Français sont très attachés à l’égalité (qu’ils confondent parfois avec l’égalitarisme) ils souhaitent que leurs enfants fréquentes une forme ou une autre de l’enseignement supérieur. Et c’est une très bonne chose.

    Mais voilà, cette démocratisation de l’enseignement supérieur ne doit pas se faire aux dépens de la qualité. C’est le paradoxe dans lequel ont vécu tous les ministres successifs de l’éducation nationale.

    Aujourd’hui, c’est ce débat qui ressurgit avec les réactions opposées des uns et des autres : qui va trancher ce nœud gordien ?

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