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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1132

  • LE PAPE BENOÎT XVI ET LES JUIFS : LE DRAPIER DES LANCIERS ?

    LE PAPE BENOÎT XVI ET LES JUIFS : LE DRAPIER DES LANCIERS ?

    Le Moyen Age connaissait une sorte de danse qui a totalement disparu. Elle s’appelait le drapier des lanciers et consistait à demander aux danseurs de faire un pas en avant et trois pas en arrière !

    C’est exactement ce que pensent de nombreux dirigeants de communautés juives dans le monde. Ayant moi-même été durant 16 ans le numéro deux d’une grande institution juive, j’ai pu mesurer le dissentiment qui gagne les sphères dirigeantes de cette communauté, sans même compter l’Etat d’Israël où les relations d’Etat à Etat sont certes correctes mais où les grincements de dents des suvivants de l’Holocauste ne sont pas rares : on en a même entendu dire que si le pape Pie XII, dont la canonisation est l’ordre du jour, avait un tant soi peu manifesté sa réprobation, des familles entières, englouties par la Shoah, auraient pu être sauvées…

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  • GOD BLESS AMEIRCA

    GOD BLESS AMEIRCA

    Oui, Dieu bénisse l’Amérique. Quand on voit les aides massives mises en route pour soulager l’affreuse épreuve des pauvres Haïtiens, victimes du tremblement de terre, on ne peut qu’invoquer les bénédictions divines sur cette grande nation. Dans leur malheur, les habitants de Port au Prince ont tout de même un peu de chance : s’ils s’étaient trouvés au fin fond de l’Afrique ou de l’Asie, c’eut été bien plus difficile de leur venir en aide. Et là ils se trouvent à quelques encablures des USA. L’aide promise et déjà engagée, doit être massive. La secrétaire d’Etat a tout interrompu pour coordonner les envois d’aide humanitaire. Et c’est très bien ainsi.

    On considère la générosité des USA comme acquise. Comme on dit en anglais, we take it for granted ! Mais rien à part leurs valeurs sacrées, ne les oblige à agir de la sorte. Et souvent, l’anti-américanisme prospère, alimenté par je ne sais quelle jalousie ou envie.

    Je me demandais souvent comment un tel peuple pouvait se permettre d’imprimer sur ses billets de banque : en D- nous avons confiance (nous croyons). In God we trust. Alors que cs billets qui avaient financé tant de guerres, fomentés tant de coups- d’Etat étaient souillés du sang d’innombrables victimes. J’avais tort. Certes, ce ne sont pas des nages, ils ne sont pas désintéressés, mais heureusement que nous les avons

    Vive l’aide et la solidarité internationales. ET bravo à tous les sauveteurs sur place, en particulier aux équipes françaises qui ont déjà des décombres bien des gens.

  • L’ apport de l’islamologie européenne des XIXe -XXe siècles (Abraham Geiger, Salomon Munk,,Moritz Steinschendier, Ignaz Goldziher , Bernhard Heller et Georges Vajda)

    sur L’ apport de l’islamologie européenne des XIXe -XXe siècles (Abraham Geiger, Salomon Munk,,Moritz Steinschendier, Ignaz Goldziher , Bernhard Heller et Georges Vajda)

    Remarques préliminaires

    Comme tout ce qui touche à l’islam, sa religion et sa culture, sont devenus des sujets de polémique ou conduire à des malentendus, il convient de définir d’emblée de quoi nous voulons parler. En France, jusqu’à une époque récente, on parlait d’orientalisme ou d’études oreintales et de langues rares. C’était un véritable fourre-tout : l’hébreu, l’arabe, le chinois, le japonais et que sais je d’autre, faisaient partie des langues dites rares.

    On verra dans la suite de nos développements que la naissance et le développement de ce que l’on nommait jadis l’orientalisme véhiculait un certain nombre de préjugés et d’attitudes mentales qui n’avaient rien à voir avec d’authentiques caégories scientifiques. Au cours du XIXe siècle, l’expansionisme européen s’est appuyé sur les travaux des savants orientalistes pour faciliter les conquêtes coloniales et les jusfifier a posteriori.

    Ces remarques font malheureusement partie de cetete entrée en matière, même si, par la suite, il s’est trouve des orientalistes avec une véritable éthique de savants qui ne voulaient pas d’une présence sur le terrain et encore d’une conquête et d’un occupation, mais qui favorisaient pour l’Europe un rôle d’expertise et de conseil. L’Histoire a suivi une autre voie. Quand on pense que l’on fit traduire l’introduction à l’ œuvre d’Ibn Kahldoun (131-1406) en français la Muuqadima l’Histoire des civilisations, pour trouver la meilleure gouvernance possible des Arabes colonisés d’Algérie… on se frotte les yeux. Ce qui n’entame en rien la grandeur du sage musulman qui passe pour le fondateur de l’histoire des civilisations.

    Don cette appellation d’orientalisme, à manier avec précaution, est précédée de toute une histoire qui n’est pas toujours dépourvue de préjugés et d’arrière-pensées, reliées à l’expansionnisme européen et à la colonisation du monde musulman (empire ottoman et Afrique du nord, sans oublier le proche Orient) au cours du XIXe siècle et au début du XXe.

    Nous y reviendrons dans la discussion de la controverse entre Edward Said et Bernard Lewis autour de l’orientalisme.

    Nous allons donc envisager une série d’auteurs de premier plan qui ont travaillé sur l’islam et qui étaient des Allemands ; certains d’entre eux, même venus en France, étaient de culture allemande. Or en Allemand, on dit, certes, Orientalistik, mais aussi, depuis peu, Islamkunde pour islamologie.

    Abraham Geiger, Moritz Steinschneider, Salomon Munk, Bernhard Heller, Ignaz Golziher, Alexandre Altmann, Georges Vajda.

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