OUR OU CONTRE L’ÉMISSION DE LAURENT RUQUIER : ON N’EST PAS COUCHÉ…
Même les intellectuels et les penseurs ont le devoir de se distraire et de rire en famille. Cela fait partie du lien qui nous unit à l’épouse et aux enfants, étant entendu que la pire des choses pour un philosophe est de se prendre au sérieux.
Hier soir, donc, après un excellent concert de musique classique (entre autres, La jeune fille et la mort) au CID de Deauville, nous sommes revenus juste à temps pour regarder l’émission de Ruquier qui fêtait sa centième diffusion. Difficile de risquer une analyse complète du phénomène lui-même car on pourrait, non sans motif, s’interroger sur la prolifération de telles émissions et sur leur succès… Mais c’est ainsi : le stress, le travail de plus en plus en prenant, des conditions qui vont en se durcissant, expliquent, peut-être, que nous soyons tous enclins à suivre ce genre de choses qui nous font penser à rien.
Vu de la place Victor-Hugo - Page 1236
-
Moïse, Platon, Aristote et Laurent Ruquier
-
ALGERIE, LES LEçONS D'UN SCRUTIN
ALGERIE : RETOUR SUR UNE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE
Les dés sont jetés, si je puis dire, et les résultats sont là, comme prévu : élection dès le premier tour à 90* avec un taux de participation de plus de 74%. La cause est entendue. Essayons à présent de rendre juste et vertueux ce qui l’était un petit peu moins. Je veux dire que le président Bouteflika est là et il faut travailler avec lui pour ne pas injurier l’avenir -
CES SALARIÉS QUI SÉQUESTRENT LEURS PATRONS OU LEURS CADRES…
CES SALARIÉS QUI SÉQUESTRENT LEURS PATRONS OU LEURS CADRES…
Depuis quelques semaines, il se passe des choses étranges dans le monde du travail en France. En raison des effets dévastateurs de la crise, des entreprises, voire des usines entières mettent la clé sous la porte et licencient leurs employés qui y travaillaient parfois depuis de très nombreuses années. Perdre son travail, devoir quitter sa région, se recycler alors qu’on est à très peu d’années du départ en retraite, est horrible et insupportable… Mais est-ce que cela permet de violer la loi, de séquestrer son patrons ou ses cadres durant des jours entiers et de ne les relâcher qu’après avoir obtenu satisfaction ? Est-ce que le désarroi que nous comprenons, qui est humain, peut excuser que l’on se laisse aller à un comportement coupable ? En d’autres termes, tous les moyens sont-ils bons pour arriver à ses fins ?