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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1319

  • SŒUR EMMANUELLE N’EST PLUS…

     

    SŒUR EMMANUELLE N’EST PLUS…
        Le femme qui fréquentait toujours avec une grande joie nos plateaux de télévision et nos sudations de radio n’est plus. Elle s’est étiente hier , presque centenaire, toujours avide d’aider, de se porter au secours de l’autre, qul qu’il fût, peu importaient sa religion, sa couleur de peau etc… Une vraie disciple du Christ, cette femme issue de la bourgeoisie belge du début du XXE siècle.
        Le philosophe judéo-français Emmanuel Levinas  (quelle coïncidence, ils portent tous deux le même prénom !) parlai d’une très belle expression qui résume, selon moi, fort bien, l’attitude de sœur Emmanuelle : le souci des autres.
        Oui, le souci des autres ! C’est le plus bel aspect de la religion catholique ou chrétienne, malgré les croisades, les conversions forcées et tant d’autres choses qui n’émanent pas de l’amour prôné par l’Evangile.
        Vers la fin du XIXe siècle en Allemagne, certains théologiens catholiques et évangéliques parlaient du Sozialchristentum, du christianisme social, qui faisaient de cette grande religion un mouvement animée d’une vision et porteur d’un projet de portée universelle .
        Ce que sœur Emmanuelle incarnait, c’était cette doctrine de l’entre aide, du secours porté aux plus faibles.  A ce titre, elle appliquait les exhortations des grands prophètes du VIIIe siècle avent l’ère chrétienne, Amos et Isaïe notamment, ce dernier recommandant de tendre sa nourriture à l’affamé, de vêtir celui qui est dénudé etc… Bref de voir en l’Autre un autre soi-même.
        Au lendemain de la seconde guerre monde mondial, en réfléchissant sur l’essence de son propre moi, alors que sa famille avait été exterminée en Lituanie, Lévinas dira : mon moi, ce sont les autres.  Cette phrase est tellement utopique au point d’en devenir inapplicable ! Mais elle est si belle…
        Cette femme voyait en l’Autre un autre moi-même, sur le visage duquel on pouvait discerner et lire les lignes de reconnaissance de la créature de Dieu.
        On ne peut qu’implorer le Seigneur pour qu’il accueille dans sa miséricorde infinie l’âme de la défunte. Son œuvre lui survivra.
     

  • ISRAÊL ET LA FRANCOPHONIE

     

     

    ISRAÊL ET LA FRANCOPHONIE
        Un sommet se tient ces jours ci à Québec et il a pour objet la francophonie. Cette  solidarité entre les peuples ou les nations dont l’une des langues est le français souffre pourtant une exception des plus inexplicables et des plus injustifiables : l’absence, voire le rejet d’Israël, dû à la politique agressive du Liban qui considère qu’Israël ne saurait faire partie d’une telle organisatrice alors que  20% de la population d’Israël (au bas mot) parle le français.
        En effett, du nord au sud, de Dan à Beershéva, vous pouvez demander votre en français. Une ville comme Natanya ne parlait que le français jusqu’à l’arrivée des juifs russes qui ont modifié l’équilibre linguistique. Il en allait de même d’une ville portuaire comme Ashdod où le français régnait en maître absolu jusqu’à il y a peu d’années.
        Il faut faire cesser cette anomalie qui consiste à rejeter Israël de l’union de la francophonie.. Un Etat comme Israël a tout à fait sa place dans une telle association.  Il est d’ailleurs étonnant de voir le Liban suivre une telle politique de refus et de rejet, lui qui se veut précisément une mosaïque de peuples et de cultures et qui se disait, il y a peu, la Suisse du Moyen Orient. Or, justement, la Confédération Helvétique pratique plusieurs langues et est un modèle d’ouverture et d’esprit conciliant.
        Le petit Liban qui est hélas au bord de la désintégration devrait savoir  où se situe son intérêt bien compris. C’est-à-dire dans le camp des démocraties occidentales et du dialogue ds cultures authentiques.
     

  • DOMINIQUE STRAUSS-KAHN

     

    DOMINIQUE STRAUSS-KAHN…
        En écoutant hier ou avant-hier les démêles à la professionnels et sentimentaux d’un homme que j’admire, en l’occurrence l’ancien ministre français Dominique Strauss-Kahn, je ne parvenais pas à maîtriser ma colère et mon étonnement. Sans me faire le défenseur des relation sentimentales extra-conjugals, je considère que le puritanisme et la pudibonderie des mœurs américano-protestantes ne sont pas de saison. Et je pense notamment à Gary Hart, beau candidat à une investiture pour l’élection présidentielle, qui perdit toutes ses chances car on le surprit un matin, sortant du domicile d’une femme, fort bien de sa personne, mais qui pratiquait un amour tarifé… Exit Gary Hart, donc, même si les USA avaient par là même perdu un candidat de qualité.
        Pour Dominique Strauss-Kahn, je suis en colère car c’est un homme de grand talent, promis à un brillant avenir et qu’il vient de compromettre assez sottement en cédant à des tentations… Ses détracteurs diront même que ce n’est pas la première fois.
        Que l’on me comprenne bien : je ne suis pas en train de donner une leçon de morale, je ne suis pas en train de m’immiscer dans la vie privée d’un homme que je respecte, je note simplement qu’au moment où Dominique Strauss-Kahn a un rôle immense à jouer pour contribuer au sauvetage de l’économie mondiale en qualité de Directeur général du Fonds Monétaire International, le voilà englué dans une affaire sordide…
        Me permettra-t-on une petite réflexion quelque peu désabusée ? Notamment sur les hommes politiques de tous niveaux et l’attrait irrésistible que présente pour eux le corps des belles femmes ?
        Comment des hommes mûrs, ayant vécu –et largement- les plaisirs de l’amour et du sexe, peuvent-ils, même arrivés à un tel niveau de responsabilité, oublier leur dignité, leurs liens familiaux pour se compromettre de la sorte ? Je sais bien que l’amour que l’on ressent pour une femme est fort, voire violent ; mais il s’agit d’amour et non de lubie sexuelle. Cela peut arriver si l’on rencontre soudain, et de manière inattendue, l’homme ou la femme de sa vie, mais cela ne doit pas se transformer en habitude. Enfin, il me semblait que l’on devait séparer le travail du reste…
        J’espère cependant que les Américains n’auront pas la tête de D. Strauss-Kahn et qu’aucune irrégularité administrative ou financière n’a été commise. Pour le reste, je pense qu chacun d’entre nous est jugé par ses actes.