CES GENS QUI OSENT SIFFLER LA MARSEILLAISE
Ce n’est pas la première fois que cela se produit au stade de France qui se trouve dans un département un peu particulier, la Seine Saint-Denis : au cours d’un match de foot-ball entre la France et un pays arabe des rives de la mer Méditerranée, les supporters majoritaires, issus de ces régions là ou simplement maghrébins, se permettent de siffler l’hymne national français. Et bien évidemment, c’est toujours la France, cette ancienne métropole,à à la fois haïe et secrètement adulée, qui l’emporte.
Cette attitude, assez inqualifiable, pose une série de questions et de problèmes. D’abord, aucun pays, aucune population ne peut admettre d’être sifflée chez elle au cours d’un match de foot-ball lors que son hymne national est joué. Ensuite, les spectateurs qui sifflent ainsi l’hymne en lequel toute une nation se reconnaît, pose gravement le problème de leur intégration où ils ont choisi de vivre, du système éducatif, médical et d’une foule d’avantages et de droits, absolument inconnus dans tant d’autres pays.
Cette attitude renforce évidemment l’assise politique de partis désireux de laisser la France aux Français, en une phrase, refusant toute idée d’intégration pour ceux et celles se reconnaissant dans une socio-culture française où la femme est l’égale de l’homme, où la laïcité est la règle et où l’exclusivisme religieux est banni.
Nous pensions que ces gens avaient retenu la leçon lorsqu’ils avaient déjà sifflé l’ancien Premier Ministre de l’époque, M. Lionel Jospin… On se souvient alors du score d’un certain Jean-Marie Le Pen au premier tout de l’élection présidentielle.
Pour intégrer une population, il faut que celle-ci ait un minimum de conscience claire de ses objectifs, et aussi, une certaine intelligence politique. A défaut, elle risque de se trouver face à un ministère de l’identité nationale.
Vu de la place Victor-Hugo - Page 1322
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CES GENS QUI OSENT SIFFLER LA MARSEILLAISE
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UN JOUR ENTRE LES JOURS
UN JOUR ENTRE LES JOURS
Mardi 14 octobre 2008. Un jour comme tous les autres jours : le premier jour de la fête juive des cabanes, l’indice Nikkei des bourses asiatiques fait un bond de 14 points, du jamais vu, surtout les dépressions à répétition de ces derniers jours. Guillaume Depardieu est mort à l’hôpital de Garches, terrassé par une terrible pneumonie et venait d’être rapatrié de Roumanie… Un coureur autrichien du Tour de France, un bon grimpeur, est accusé de s’être dopé à je ne sais quelle substance. Résultat : on l’exclut de la compétition…
Et ainsi, à l’avenant. Des nouvelles, des nouvelles, d’importance et d’impact divers, des nouvelles qui étonnent les uns, laissent indifférents les autres.
Des réactions, aussi : le monde de la finance (et le monde, tout court) semble ne plus retenir son souffle, après l’injection de ous ces milliards, les marchés consentent enfin à remettre l’économie mondiale en marche. Le plan Sarkozy a été finalement plus performant que le plan Paulson et je pense qu’aujourd’hui, l’équipe du président Bush doit se mordre les doigts d’avoir laissé la banque Lehman Brothers aller à la faillite. C’était par cela qu’il fallait commencer : assurer et garantir les prêts interbancaires.
Il est encore trop tôt pour tirer les enseignements de tout ce que nous venons de vivre. Mais ceux qui pensent refonder le capitalisme ont raison mais ils auront fort à faire. Cela me fait penser à ceci : lorsque des collectionneurs s’en vont répétant qu’il veulent un Matisse, un Manet ou un Picasso à un bon prix, ils l’ignorent peut-être mais ils encouragent certains fâcheux à organiser des opérations délictueuses pour mettre à disposition une magnifique œuvre d’art à un prix dérisoire. La même chose se produit lorsque les banquiers promettent un rendement de 8 à 10% sur des produits financiers… C’est impossible ! Mais ils l’ont fait. Avec les résultats que l’on sait.
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LES TROUBLES DE SAINT-JEAN D’ACRE (AKKO)
LES TROUBLES DE SAINT-JEAN D’ACRE (AKKO)
La ville d’Akko, Saint-Jean d’Acre selon les croisés, la ville dont les murailles résistèrent à Napoléon Bonaparte, a été secouée de violents troubles interconfessionnels, à la suite de la provocation d’un arabe israélien qui n’a rien de mieux à faire que de se promener à bord de sa voiture, la radio à fond, dans le quartier juif en prières la veille de kippour… Le sang des jeunes juifs de la ville, une ville où subsiste un petit tiers d’Arabes israéliens, ne fit qu’un tour : le véhicule du coupable fut dûment caillassé et l’homme laissé pour mort… Ce qui n’était pas vrai.
Mais la rumeur mena une centaine d’Arabes dans centre ville où ils se mirent à tout casser. Ce qui provoqua une réaction musclée de la police et des garde-frontières d’Israël. On imagine la suite. Vague d’arrestations et réactions indignées des uns et des autres.
Un député arabe ainsi qu’un ministre arabe israélien ont ramené le calme surtout après l’Arabe coupable s’était excusé et avait affirmé qu’il ne récidiverait jamais plus.
La plus tragi-comique dans toute cette affaire, c’est la réaction du terroriste du Hamas à Gaza qui parla de protéger ses frères «soumis à l’occupation et à l’oppression israéliennes»… Ce que ce brave homme ne sait pas, c’est que ces Arabes israéliens ne changeraient pas de nationalité pour tout l’or du monde, conscients qu’ils sont de l’ordre démocratique qui règne en Israël et nulle part ailleurs dans le monde arabe.
Au fond, telle est la leçon des troubles d’Akko