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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1321

  • CES GENS QUI OSENT SIFFLER LA MARSEILLAISE III

     



    CES GENS QUI OSENT SIFFLER LA MARSEILLAISE III
        Si je reviens sur cette épineuse question, c’est bien en raison des mesures préconisées à l’encontre de tels agissements. Celles-ci, émanant des plus hautes autorités de la République ont suscité des réactions controversées.
        Les plus hautes autorités de l’Etat parlent d’évacuer les stades et d’interrompre les rencontres sportives si des sifflets troublent l’exécution des hymnes nationaux. A quoi, les autres répondent que seul l’arbitre dispose de ce pouvoir et qu’il n’est pas question que la politique interfère dans les affaires sportives. D’autres préconisent des interdictions de stades, un peu comme dans les casinos ou les cercles de jeux…  D’autres enfin, et c’est là-dessus, que j’insisterai ce matin, conseillent d’éviter certains partenaires (entendez les pays arabes et de la Méditerranée), en gros de bien choisir ces partenaires. Ah, j’oubliais, d’aucuns proposent même d’éviter le Stade de France au motif que son emplacement est propice à de tels débordements. Entendez par là en langage clair, que la composition sociologique de ce département, le 9-3, rend aléatoire le respect des règles sportives : à savoir, que le meilleur gagne et l’arbitre est le seul maître du jeu.
        Le problème, c’est que c’est le président de la Fédération Française qui préconise de bien choisir ses futurs partenaires. Il a raison, sans doute. Mais en préconisant cela, il enfreint l’une des vocations fondamentales du sport : rapprocher les hommes, les aider à se dépasser sans se combattre, mais en se combattant soi-même, en allant au bout d’eux-mêmes.
        Y a t—il d’autres façons de faire ? Je pense sérieusement que l’Etat a un peu démissionné devant les casseurs. Après mai 1968, le gouvernement de Chaban-Delmas avait voté la loi anti-casseurs et force est restée à la loi. Nous devrions nous orienter dans deux directions : dispenser des cours d’éducation civique, dans les écoles, à la radio et même à la télévision, d’une part, et développer des mesures répressives, d’autre part, pouvant aller jusqu’à  la privation d’allocations familiales, voire même l’expulsion.
        Je suis sûr que la majorité des gens souhaite vivre en paix et dans le respect des lois de ce pays et de l’Europe.
     

  • EST-CE QUE LA CRISE REPART ?

     

     

    EST-CE QUE LA CRISE REPART ?
        Cette descente aux enfers n’aura-t-elle pas de fin ? On a renfloué les banques, garanti les prêts interbancaires et maintenant on prend des mesures pour relancer l’économie. Et voici que les bourses chutes de 5 à 7 % Mais que faut-il faire pour enrayer ces baisses ?
        Les spécialistes nous disent gravement que la purge n’est pas encore finie, qu’il reste encore des produits toxiques dans l’organisme économique etc…  On serait tenté de dire qu’en raison de l’étendue et de la gravité de cette crise, il n’y a plus de spécialiste qui tienne.
        Allons nous, pouvons nous refonder le capitalisme ? Nous l’espérons. Allons nous le rendre plus éthique ou, plus modestement, moins inique ? C’est moins sûr.
        Considérons quelques aspects de la vie quotidienne où le système bancaire joue un rôle crucial : une famille s’agrandit et cherche un nouveau logement plus spacieux que le précédent. La spéculation immobilière est si frénétique dans les grandes villes que cette famille ne pourra réaliser son vœu qu’au prix d’un endettement à vie… Est-ce normal ? N’est-ce pas un droit opposable (comme on se plaît à le dit aujourd’hui) que de pouvoir résider près de son lieu de travail ? On est hélas loin du compte.
        Le problème, c’est que pour changer il faut des lois imposées, la nature humaine ne pouvant se réformer d’elle-même. Or, s’il y a un domaine réfractaire au dirigisme et à l’encadrement, c’est bien celui de l’économie.
        On n’en sort pas. Le Psalmiste dit bien : je lève mes yeux vers les montagnes, mais d’où me viendra-t-on en aide ? Mais optons plutôt pour Jean de La Fontaine : aide-toi et le ciel t’aidera.
     

  • CES GENS QUI SE PERMETTENT DE SIFFLER LA MARSEILLAISE II

     

     

    CES GENS QUI SE PERMETTENT DE SIFFLER LA MARSEILLAISE II
        En écrivant ce matin, dès la première heure, mon papier sur les sifflets de l’hymne national français, il n y avait pas encore cette levée de bouclier qui est, somme toute, naturelle et prévisible. Ceux qui ont procédé à la lecture attentive de ce papier ont dû remarqué que tous les ingrédients y étaient pour dénoncer des comportements irresponsables de la part de personnes, désireuses de faire imploser la socio-culture française qui a toujours ambitionné une chose à travers les siècles : donner aux populations qui composent la France une conscience commune et un but commun. C’est la définition moderne de la nation qui s’articule non point autour de la religion autour d’un clan, mais d’une république, animée de valeurs fondées sur une vision commune des choses et de la vie.
        On entend de ci, de là des voix s’élever pour dire que la France n’a pas assez donné à cette catégorie particulière de gens venus chercher du travail, de la sécurité et de la dignité sur son sol. Je trouve cet argument irrecevable et perclus d’ingratitude : ces irresponsables qui ont copieusement hué l’hymne national n’auraient jamais pu le faire dans les pays qui les ont vu naître ou leurs pères. Je rappelle que nous commémorons un anniversaire de 1988 dans un pays riverain de la Méditerranée où des émeutes furent réprimées dans le sang… Dieu soit loué, même si une centaine de policiers fut blessée dans les banlieues parisiennes l’an dernier, aucun policier n’a dégainé pour abattre ses agresseurs.
        Il faudra pourtant prendre ce problème à bras le corps. Ceux qui ne veulent pas s’assimiler à la belle et grande socio-culture française peuvent partir. On ne les chasse pas mais nul ne les retient.
        Vous avez entendu parler de ce tournage de film avorté à Montfermeil où un cinéaste, pourtant ouvert et de gauche, a subi de graves dommages de sa production (dix voitures incendiées durant la nuit !!), ce qui pousse à délocaliser le film.
        On se demande parfois avec quel organe ces gens pensent. L’Etat fait tout pour désenclaver le 9-3, pour que le travail soit présent dans toute l’étendue du territoire, même dans les zones peu fréquentables.
        La France est une grande nation, elle est ouverte et généreuse mais elle possède aussi une police, une armée et un système judiciaire. S’il le faut, elle le montrera.