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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1320

  • LA SITUATION DES CHRÉTIENS D’IRAK

     

    LA SITUATION DES CHRÉTIENS D’IRAK
        La situation des chrétiens d’Irak s’aggrave de jour en jour, notamment celle des habitants de Mossoul où quelques uns viennent d’être tués, probablement par al-Qaida. C’est inacceptable et ce n’est pas la première fois. D’ailleurs, les communautés religieuses, notamment islamiques et autres, se sont déclares solidaires des chrétiens du pays et appellent à les défendre et à les protéger.
        Mais c’est un peu tard car des dizaines de familles, soucieuses de protéger la vie de leurs enfants, se sont réfugiées dans des églises et des presbytères où la Croix Rouge pourvoit à leur subsistance.
        Nous nous félicitons de la chute du terrorisme en Irak et de l’affaiblissement d’al-Quaida dont les membres sont régulièrement neutralisés par l’armée américaines. Mais cela ne suffit pas : le gouvernement irakien doit leur accorder une protection spécifique. Il faut savoir que ces communautés chrétiennes d’Orient sont les plus anciennes au monde.
        Quand j’étais professeur à l’Université de Heidelberg, j’avais eu pour étudiant un tout jeune homme qui était un Chaldéen d’Irak. Il était très curieux de tout, découvrait un monde absolument nouveau pour lui, parlait un allemand rocailleur et malgré sa petite taille trapue et ses cheveux bouclés suscitaient un puissant intérêt chez les belles  étudiants allemandes Il égayait mes cours par ses questions toujours étonnantes mais disposaient de connaissances linguistiques étonnantes. Comme il parlait ce chaldéen des chrétiens d’Irak, il comprenait bien l’araméen qui a donné naissance à son dialecte, et, par voie de conséquence, maîtrisait mieux et plus vite que les autres, l’hébreu… C’était une jeune homme qui savourait visiblement l’opportunité de s’instruire et d’apprendre à connaître les autres…
        C’est la vie de jeunes êtres comme lui qu’il convient de sauver. C’est un devoir. Mais hélas, la communauté internationale a d’autres préoccupations, notamment la crise financière…
     

  • LA GUERRE DU HOUMOUS AURA-T-ELLE LIEU ?

    LA GUERRE DU HOUMOUS AURA-T-ELLE LIEU ?
        L’actualité nous réserve parfois des surprises pleines d’humour. En regardant BFM TV ce matin pour rédiger mes articles, j’entends qu’une nouvelle guerre entre Israël et le Liban se prépare à l’horizon… Surpris par cette nouvelle inattendue et inquiet pour l’avenir du pays du Cèdre si un nouveau conflit l’opposait à l’Etat juif, j’écoute que cette guerre ne porte ni sur un territoire ni sur le terrorisme du Hezbollah mais sur le… houmous et le caviar d’aubergine…
        Mon sang de philosophe ne fit qu’un tour ! Une guerre pour du houmous, on aimerait voir tous les jours !! Eh bien, voici de quoi il s’agit : les Libanais qui font de la purée de pois chiches un plat national (délicieux mais qui fait grossir et qui fait le charme, il faut le reconnaître, de beautés orientales) reprochent à Israël de les avoir supplantés dans l’exportation de cette denrée, ce qui leur coûterait au bas mot quelques millions de dollars chaque année… Nos amis Libanais réitèrent la même plainte au sujet du caviar d’aubergines : décidément, les Juifs ne respectent rien, disent-ils, ils nous prennent tout !
        Les procureurs libanais étaient leur juridique en rappelant qu’ils mangeaient et consommaient du houmous bien avant la naissance d’Israël… Diable ! Heureusement qu’ils ne remontent pas au roi Hiram et au roi Salomon qui étaient en affaires, notamment pour le bois du Liban nécessaire à l’érection du Temple de Jérusalem…
        Il me faut proposer un compromis à défaut d’une solution : rendez vous compte si le Herbollah s’emparait de l’affaire et en profitait pour lancer une nouvelle guerre, celle du houmous… Du coup, les missiles tirés seraient chargés de bon houmous libanais, Israël serait submergé par les pois chiches. Et du coup, les généraux de Tsahal seraient contraints de riposter. A mon avis, ils lanceraient une nouvelle campagne éclair dont le nom de code serait (selon moi) :  balancez la purée.

  • LES SUICIDES DANS LES PRISONS FRANCAISES…

     

    LES SUICIDES DANS LES PRISONS FRANCAISES…
        On annonce  ce matin la découverte du décès par suicide d’un jeune détenu à la prison de Strasbourg. Le détenu, pourtant surveillé intensément par les gardiens, a utilisé les lacets de ses chaussures pour mettre fin à ses jours. Nous ne voulons pas connaître les raisons de son incarcération, ce que nous retenons pour demander que cela change, ce sont les conditions qui conduisent les prisonniers à ce désespoir.
        Je pense que c’est le troisième suicide enregistré en quelques semaines. C’est beaucoup. Certes, il y eut la tentative de suicide, hélas, aboutie, d’un jeune détenu dans cette même prison de Strasbourg où il venait d’être transféré. C’est triste. Mais il faut savoir que certains détenus tentent (je dis bien tentent ) de mettre fin à leurs jours pour attirer l’attention de l’administration pénitentiaire sur leur cas ou simplement bénéficier d’un régime moins rigoureux. C’est humain, mais cela peut induire les autorités pénitentiaires à croire que la situation n’est pas dangereuse et que les choses peuvent en rester là. Le problème –et comment- c’est que l’on ne sait pas doser le danger lorsqu’on joue avec sa vie… Le résultat, nous l’avons sous les yeux !
        La population européenne a tendance à vieillir, c’est ce que j’ai lu sous la plume d’un sociologue connu. Et comme toute population vieillissante, elle a tendance à céder à un «délire sécuritaire» (l’expression n’est pas de moi). Ce que voyant, elle réclame des peines de prison de plus en plus lourdes pour ces délinquants qui menacent sa sécurité, et parfois même son existence.
        Personnellement, je suis partisan de la tolérance zéro. On a, au cours des dernières années, fait preuve de trop de laxisme. Ce n’est pas bien. Mais ce n’est pas bien de transformer les prisons en mouroir ou en lieu de désespoir. Il faut donc, tout en réprimant, préparer à la réinsertion, à l’exception, bien sûr, de malfrats dangereux ayant du sang sur les mains. Il y a hélas, aussi une délinquance juvénile où, à à moins de 18 ans, vous totalisez des dizaines de crimes et délits… Que faire dans ce cas ? J’avoue être sans recours .