RUSSIE ET GÉORGIE : DE LA FORMIDABLE POSITIVITÉ DU NÉGATIF… III
Le grand philosophe allemand Hegel, qui occupait à lui seul, toute la scène philosophique universitaire de Berlin jusqu’en 1932, date de sa mort, a écrit un certain nombre d’ouvrages fondamentaux dont La phénoménologie de l’esprit et la Philosophie de l’Histoire. Il a notamment développé la dialectique qui porte son nom, la dialectique hégélienne. Tous les élèves bacheliers se souviennent de la formule suivante : l’être s’oppose au néant mais combinés l’un avec l’autre ils donnent le devenir. C’est-à-dire que même les couples les plus antithétiques peuvent ne pas être stériles et donner quelque chose qui n’est pas eux mais porte une partie d’eux…
De cette dialectique, Hegel a déduit une formule devenue célèbre, la formidable positivité du négatif. Qu’est-ce que cela signifie ? Simplement que certains événements négatifs ou désagréables peuvent avoir des conséquences positives…
Et j’en arrive enfin à mon sujet après ce petit préambule que je prie les non-philosophes d’excuser, mais il était indispensable pour mon propos.
En réagissant sauvagement à l’action menée par le président géorgien, les Russes ont conduit l’UE et les USA à se mettre d’accord pour intégrer la Géorgie au sein de l’OTAN. Second élément, encore plus crucial que le premier : la direction politique russe a montré son vrai visage et jeté une lumière crue sur les visées de Vladmirir Poutine qui se prépare, après le petit intérim de M. Medvedev à réinvestir son bureau au Kremlin. Franchement, avons nous un intérêt quelconque à faire confiance à quelqu’un qui ne respecte la signature de son pays, qui jette en prison des opposants politiques et les spolie sauvagement ?
Cet homme se trompe d’époque. N’oublie pas sa formation et ses fonctions premières : honorable correspondant du KGB en RFA où il a d’ailleurs acquis les rudiments de la langue allemande.
Les oligarques du Kremlin qui savent leur vulnérabilité face à l’Occident ne vont pas tarder à lui faire entendre raison Mais dans l’intervalle que se passera-t-il ?
Eh bien ! la formidable positivité du négatif accomplira son effet…
Vu de la place Victor-Hugo - Page 1365
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RUSSIE ET GÉORGIE : DE LA FORMIDABLE POSITIVITÉ DU NÉGATIF… III
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LA RENTREE EN FRANCE
LA RENTREE EN FRANCE
Comme nous laissions entendre dans la précédente note, le Premier Ministre François Fillon a soigneusement évité le terme de récession lui préférant –et on le comprend- celui de ralentissement de la croissance, de l’activité et de l’expansion. Question de terminologie car aucun gouvernement ne souhaite se voir enveloppé dans une ambiance économique morose. Les Français sont des abonnés à la délectation morose, ne leur en donnons pas une toute prête.
Ce qui est plus préoccupant, c’est le pouvoir d’achat bien que les prix n’aient pas tellement augmenté pour les fournitures scolaires des enfants.
Ici, en Normandie, j’ai acheté à ma fille qui entre en classe de troisième, un assez joli cartable sac à dos à un prix raisonnable ; et en plus, c’est elle-même qui l’a choisi ! Par ailleurs, les prix de l’essence à la pompe sont à la baisse : 1€ 36 alors que la semaine dernière on était passé à 1€48, voire plus à plus.
Le Premier Ministre a insisté sur la nécessité de poursuivre les réformes sans mettre en œuvre un soi-disant plan de relance dont on n’a guère besoin : en fait, sous les douze années de chiraquisme (avec tout le respect pour l’ancien président), la France ressemblait à une belle endormie dont les fils croyaient pouvoir se tourner l’Etat, véritable Etat-providence pour tout, absolument tout. Alors, évidemment, la cure qui se prépare leur fait peur.
Le grand problème de la France et des Français a toujours été de se croire meilleurs et, disons le, meilleurs que les autres . On en a eu un avant-goût avec cette soi-disant exception française dont un homme aussi averti que René Raymond avouait ne pas savoir ce qu’elle recouvrait…
Alors, courage ! Au lieu de visionnaire soyons plutôt gestionnaire. Tout ira mieux.
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LA RENTREE EN FRANCE
LA RENTREE EN FRANCE
Comme nous laissions entendre dans la précédente note, le Premier Ministre François Fillon a soigneusement évité le terme de récession lui préférant –et on le comprend- celui de ralentissement de la croissance, de l’activité et de l’expansion. Question de terminologie car aucun gouvernement ne souhaite se voir enveloppé dans une ambiance économique morose. Les Français sont des abonnés à la délectation morose, ne leur en donnons pas une toute prête.
Ce qui est plus préoccupant, c’est le pouvoir d’achat bien que les prix n’aient pas tellement augmenté pour les fournitures scolaires des enfants.
Ici, en Normandie, j’ai acheté à ma fille qui entre en classe de troisième, un assez joli cartable sac à dos à un prix raisonnable ; et en plus, c’est elle-même qui l’a choisi ! Par ailleurs, les prix de l’essence à la pompe sont à la baisse : 1€ 36 alors que la semaine dernière on était passé à 1€48, voire plus à plus.
Le Premier Ministre a insisté sur la nécessité de poursuivre les réformes sans mettre en œuvre un soi-disant plan de relance dont on n’a guère besoin : en fait, sous les douze années de chiraquisme (avec tout le respect pour l’ancien président), la France ressemblait à une belle endormie dont les fils croyaient pouvoir se tourner l’Etat, véritable Etat-providence pour tout, absolument tout. Alors, évidemment, la cure qui se prépare leur fait peur.
Le grand problème de la France et des Français a toujours été de se croire meilleurs et, disons le, meilleurs que les autres . On en a eu un avant-goût avec cette soi-disant exception française dont un homme aussi averti que René Raymond avouait ne pas savoir ce qu’elle recouvrait…
Alors, courage ! Au lieu de visionnaire soyons plutôt gestionnaire. Tout ira mieux.