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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1361

  • RUSSIE ET GÉORGIE III

     

    RUSSIE ET GÉORGIE III
        La petite Géorgie est en train de se rendre compte de la duplicité et du cynisme du gouvernement russe. Malgré la signayue d’un accord en six points, les soldats russes ne se retirent pas vraiment du territoire de l’ancienne république soviétique, et même lorsqu’ils le font, ils entendent occuper une portion de territoire non négligeable, ce qui laisse augurer de graves difficultés par la suite.
        Certains comportements russes sont inacceptables, par exemple vouloir contrôler la route allant de la capitale Tbilisi vers la Mer noire, un peu comme si on voulait garder un doigt menaçant posé sur la jugulaire de la petite république du Caucase.
        Membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, la Russie bloque toute résolution et toute condamnation de ses actes inconsidérés. Mais ce qui est intéressant, c’est la lutte qui fait rage au sommet de la direction russe : apparemment, le président Medvedev serait pour calmer le jeu tandis que M Poutine, qui détient la réalité du pouvoir, incarne la ligne dure visant à décourager tout nouvel exemple d’indépendance ou d’inconduite (aux yeux de Moscou) d’autres régions de la fédération de Russie.
        La seule sortie possible de la crise, c’est l’intégration de la Géorgie au sein de l’OTAN et dans ce cas il y a une solidarité de défense entre les membres : les autres états doivent se porter au secours d’un état attaqué… On voit d’ici les dangers de confrontation que cela implique.
        La nervosité de M. Poutine et des généraux russes s’explique par leur hantise de voir l’OTAN s’installer en Ukraine, dans les états baltes, la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, la république tchèque, etc… et la Géorgie.
        Il y a fort à parier que les USA et la Russie vont devoir se livrer à un marchandage qui modifiera la donne en Europe et dans le monde. Les Géorgiens feraient bien de me méfier : dans cette partie d’échecs, Russes et Américains pourraient conclure un accord de frappe contre l’Iran et on oublierait un peu la petite république. Les états sont des monstres froids, ne l’oublions pas. Et la Russie est prête à des concessions, si cela peut sauver son pré carré.

        La petite Géorgie est en train de se rendre compte de la duplicité et du cynisme du gouvernement russe. Malgré la signayue d’un accord en six points, les soldats russes ne se retirent pas vraiment du territoire de l’ancienne république soviétique, et même lorsqu’ils le font, ils entendent occuper une portion de territoire non négligeable, ce qui laisse augurer de graves difficultés par la suite.
        Certains comportements russes sont inacceptables, par exemple vouloir contrôler la route allant de la capitale Tbilisi vers la Mer noire, un peu comme si on voulait garder un doigt menaçant posé sur la jugulaire de la petite république du Caucase.
        Membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, la Russie bloque toute résolution et toute condamnation de ses actes inconsidérés. Mais ce qui est intéressant, c’est la lutte qui fait rage au sommet de la direction russe : apparemment, le président Medvedev serait pour calmer le jeu tandis que M Poutine, qui détient la réalité du pouvoir, incarne la ligne dure visant à décourager tout nouvel exemple d’indépendance ou d’inconduite (aux yeux de Moscou) d’autres régions de la fédération de Russie.
        La seule sortie possible de la crise, c’est l’intégration de la Géorgie au sein de l’OTAN et dans ce cas il y a une solidarité de défense entre les membres : les autres états doivent se porter au secours d’un état attaqué… On voit d’ici les dangers de confrontation que cela implique.
        La nervosité de M. Poutine et des généraux russes s’explique par leur hantise de voir l’OTAN s’installer en Ukraine, dans les états baltes, la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie, la république tchèque, etc… et la Géorgie.
        Il y a fort à parier que les USA et la Russie vont devoir se livrer à un marchandage qui modifiera la donne en Europe et dans le monde. Les Géorgiens feraient bien de me méfier : dans cette partie d’échecs, Russes et Américains pourraient conclure un accord de frappe contre l’Iran et on oublierait un peu la petite république. Les états sont des monstres froids, ne l’oublions pas. Et la Russie est prête à des concessions, si cela peut sauver son pré carré.
     

  • La femme, l'amour et la fécodnité

     

     

    NATALITE, FECONDITE ET RENOUVELLEMENT DE LA POPULATION.
        Dans cet été finissant qui ne nous a pas apporté que de bonnes nouvelles, c’est le moins qu’on puisse dire, voici une annonce qui montre que parfois aussi on peut renouer avec les forces de la vie et de l’amour : les femmes françaises détiennent la palme avec en moyenne deux enfants ; c’est une très bonne nouvelle.
        Il ne faut pas confondre la natalité et la fécondité, le second élément est nettement plus intéressant que le premier puisqu’il signale la possibilité, la potentialité tandis que l’autre marque le nombre d’enfants effectifs que chaque femme met au monde.
        Il semble que la France, comme on vient de le dire, se distingue et fasse mieux que l’Allemagne, la Pologne et les pays du nord de l’Europe. A cela plusieurs explications : d’abord, les femmes se rendent compte que la chose la plus valorisante, après l’indépendance économique et l’épanouissement professionnel, c’est l’accomplissement de la maternité.
        Il y a la possibilité, permise par la médecine, d’avoir des enfants plus tard ; il n’est pas rare que des femmes aient des enfants entre 35 et 40 ans, ce qui était moins fréquent avant. Enfin, il y a une évolution nette en faveur d’un cadre moins contraignant que le mariage, les femmes se choisissant un compagnon comme père de leurs enfants, sans être passé devant Monsieur le Maire…
        L’attachement d’une mère est quelque d’irremplaçable, d’incomparable. Même quand on a perdu ses parents, ce qui est l’évolution normale de toute existence humaine, on se souvient, certes, de ses deux parents, mais la mère occupe dans notre cœur une place à part.
        Pour finir, l’hommage du philosophe allemand Friedrich Nietzsche qui, bien que ne s’étant jamais marié et ayant une relation ambiguë avec les femmes, s’était écrié : O ! Etres humains, vénérez la maternité, l’homme n’est jamais qu’un hasard.
        A méditer.
     

  • La Légion étrangère

     

    GEORGES BLOND, HISTOIRE DE LA LEGION ETRANGERE. PREFACE DE ETIENNE DE MONTETY (1964, 1981, 2008 PERRIN, COLLECTION TEMPUS.
        Si vous aimez l’histoire militaire, sans le moindre a priori, si vous voulez savoir ce qu’est une troupe d’élite, à la fois combattante mais aussi constructive avec de vrais bâtisseurs, alors lisez ce beau livre de Georges Blond. J’ai beaucoup appris en le lisant, l’auteur décrit des combats et des batailles, comme si vous y étiez. L’évocation de la base de légion à Sidi Bel Abbès est frappante, plus encore que leur départ après l’indépendance en 1962…
        En treize chapitres enlevés au pas de charge, l’auteur vous fait faire un véritable tour du monde, depuis les origines à la seconde moitié du XXe siècle. Cet homme a du style et il aime légion. Il entreprend de détruire les préjugés qui en déparent l’image et montrent que très souvent le mythe s’est substitué à la réalité.
        J’ai bien apprécié le chapitre où la légion se bat en Chine contre les Pavillons noirs. On y voit l’épopée de la légion se battit avec l’énergie du désespoir à Son Tay, devenu Sontay à Paris, sans que personne ou presque ne sache qu’il s’agissait d’un haut lieu de la légion.
        Ceux qui peuvent suivre le défilé du 14 juillet à la télévision française ont dû remarquer qu’avec les pompiers de Paris, la Légion était le corps de troupe le plus applaudi.
        Un livre non seulement divertissant mais même amusant et instructif…