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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1385

  • LES YEUX OLYMPIQUES DE PÉKIN : LE REVERS DE LA MÉDAILLE OU LA FACE CACHÉE…

    LES YEUX OLYMPIQUES DE PÉKIN : LE REVERS DE LA MÉDAILLE OU LA FACE CACHÉE…
        Un reportage de France sur les conditions de travail et de vie d’ouvriers chinois attelés au labeur des Jeux Olympiques risque de faire des remous. On a vu des ouvriers, paysans victimes de l’exode rural ou attirés par des salaires un peu moins bas qu’à la campagne, trimer plus d’une dizaine d’heures par jour afin d’achever les équipements ou les dernières installations des Jeux…
        Qu’allons nous faire avec la Chine ? Si cela continue, elle va finir par poser un problème global au reste du monde. 
        Les présidents Sarkozy et Bush, se retrouvant au Japon pour le sommet du G8, ont annoncé leur présence lors des cérémonies d’ouverture. Le Premier Ministre britannique et la Chancelière Fédérale ont confirmé leur absence pour les raisons que l’on sait…
        Puissance mondiale, géant industriel en voie d’expansion comparable à l’Inde, la Chine a un grave problème avec le Tibet qu’elle a annexé et avec les droits de l’homme, par voie de conséquence.
        Dans l’esprit du Comité Olympique, l’idée de donner à Pékin les Jeux devait conduire le régime à sa libéraliser et à assouplir la rigueur communiste. On a vu le résultat lors du passage de la flamme olympique…
        Alors, que faire ? Y aller ne pas y aller ? Je ne sais. Même si personne n’y allait, les Chinois ne se démonteraient pas pour autant… Pauvre Tibet et pauvres Tibétains.

  • DÉSORMAIS, QUAND IL Y AUNE GRÈVE EN FRANCE, ON NE LA SENT PLUS…

    DÉSORMAIS, QUAND IL Y AUNE GRÈVE EN FRANCE, ON NE LA SENT PLUS…
        Cette petite phrase fait couler beaucoup d’encre et constituera certainement l’une des premières trouvailles d’une certaine presse, avide d’ exploiter des sujets brisants pour occuper ses plumes, quelque peu désœuvrées en ce début d’été.
        Mais tout d’abord, une remarque préliminaire : déjà à l’époque de Georges Pompidou, on s’élevait en France contre la politique dite des petites phrases. Une certaine presse, au lieu de se concentrer sur les grands sujets qui requièrent travail, application et compétence (e.g. le G8, la hausse du prix des carburants, des produits alimentaires, etc), se jette sur une petite phrase, détachée de son contexte, et que l’on jette littéralement en pâture à une opinion publique qui s’en repaît, faut de pouvoir se mettre autre chose sous la dent…
        Que l’on me comprenne bien, je n’attaque pas la presse, je ne dénigre pas le journalistes, j’en suis un occasionnellement, mais je considère que l’on ne devrait pas occulter les vrais problèmes ou préoccupations de l’actualité, en créant des dérivatifs. Depuis samedi soir, on ne parle que de la phrase du président Sarkozy devant les cadres de l’UMP. Mais cette phrase lapidaire, prononcée et accueillie dans un grand éclat de rire, ne visait nullement à humilier ni à railler.
        Son sens était bien le suivant : désormais, grâce à l’instauration d’un service minimum et d’un préalable nécessaire à toute mise en grève, les usagers que nous sommes tous ne sont plus pris en otage par une poignée de gens. Car la grève s’adresse à un employeur (l’Etat, les entreprises etc…) mais ne doit pas chercher à nuire à des millions de gens. Qu’avez vous à faire si les agents de la RATP, d’EDF, de la SNCF réclament à l’Etat des augmentations ? Pouvez vous les accorder. Bien sûr que non ! Et pourtant, ; on vous fera souffrir aussi longtemps qu’on n’aura pas eu satisfaction… Curieuse logique !
        L’exégèse de cette petite phrase, livrée par M. Claude GUEANT, me paraît très satisfaisante et bien fondée : grâce à la nouvelle réglementation, il n’ y a plus de grève anarchique, ni de grève prise d’otage. D’ailleurs, dans un pays civilisé, on dispose de tant d’autres façons de faire aboutir ses revendications. Par exemple : en travaillant mieux et plus. Ce que presque tous font.

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  • POUR BIEN GOUVERNER LA FRANCE, FAUT-IL ÊTRE POPULAIRE ?



    POUR BIEN GOUVERNER LA FRANCE, FAUT-IL ÊTRE POPULAIRE ?
        Cette question mérite d’être posée. Depuis l’élection du président Sarkozy, l’ère précédente apparaît comme l’ancien régime.  Que s’est-il passé ? Une chose très simple ? Toutes les réformes, pourtant nécessaires et placées à la remise, sont soudain réapparues : environ 55 en un an ! Pas étonnant que les anciens pouvoirs constitués, les baronnies, les camarillas, bref les groupes de pressions et d’intérêt se soient ligués contre le nouveau pouvoir pour tenter de le discréditer. En vain. Quelques exemples :
    a)    fallait-il ne pas réagir après la terrible bévue de Carcassonne, alors que la méprise du sous officier aurait pu tourner au massacre ?
    b)    la suppression de la publicité à la télévision publique entre 20h et 6 heures du matin : devait-on laisser des animateurs et des émissions nulles abêtirent les Français aux heures de grande écoute ?
    c)    la réintégration de l’OTAN/ devait-on continuer comme si on est toujours une grande puissance militaire alors que le budget des armées connaît des coupes sombres ? C’eût été céder au mythe néo-gaulliste…
    d)    les trente-cinq heures : devait-on laisser ce carcan juguler toute innovation de l’économie française ?
    e)    le service minimum : fallait-il faire de millions de travailleurs de véritables otages de quelques grévistes toujours prêts à défendre mordicus des intérêts purement catégoriels ?
    f)    Nous sommes avec le Luxembourg, je crois, le seul pays à faire de la poste un service public alors qu’il faudrait la transformer société anonyme : est-ce un crime ? Certes, non.

    La liste pourrait se poursuivre à l’infini : tant de changements vous rendent nécessairement impopulaire, mais si le redressement du pays est à ce prix, il ne faut pas hésiter. Que l’on médite donc le montant de la dette de la France : un peu plus de 15.000 € par personne. Même les nouveaux-nés…

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