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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1459

  • Où est passé l'esprit d'Anapolis?

     

        Quand on voit que chaque jour qui passe apporte son lot de morts et de bombes au Proche-Orient, on constate que nos prédictions n'étaient pas si pessimistes que cela… Mais que faire? Comment faire comprendre au Hamas qui a fait sécession et qui risque donc, de ce fait, de compromettre la survenue d'un Etat palestinien, qu'il est dans son intérêt bien compris de coopérer, de réintégrer le giron du président Abbas et de cesser ses surenchères aussi insensées que dangereuses.

        Comment pratiquer une telle politique quand on voit, sans être Chruchille ni de Gaulle, que seule est pratiquable la voie de la négociation avec Israël, que quelques roquettes de ci de là ne mènent à rien et que cela donne à Israël le prétexte de réagir encore plus fortement.

     Le problème est que le Hamas est pris au piège de sa propre surecnhère: chaque matin que Dieu fait, il lui faut justifier aux yeux des gazaouites le pourquoi de sa sécession. Et celle-ci se fonde exclusivement sur le refus de négocier avec l'(Etat juif. lequel est en position de foce et n'entend pas laisser une parcelle, même infime, de son territoire, sous le feu des agresseurs. 

     Le Hamas aurait dû se méfier lorsque le gouvernement de Jérusalem a déclaré la bande de Gaza entité hostile. Pris dans leur phraséologie guerrière, leurs dirigeants n'ont pas réalisé à quel danger ils s'exposaient.

     Imaginons, ce qu'à Dieu ne plaise, qu'une entité hostile se mette à bombarder la ville de Strasbourg à partir de Kehl, que ferait alors le gouvernement français? Il neutraliserait les sources de feu…

     Le bons sens porévaudra-t-il un jour dans cette région du monde? 

     

     

  • Le nouveau contrat de travail en France

     

        Si cette affaire marche vraiment, alors Nicolas Sarkozy aura réussi son pari, celui de moderniser la France. On sait qu'en France, le vrai problème est mental et psychologique. Le pays a en main d'innombrables atouts qu'il doit mettre en valeur. Une longue et glorieuse tradition nous a fait croire que nous étions à l'abri, chez nous, bien au chaud…

        Mais tout a changé et le nouveau contrat de travail devrait permettre une meilleure adéquation entre la France et le monde. Chez nous, toutes les professions persistent dans l'être sans discontinuer, ce qui veut dire que si je suis avocat, médecin, professeur, ingénieur, j'irai jusqu'au bout et je prendrai ma retraite comme avocat, médecin, professeur, ingénieur, etc…

        L'avenir appartient au contraire de cette mentalité conservatrice: c'est la mobilité. Aux USA les gens ont assimilé la leçon depuis longtemps: on n'a pas ce respect sacro-saint du non franchissement de la barrière des espèces. Vous pouvez être banquier, journaliste, écrivain, et venir signer un contrat de quelques années dans une université, ou vous retirer du circuit pour écrire un ouvrage ou fait un long voyage.

        C'est cela l'avenir! 

  • Le Moyen Orient, encore et toujours

     

       Quand donc cesserons nous d'entendre parler de Beyrouth, de Gaza en des termes aussi sanglants et violents? Alors même que le Président des USA était en tournée dans la région, alors que le Président français se rendait dans les Etats du Golfe arabo-persique, on enregistre un attentat spectaculaire dans la capitale libanaise, des provocations iraniennes dans le détroit d'Ormuz et, plus récemment encore, une vingtaine de morts dans la bande de Gaza, suite à des actions violentes du Hamas…

       Si l'on jette un coup d'œil rétrospectif sur la semaine écoulée, les perspectives paraissaient plutôt encourageantes: visite du président Bush dans les territoires palestiniens, promesse d'un Etat pour ce peuple, aides économiques diverses, bref tant de signes encourageants et pourtant…

      Les efforts ede paix sont donc toujours à la merci d'extrémistes qui ne souhaitent pas que cette région connaisse enfin le calme auquel elle aspire tant;

       C'est dans ces circonstances plutôt inquiétantes que la France a choisi d'annoncer son intention d'implanter une base aéro-navale à Abou Dhabi, sur le détroit d'Ormuz, à une encablure des côtes iraniennes. Et c'est là que commencent nos inquiétudes.

       Certes, nos Etats-Majors n'ont pas pris cette décision à la légère, mais on connaît les Iraniens et leur façon d'agir. Même leur soudaine baisse de tempo au sujet du nucléaire ne saurait nous rassurer. Ce sont des gens qui, au plan diplomatique, appliquent une sorte de méthode exégétique qui fait dire tout à n'importe quoi mais qui poursuit imperturbablement ses objectifs.

       Que faire? Je l'ignore.