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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1474

  • Des enfantts: hyégiène ascolaire et alimentaire…

     

      Deux rapports, l'un strictement national et l'auteur, plus général, attirent notre attention. L'un, le premier, s'en réfère, à l'alimentation, est alarmant. Il signale des avancées inquiétantes sur l'obésité de nos enfants, exposés aux publicités alimentaires à la radio et à la télévision, vantant des mets trop sucrés et trop gras. Que ne ferait-on pas pour vendre?

       Quand je réalise qu'il s'agit de nos enfants, je pense (un peu méchamment) à Lénine qui disait en substance que les capitalistes, aveuglés par leur cupiidité, vendraient même la corde pour les pendre… Attenter à la santé des adultés de demain relève de la même stratégie. On constate l'apparition d'un nouveau type de diabète, celui du jeune, apparemment en bonne santé, mais en fait rongé par l'obésité!

        Il faut réagir, probablement même par la voie législative puisque les grands groupes alimentaires, de par le monde, ne sont pas des boy scouts et ne fléchiront que sous la menace de sanctions… C'est triste mais c'est ainsi.

      le seconde rapport classe les écoles françaises à une place peu honorable en ce qui concerne la lecture et l'écriture. Lors d'une interview sur France-Info, hier 4 décembre, vers 18h15, Luc Ferry, ancien ministre de l'éducation nationale, mettait en cause l'ancienne méthode éducative, ludique, héritée de l'esprit de mai 68.
     
        Il n'a pas tort. Quarante ans après, il est temps de tourner la page et de considérer l'apprentissage des structures de base comme un travail et non comme un jeu. Le sacre de l'enfant-roi est bel et bien terminé.

     

      
     

     

     

  • Le pouvoir d'achata des Français

     

        Depuis son élection, Nicolas Sarkozy a donné l'impression d'être toujours en avance sur les événements et de ne jamais être pris au dépourvu. Seule exception: le pouvoir d'achat. Là il semble avoir été pris de court, même si les mesures annoncées sont loin d'être négligeables.

        Faisons une brève rétrospective: l'introduction de l'euro a entièrement faussé le rapport entre les salaires, les revenus et les dépenses: il y a quelques années, du temps de nos défunts francs, le prix d'un café ou d'une baguette de pain n'était pas celui d'aujourd'hui. Et je laisse de côté, l'alimentation, les loyers, les vacances et tout le reste. Il faut donc un rééquilibrage. Mais comment le réaliser?

       Ce qui frappe dans cette demande d'accroissement du pouvoir d'achat, c'est que personne- hormis le président,- n'évoque un surcroît de travail. Travailler plus pour gagner plus. Il y a visiblement dans ce pays une extension de l'esprit de jouissance au détriment de l'esprit de sacrifice.

     Il serait peut-être temps d'y rémédier. Les temps ont cnangé. Il faut travailler plus.
     

  • le procès d'Yvan Colonna

     

      Le procès d'Yvan Colonna, meurtrier présumé du préfet Claude Erignac entre dans sa phase finale. Alors qu'il y a quelques semaines, l'accusé sembalit présenter une défense prometteuse, les dernières auditions accréditent désormais l'impression opposée.

     Il ne s'agit pas ici d'interférer dans une décision de justice mais de poser quelques réflexions qui vont bien au-delà de cette douloureuse affaire qui a privé toute une famille d'un être cher, allé défendre l'ordre républicain dans une partie du sol national.

      Ce qui fait débat ici, c'est la nature même de la Corse et son instabilité quasi permanente. Comment s'explique cette situation? L'insularité? Le sous développement économique? L'encapsulement? L'âme corse? On se perd en conjectures en voulant expliquer l'incompréhensible.

     Il faut absolument que ce procès soit exemplaire. Car, c'est la première fois, si je ne m'abuse l'on nous tue un préfet en mission. La justice doit faire son travail en veillant à ne pas se tromper. Mais le malaise en Corse persistera car nous ne savons pas comment le résoudre.

      Un espoir peut-être: un accroissement de la régionalisation avec l'Europe; cela donnera peut-être aux Corses l'impression de mieux peser sur leur destin. Après tout c'est leur droit.

      Mais je ne finirai pas cette note sans rendre hommage à la mémoire du préfet disparu. Hommage aussi à la dignité de sa veuve et de ses enfants.