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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1490

  • Vladimir Poutine, le nouveau Tsar…

     

      On a peine à y croire: le président Poutine qui se prépare à quitter son poste ne le fait que pour mieux revenir au pouvoir. Depuis quelques mois on savait le président russe préoccupé par l'échéance de son prochain départ du Kremlin: il admettait qu'on ne change pas les statuts pour un homme sans, toutefois, se résoudre à devenir un jeune retraité. Eh bien! la parade vient d'être trouvée.

      M. Poutine va conduire une liste aux élections législatives, devenir à coup sûr député et sa position comme tête de liste du plus grand groupe parlementaire le conduira au poste de premier ministre. Et ce n'est pas fini. Aussitôt après, on modifiera la constitution pour donner plus de pouvoir au premier ministre, le président, nouvellement élu, faisant figure de potiche.

      Parallèlement à ces manœuvres de politique intérieure, on voit se développer en Ingouchie des situations qui évoquent fâcheusement ce qui s'est passé en Tchéchénie.
     

      Décidément, rien ne change vraiment dans la Fédération de Russie… On pense surtout à un pauvre détenu, reclus dans une sévère mise au secret qui, hélas, n'est pas au bout de ses peines ou de sapeine, Khodorowsky…

     

  • La mort du pape Jean Paul II

       Une polémique fait rage actuellement en Iatlie. Elle porte sur les circonstances de la mort du pape Jean-Paul II. Un bref résumé: alors que l'église catholique refuse tout ce qui ressemble de près ou de loin à une mort assistée, voire accélérée, en vue d'épargner au malade condamné des souffrances indicbles, on aurait (je dis bien on aurait) cessé d'alimenter ou d'hydrater le pape mourant. Si tel devait être le cas, l'église n'aurait pas obéi aux règles qu'elle a elle-même édictées…

      L'accusation est grave et l'on doit aussi tenir compte de la mise au point du médecin personnel du pape Jean-Paul qui le suivait depuis 27 ans.

      Ce qui retient ici notre attention, c'est la possibilié ou l'impossibilité d'interrompre les soins prodigués à un malade à l'agonie, dont on sait qu'il ne connaîtra aucune amélioration et qui endure des souffrances insupportables. C'est tout le problème de la bioéthique.

      Nous respectons les thèses des uns et des autres mais on ne saurait reprocher à un église, surtout à l'église catholique romaine, de tenir mordicus à la vie. Mais le problème est qu'on lui reproche une attitude non conforme aà ses propres principes…

     Connaîtrons nous un jour la vérité? C'est un débat de fond qui exige le respect des personnes, de la dignité humaine et de la vérité.


     

    Lien permanent Catégories : Religion
  • Le statut de la fonction publique en France

     

      Cette fois-ci, c'est bien parti: le nouveau gouvernement s'attelle à la réforme en profondeur de la fonction publique. Ce sera une révolution culturelle car les cinqu ou six millions de fonctionnaires de l'Hexagone occupent une place non négligeable dans le budget de ce pays, budget qu'il faut absolument assainir, sans que le public (notamment l'éducation, la santé, la justice et les personnes âgées) n'aient à en souffrir.

      Un gref rappel historique: en 1946, une France exsangue manque de tout , a besoin de tout. Elle recrute à tour de bras, confie à un député communiste Maurice Thores le soin de jeter les bases de  nouveaux corps de l'Etat. La fonction publique à la française est née. ON ne reviendra pas sur les mérites et les inconvénients de cette démarche. Mais 61 ans après, un réexamen s'impose. Il faut de l'efficacité, de la productivité et de meilleurs salaires. Moins de fonctionnaires qui travaillent plus et qui seront mieux payés.

      Il faut agir vite et conduire les réformes, sinon elle s'imposeront d'elles-mêmes et de manière implacable.