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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1492

  • Le Budget de la France: retour aux réalités

     

     

      Même à New York, le Président Sarkozy n'a pu s'empêcher de parler de la politique intériieure française, et notamment du budget. Il écarte d'un revers de main l'idée de rigueur et d'austérité. Pour lui, il faut délivrer l'énergie créatrice française du carcan dans lequel elle était emprisonnée. Ceci dopera la croissance qui réduira le chômage, stimulera l'activité laquelle ramènera plus de recettes dans les caisses de l'Etat.

      Le raisonnement ne manquera pas de séduire et l'on appréciera certainement une nouvelle fois le volontarisme du chef de l'Etat. Il faut aussi tenir compte du déficit, de la dette publique et surtout de la nature des Française, rétifs à toute réforme. Et j'oublie le dérapage de la sécurité sociale…

     En fait, lles différents gouvernement qui se sont succédé depuis le début des années 70 n'ont pas assez communiqué sur la disparition, sans espoir de rtour des trente glorieuses et de leur prospérité économique. On ne peut plus entretenir un si grand corps de fonctionnaires qui obère de manière sinupportable le dudget de l'Etat. On ne peut plus, sans discernement aucun, assurer une telle protection sociale… Du temps de François Mitterand, un ministre communiste avait bien dit que la santé n'a pas de prix mais qu'elle a un coût… Cette phrase est toujours d'actualité.
     

  • Niclolas Sarkozy devant l'ONU

     

      Le président Sarkozy a imprimé son style à la diplomatie française. Accompagné de plusieurs de ses ministres, dont Bernard Kouchner, M. Sarkozy a tenu un discours ferme à l'endroit de l'Iran et donné du souffle à une diplomation française un peu surannée. La référence au New Deal de Roosevelt a beaucoup plu aux Américains qui parlent désormais de french revolution.

      Il est indubitable que le précédent président n'avait plus suffisamment d'énergie pour adapter la diplomatie française aux nouvelles réalités mondiales. Certes, son succdesseur ne s'écarte pas des grandes positions frnçaçises de manière significative. C'est dans la forme que le changement est nettement perceptible: des accents lyriques, parfois émouvants, des appels solennels, une mise en garde sans équivoque à l'Iran, un appel aux Nations Unies pour que l'Oganisation veille à une meilleure répartition des richesses mondiales et à un plus juste accès à l'eau potable, aux énergies, aux soins et à l'éducation…

      Enfin, c'est le consensus entre la France et les USA qu'il convient aussi de souligner. Jamais un président fraçais n'était allé aussi loin dans de telles retrouvailles avec les USA. Ce n'est pas nécessairement un mal. Loin de là.
     

  • La France et l'équilibre budgétaire

     

      La France pourra-t-elle tenir son engagement vis-à-vis de l'Europe et ramener son déficit à un niveau acceptable pour l'Union? On peut se poser la question, surtout après les interventions du Président Trichet de la BCE et celles -renouvelées ce matin- du Premier Ministre François Fillon…

      Nul ne niera les louables efforts du président et du gouvernement pour réveiller le pays mais il faut bien reconnaître que le mal français (déficits accumulés, refus de la réforme, inadaptation des récettes et des dépenses) est profondément enraciné dans les mentalités…

      Il serait peut-être sage d'amorcer graduellement des réformes en instaurant une phase intermédiaire pour permettre à ceux qui sont encore en activité de prendre leur retraite.

     Un trop grand choc provoquerait une forte réaction. Ce n'est pas ce dont la France a besoin.