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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1496

  • L'incrusion des avions israéliens en Syrie

     

     

      Curieuse intervention des avions de chasse de Tsahal dans l'espace aérien syrien… Venus probablement de leur base en Turquie, puisqu'un accord existe entre l'armée turque et Tsahal, les avions ont bien dû effectuer une mission en Syrie, mais laquelle? C'est là que le mystère s'épaissit au fur et à meusre que l'on tente de le percer.

      Attaque d'un convoi d'armes destinées au Hezbollah au Liban? Prise de photographies aériennes de sites nucléaires syriens ou irano-syiens, intimidation des autorités de Damas ou test de la défense anto-aérienne ?

      Ce qui est frappant, c'est le silence obstiné de l'état-major israélien alors que les Américains ont, de leur côté, confirmé avoir eu connaissance de cette incursion.  Cette situation ouvre tout un champ de spéculations sur une éventuelle action coordonnée entre les deux armées contre des objectifs soit suriens, proprement dits, soit iraniens. Et dans ce dernier cas, toutes les inquiétudes sont permises…
     

  • Dépnéaliser le droit des affaires…

     

       Cette expression est visiblement malheureuse car elle donne l'impression, surtout à des esprits français, qu'une catégorie de citoyens, les entrepreneurs en l'occurrence, vont jouir d'un statut d'exception alors que tous sont égaux devant la loi. Dans un pays où la population confond volontiers égalité avec égalitarisme, il fallait se méfier et ne parler que de simplification.

       Chacun connaît la différence entre le code civil et le code pénal: les condamnations émanant du premier sont, pour ainsi dire, bénignes, les secondes sont particulièrement infâmantes et inscrites au casier judiciaire.

      Or, nous avons connu une génération de juges post soixante-huitards qui se targuaient de rendre la justice en incarcérant le plus de patrons possible. Certaines fois, la mise en détention pouvait se justifier, d'autres fois elle n'était que l'expression criante d'une rvanche judiciare d'une classe sociale sur une autre classe sociale. Un procureur d'une grande probité a même parlé d'une détention-pression…

      Or, comme le rappelait un excellent magistrat de la cour de cassation aujourd'hui décédé, Jean-François Burgelin, le juge n'est pas un justicier; et ce grand magistrat, catholique pratiquant, ajoutait qu' il lui est souvent arrivé d'acquitter des prévenus, faute de preuve, alors qu'il était conviancu de leur culpabilité. Il n'a donc pas soumis les faits ou les lois à sa propre subjectivité ou à ses opinions politiques.

      Il faut espérer que cette attitude prévaudra seule et que justice sera faite sans acception de personnes ni dureté excessive.
     

  • Lévolution du monde arabo-islamique depuis le 11 septembre 2001

     

       Dans une tribune bien charpentée comme à l'habitude, publiée dans le Monde du 8-9 septembre, Antoine Basbous analyse l'évolution du monde arabo-islamique depuis la catastrophe du 11 septembre 2001. Il est difficile de dire que l'Occident ou le président Bush ont échoué dans leur lutte contre le terrorisme car il est encore trop tôt pour tirer des conclusions.

       Conclure des attntats quotidiens en Irak à une défaite de la stratégie américaine en Mésopotamie  est erroné.  Si les chiites et les sunnites ne s'entretuaient pas du temps de Saddam c'était uniquement parce que celui-ci les contrôlait d'une main de fer et n'hésitait pas à faire des bains de sang au moindre soulèvement.

      Mais ce qui est plus grave, c'est plutôt l'extrême faiblesse des régimes arabes ou musulmans soutenus par les USA. Est-ce la faute des Américains? Nullement. Si les régimes pro-occidentaux sont mal assurés et faibles, à qui la faute?  C'est pourtant le cas de Karzaï en Afghanistan, de Abbas en Palestine, de Musharraf au Pakistan, de Maliki en Irak…

       On fait avec ce que l'on a. Et nécessité fait loi. Mais l'avenir est incertain.