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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1495

  • La France, l'Iran et la bombe

     

        Comme nous le laissions entendre récemment, la France se raidit face à l'Iran. Il ne s'agit pas d'une attitude brouillonne, due à un gouvernement récemment arrivé aux affaires, mais bien d'une attitude réfléchie et d'une stratégie soigneusement préparée. A présent, c'est la mise en musique médiatique qui suit.

        Et puis, il y eut ce bombardement israélien mysérieux. D'après le Washington Post, abondamment cité et commentée par la presse israélienne, tenue, elle, par la stricte censure militaire,  l'armée de l'air s'en serait pris à un centre de recherche agricole où auraient éte entreposés des matériels hautement sensibles provenant de Corée du nord…

       Y a t-il une relation entre ces différents événements? Comment le savoir avec certitude? Mais à l'évidence, les évenements s'accélèrent: après Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner, c'est le premier ministre François Fillon qui met en garde l'Iran contre les risques d'une guerre.

       Cependant, il faudrait peut-être relativiser cette dramatisation; en lieu et place d'une guerre, il s'agirait plutôt d'une frappe aérienne des Américains sur des sites nucléaires iraniens … L'armada américaine postée près du détroit d'Ormuz regroupe dune formidable force. Les Iraniens ont encore une chance de s'en sortir tout en sauvant la face. Car la Frappe israélienne contre leurs alliés syriens a tous les aspects d'un avertissement…


     

  • La France et l'Iran

      

        Dans un article publié le 14 septembre le journal Le Monde revient sur la position nouvelle de la France à l'égard de l'Iran. Le président Sarkozy semble durcir la position française à l'égard du régime des mollahs qui refuse de se soumettre à l'arbitrage des Nations Unies et n'en continue pas moins d'enrichir de l'uranium. La question qui se pose est double: peut on interdire à un pays de disposer de l'arme atomique (même potentiellement) ?  Et pour quelles raisons prendrons nous cette décision? Après tout le Pakistan, l'Inde, peut-être même Israël, disposent de l'arme atomique réelle et peu de gens s'en soucient.

       Avec l'Iran la question prend une tout autre allure. Même si l'on oubliait les déclarations indignes de son président appelant à la destruction de l'Etat d'Israël, il faut se demander si un régime religieux raisonne et réagit comme les autres. Du temps des Lumières, Moïse Mendelssohn, figure de proue de l'Aufklärung berlinoise, écrivait en 1783 qu'aucune congrégation religieuse ou groupe ecclésiastique n'est suffisamment éclairée pour lui confier le droit d'admettre ou d'exclure…

      Il semble que la France ait simplement pris conscience de la dimension «irrationelle ou supra rationelle» de ce problème. Commet permettre à des gens qui croient détenir la Vérité absolue et qui s'auto-proclament les compagnons de Dieu pourraient-ils douter ou reculer devant l'irréparable?

       C'est là tout le problème…
     

  • Justice et politique

     

     

      La saga politico-judiciaire continue pour Dominique de Villepin. Cette affaire dite Clearstream a le don d'agacer ou d'amuser les Français qui ne comprennent pas vraiment que l'on continue de susciter leur curirosité, comme pour détourner leur regard des vrais problèmes de la vie vie quotidienne.

      Quel intérêt avons nous à voir notre ancien premier ministre convoqué régulièrement au pôle financier de Paris, à le savoir soumis à un contrôle judiciare praticulièrement dur?

       Sans faire le moins d monde injure à la justice qui doit être respectée, on peut parier, dès à présent, que la justice ne saura jamais le fin mot de l'affaire… En revanche, les politiques devraient prendre leur courage à deux mains et réduire cette affaire à ses dimensions réelles: une opération mal montée, destinée à règler des comptes politiques entre factions opposées…

      Cette opération ou simplement ses conséquences font malheureusement partie des mœurs politiques à chaque consultation électorale importante. Celle-ci met en présence des personnalités ou des intérêts particulièrement importants.

      Peut-être faudrait-il donner des mœurs poitiques une autre image… Tout le monde y gagnerait. Il est vrai aussi, cependant, que la justice ne peut pas rester les bras croisés devant ce type d'affaires. Il convient donc de trouver un moyen terme entre la justice-spectacle et la justice-revanche…

      Le chanyier des réformes, la lutte contre les déficits, le compbat contre le terrorisme international, la réduction des inégalités etc… autant de défis exaltants sur lesquels il convient de se concentrer.