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Vu de la place Victor-Hugo - Page 232

  • François-Xavier Bellamy : Demeure… (Grasset) Dans un monde où tout bouge, où trouver un point d’ancrage ? Sommes nous condamnés à pro-gresser éternellement ?

    François-Xavier Bellamy : Demeure… (Grasset)

    Dans un monde où tout bouge, où trouver un point d’ancrage ? Sommes nous condamnés à pro-gresser éternellement ?

                                                                                          Pour Pascal et Annette, en amitié.

    Avant d’entrer in medias res, citons ce bref passage qui explique le titre même de cet ouvrage : Nous avons besoin d’une demeure, d’un lieu où se retrouver qui devienne un lieu familier, un point fixe, un repère autour duquel le monde entier s’organise. La maison est le centre construit par une liberté…(p 166)

    Ce passage est crucial pour comprendre l’orientation de la pensée de M. Bellamy, d’autant que peu auparavant, il nous donne une définition, la sienne, du conservatisme et des conservateurs, faisant échec au sens vulgaire généralement conféré à l’idée même de conserver. On l’aura compris, dans sa croisade contre ce qui semble être devenu la religion du mouvement, l’auteur privilégie l’avancée raisonné, contrôlée, bien réfléchie de l’homme, empli d’une conscience, animé d’une vision et porteur d’un projet. Aucun homme ne peut être la copie conforme d’un autre homme, tant la conscience humaine est irréductible à une autre… Au fond, comme il l’écrit au terme de très touchants développements à la fin du livre, M. Bellamy a trouvé son Ithaque…

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  • Comment peut on être antisémite ?

  • Oleg Khleviniuk, Staline (Gallimard, Folio)

       

    Oleg Khleviniuk, Staline (Gallimard, Folio)

    Quand on a achevé la lecture passionnante de ce livre si volumineux mais si intéressant, on se défend mal de l’impression suivante : tout le monde, les spécialistes comme le grand public devraient lire ce livre ou, au moins, en parcourir les pages. La deuxième impression est la suivante : comment cela, à savoir les monstruosités staliniennes, ont-elles été possibles ? Pourquoi ne s’est il trouvé aucun homme courageux qui mette violemment un terme à la vie d’un tyran sanguinaire qui, si je m’en remets aux développements de son biographe, a sur la conscience la mort de dizaines de millions d’êtres humains. Et ce qui complique encore un peu plus la compréhension de ce système, au service d’un seul homme, c’est que nul, pas même les maréchaux de l’Armée Rouge n’était à l‘abri d’une arrestation arbitraire et d’une exécution sommaire sur la base de procès iniques avec des preuves fabriquées de toutes pièces…

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