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Vu de la place Victor-Hugo - Page 353

  • Un peu de justice pour François Hollande

    (un peu de) Justice pour François Hollande

    Les lignes suivantes ne sont ni un plaidoyer pour François Hollande ni un acte d’accusation à son encontre. C’est la publication d’un appel ce matin dans le JDD qui m’incite à prendre la plume. Depuis un certain temps déjà, il y aune vague de dénigrement et de critiques, fondées ou infondées qui rendent pratiquement inaudible tout acte du président de la République. Certes, il y a du vrai dans les critiques mais elles perdent de leur vigueur quand elles se muent en un véritable Hollande bashing, pour reprendre un néologisme qui veut dire ce qu’il veut dire.

    En France, les luttes partisanes sont souvent, trop souvent, féroces et donc toujours cruelles. On a le droit, au plan strictement humain, de ressentir de la compassion pour un homme que les Français ont librement et régulièrement porté à la magistrature suprême mais qu’ils chargent depuis un certain temps de tous les péchés d’Israël… Le combat politique est ce qu’il est, surtout dans notre pays où l’idée même d’union nationale est considérée comme un péché, une faute irrémissible.

    Je ne vais pas faire la liste des actions positives ou négatives, on peut tout dire, tout faire : le président a peut-être changé de politique sans bien expliquer ce qu’il entendait faire. Il a peut-être aussi concentré trop d’énergie sur des problèmes dits sociétaux afin, prétendent certains, de gagner du temps. J’avoue que la situation actuelle est difficilement tenable et tous les observateurs, partiaux ou impartiaux, s’accordent à dire que le président bat des records d’impopularité, qu’il ne sourit plus lors de ses apparitions publiques… Et pourtant, il ne ménage pas sa peine et continue d’œuvrer pour le pays.

    Lorsque j’étais jeune germaniste je lisai un livre de Marthe Robert, intitulé : Seul comme Franz Kafka. Aujourd’hui, on pourrait dire seul comme François Hollande. Ce qui me frappe le plus, c’est de mesurer le degré, non d’impopularité, mais d’ingratitude certains qu’il a tirés de l’ombre, ces quelques ministres qu’il a nommés au gouvernement et qui font tout pour l’empêcher de se représenter ou de vivre une fin de mandat dans une sérénité relative.

    Lorsque Emmanuel Macron (pour ne parler que de lui) a commencé à manifester quelques velléités d’indépendance, le président avait répondu aux questions des journalistes qui pointaient déjà ce qu’ils considéraient comme une trahison. Emu, le président avait répondu avec sincérité cette phrase étonnante dans le monde politique d’où toute amitié, toute reconnaissance, sont honteusement absentes : Il sait ce qu’il me doit…  Cette répartie montre que l’homme a conservé le sens des valeurs morales. Et j’y ai de nouveau pensé en écoutant M. Nicolas Sarkozy dire lors de son dernier meeting avant le jour des primaires, que toutes les trahisons du monde ne le feraient pas changer de direction, qu’il se voulait rassembleur, etc…

    Les deux présidents, l’ancien et l’actuel ont été, dans une mesure presque égale, victimes des mêmes reniements : l’un, entouré de ses anciens ministres qui veulent le mettre hors course, l’autre, faisant face à ses anciens ministres qui font tout pour l’empêcher de se représenter. Et je me demande comment va se passer la primaire à gauche…

    Le combat politique devrait observer quelques règles et le corps électoral devrait sanctionner celles et ceux qui sont dévorés par l’ambition laquelle anesthésie en eux tout sens des valeurs morales. Ces réflexions iréniques peuvent paraître d’un autre monde. Et l’élection du nouveau président des USA peut renforcer cette impression.

    Comment le président fait il pour supporter tout cela ? Tous ces chiffres du chômage qui baisse si peu, ces indices d’impopularité qui persistent et l’impression qu’il ne réussit pas à rassembler son propre camp autour de lui.

    L’avenir n’est écrit nulle part et je ne me risquerai pas déchiffrer les carnets de la Providence, comme dans le livre de Daniel.

    Mais on peut, sans préjuger de la suite, demander un peu de modération et un peu plus de considération pour un homme qui se dépense sans compter pour son pays. D’ailleurs, rien ne garantit que d’autres auraient mieux fait.

    Laissons les Français choisir. Ce sont eux qui auront le dernier mot et, de toute manière, les jeux ne sont pas faits.

    Maurice-Ruben HAYOUN in Tribune de Genève de ce jour

  • Un chabbat spécial à la synagogue britannique rehov Mac Donald de Natanya

    Un chabbat spécial à Natanya chez les Britanniques, rue Mac Donald...

     

    Ce samedi, on a eu droit à la magnifique participation du choeur de Jérusalem, Ramataïm qui dédoublé la prière du chabbat en concert liturgique. Ce fut une apothéose, un gala en plein samedi, une prière qui a tourné au plaisir pour les yeux et surtout pour les oreilles.

    J'ai déjà parlé de cette synagogue où les prières sont lues en hébreu et les allocutions du rabbin ainsi que celles du président se font en anglais, un anglaise d'où l'humour britannique est rarement absent.

    Un vrai rêve, d'autant que de la galrie des dames, on applaudissait en cadence pour accompagner deux compostions liturgiques célèbres de la liturgie juive: Adon Olam (Maître de l'univers) et le Eyn kéélohénou (Notre Dieu est sans pareil).

    Des prières généralement récitées presque machinalement étaient chantées avec cœur, rythmées par un ensemble d'environ une trentaine d'hommes adultes. 

    Chaque verset était entonné par un seul membre du goupe et était repris en choeur par l'ensemble. Je vise le Adon olam qui signe la fin de l'office liturgique. Le premier couplet fut repris fortissimo par l'ensemble et j'ai pu voir qu'il tira quelques larmes de joie aux plus sensibles.

    Autre temps fort: la pognnante bénédiction des forces armées d'Israël, Tsahal, condition sine qua non de la pérennité d'Israël dans cette région du monde.

    Comme j'avais déjà eu l'occasion de l'écrire ici même, ce lieu de prière est un rêve: pas un cri, pas une voix discordante, pas un conflit, la sérénité, la sérénité absolue comme il convient dans un tel lieu.

  • Donald Trump et l'Europe: deux visions opposées du monde

    Donald Trump et l'Europe: deux visions opposées du monde et de la vie

    Je viens d'écouter attentivement un commentateur de la vie politique aux USA, un bon petit journaliste bien français qui se croit encore au XIXe siècle, donnant des conseils aux dirigeants de la plus grande puissance du monde... Ce gentil journaliste n'écoute pas de ses oreilles les paroles proférées par sa bouche: il juge les premières nominations de Trump trop droitières et dangereuses. Pas une fois il ne s'est demandé au nom de quoi les USA devraient payer pour la sécurité des auteres, pas une fois il ne s'est interrogé sur la légitimité que les victimes du 11 septembre ont à vouloir se défendre valablement, pas une fois il n' a évoqué la volonté nettement affirmée du peuple US de prendre ses distances avec la politique pratiquée par Obama et son équipe...

    Le bilan de l'ancienne présidence en matière de politique étrangère est bien mince et nombreux sont ceux qui pensent qu'il faut revenir le traité avec l'Iran: les USA disposent de bien des moyens pour affaiblir le régime des mollahs. Illeur suffit de retarder le remboursement des milliards bloqués dans toutes les banques du monde. Il leur suffit d'opérer quelques manoeuvres militaires au large de ce pays pour le conduire à entrer dans le rang...

    Je suis loin d'être un spécialiste de ces choses là, mais je vois que tous les alliés traditionnels des USA dans la région se plaignent d'Obama: l'Egypte, l'Arabie, les Emirats Arabes Unis, Dubaï, Aou Dhabi etc... La plupart de ces patys se sont même rapprochés d'Israël puisqu'ils ont le même ennemi, l'Iran des Mollahs qui veut les satelliser et régner en maître absolu sur la région!

    Mais revenons au sujet: pourquoi donc tous ces commentateurs souhaitent ils une attitude passive des USA face au désordre causé de par le monde? Pourquoi veulent ils que les USA baissent pavillon comme le fait l'Europe? On pourrait faire comme tout le monde et dire que telle ou telle religion qui met le monde à feu et à sang, est une religion de paix, que ses adeptes sont de loyaux citoyens, etc... Certes, il y en a, il y a partout des gens de bonne volonté mais cela n'empêche pas de combattre ceux qui veulent détruire la civilisation judéo-chrétienne et la relplacer par de la barbarie.

    Evidemment, ce petit confort intellectuel va disparaître car Trup veut vraiment changer les choses. Une ère nouvelle est en train de na^pitre et il est normal que les partisans de l'ancien régime regardent avec une grande inquiétude l'ancien monde qui sombre.

    Il faut se ressaisir. IL faut regarder la éalité en face. Cette élection de Trump est un avertissement, prenons garde qu'elle ne devienne pas un tremblement de terre.