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Vu de la place Victor-Hugo - Page 355

  • Les primaires à la présidentielle française: quelques réflexions

    Les primaires à la présidentielle française: quelques réflexions

    C’est une nouveauté sans conteste : depuis quelque temps, on a décidé de départager les candidats à l’élection présidentielle en convoquant les électeurs avant l’élection elle-même, ce qui veut dire qu’on préjuge du résultat final puisqu’on empêche fatalement d’autres gens de se présenter, considérant qu’ils n’avaient aucune chance de l’emporter. On peut donc dire que le postulat de cette pratique est largement contestable. Mais c’est l’air du temps et il faut s’y plier. Toutefois, cette approche souffre quelques exceptions puisque tous les candidats de gauche ne participeront pas aux primaires pour une simple raison : ils dépendent de l’organisation matérielle de cette primaire par les partis, lesquels n’agissent pas toujours par pure philanthropie. Et surtout ceux qui participent à cet écrémage, pour ainsi dire, s’engagent à soutenir le candidat arrivé en tête… Des gens comme Jean-Luc Mélenchon font cavalier seul.

    Un mot des candidats connus à droite ou à gauche : A droite, la question se jouera entre deux candidats, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, mais il en est un qui fait du forcing médiatique juste pour être assuré de ne pas retomber dans le néant après l’élection, étant entendu qu’il n’a strictement aucune chance. Il en devient même extravagant et agaçant. En particulier quand il fait semblant de ne se rallier à aucun candidat, ce qui montre bien qu’il poursuit des visées personnelles de carrière…

    Tant de candidats à droite se sont déclarés uniquement pour exister médiatiquement ; ainsi, ils sont invités par les radios et les télévisions. Le meilleur exemple nous est livré par ce député qui n’a même pas été capable de réunir les parrainages nécessaires…

    Ce spectacle est désolant et il faut tout faire pour y remédier.

  • Pourquoi Poutine et Bachar veulent en finir avec Alep au plus vite

    Pourquoi Poutine et Bacahr veulent en finir avec Alep au plus vite

     

    Une course de vitesse s'est engagée entre les deux grandes puissances, les USA et la Russie.Poutine sait que les Occidentaux vont bientôt en finir avec Daesh à Mossoul, en Irak. Il se dit qu'alors naîtrait une situation nouvelle rendant nécessaires des négociations de paix alors que lui et son allié Bachar seraient encore empêtrés dans le bourbier syrien. Alors, il jette toutes ses forces dans la bataille. C'est un cynisme qui caractérise les Etats, ces monstres au sang froid...

    Poutine ne s'arrêtra que lorsque les insurgés d'Alep seront vaincus ou auront pris la fuite.. Il a même dépêché sur place un porte avions, comme vient de le faire la France. Derrière ces calsuls qui font froid dans le dos, la population d'Alep, prise par les rebelles, endure le pire et vit un martyre

    Si les Occidentaux font tomber Mossoul, Poutine veut les prendre de vitesse et recoqnuérir Alep afin de dire qu'il est temps de venir à la table des négociations. En effet, c'est un traitement symétrique qui s'impose: vous faites tomber Mossoul, nous reprenons Alep et ferons tomber Rakka. Vous voulez faire gagner votre camp, celui des partisans de l'opposition modérée, non islamiste, de notre côté nous jetons toutes nos forces dans la bataille afin que notre homme sur place, Bachar, soit absolument incontournable.

    Au fond, les deux grandes puissances s'opposent sur le champ de bataille syrien, comme d'ailleurs l'Iran et son ennemi chiite juré, l'Arabie Saoudite. Et la Syrie dans tout cela? Bientôt 350 000 morts, voire plus, hélas, et un pays dévasté qu'il faudra des décennies pour qu'il renaisse de ses cendres.

    La physionomie de la Syrie ne sera plus la même au terme de ce terrible conflit. Israël ne passera plus pour l'ennemi prirotaire car d'autres affrontement seront plus urgents: les Kurdes, aux prises avec la Syrie, la Turquie, l'Iran et l'Irak. Cela ne se passera pas très bien. On comprend qu'Obama ait en peur de s'embourber dans le guêpier syrien.

    Mais il n'est pas exclu qu'il hâte la reconquête de Mossoul afin de libérer l'Irak avant le début de janvier, date de son départ de la Maison Blanche.

    Parfois, on se demande d'où peut bien provenir cette indestructible propension des hommes à la violence et à l'auto-destruction

  • La venue de MAhmoud Abbas aux funérailles de Shim'on Pérès

     

     

    L’adieu à Shim’on Pérès, la présence de Mahmoud Abbas à ses obsèques…

     

    Plus que tous les discours, plus que toute l’ambiance solennelle, ce que l’on retiendra de ces funérailles nationales de Shom’on Pérès, c’est la présence du président Mahmoud Abbas. Et je tiens à réparer une faute : je fus le premier à souhaiter dans ces colonnes la présnece du président palestinien. J’ajoutais même que mon vœu ne serait pas exaucé, il l’a été et je fais amende honorable.La sagesse a fini par l’emporter. Le monde entier en a été témoin, le dirigeant palestinien a bracé l »interdit et les accusations et sest rendu aux obsèques.

     

    Bien sûr, les apparences sont sauves. Le dirigeant palestinine a attendu une invitation officielle de la famille Pérès et seulement l’autorisation du gouvernement de Jérusalem pour venir. Ainsi, on ne pouvait plus l’accuser de collusion avec les sionistes, comme aiment à le dire les arabes.

     

    Alors puisque le nouvel an juif approche et que l’on est en droit de formuler des prières et des vœux. Gageons que nous aurons la paix avec els Arabes