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Vu de la place Victor-Hugo - Page 351

  • Les incendies de la Jungle de Calais: moeurs afghanes...

    Les Français qui regardent la télévision tôt le matin avant de se rendre à leur travail ont constaté, médusés, que la jungle de Calais brûlait. Interrogées, les autorités ont dit que certains Afghans, fidèles aux moeurs de leur pays d'origine devaient brûler leurs anciens domiciles, une fois qu'ils sont assurés de ne plus jamais y revenir...

    Je ne sais pas si vous réalisez ce que ce la représente! Ces moeurs n'ont pas leur place en France! Imaginez que ces réfugiés ou préeéndus tels se soient retrouvés dans Paris ou dans les banlieues, auraient ils mis le feu à tout le voisinage? Je redoute le pire car imaginez qu'ils n'aient pas l'habitude voir des femmes se promener le soir, seules et non accompagnées: que feraient ils?

    On dit qu'il faut aider les gens. C'est juste; Il y a un devoir de solidarité, c'est incontestable, mais il faut que les nouveaux arrivants se conforment à nos lois et à nos pratiques et non point l'inverse.

    Certes, l'humanité est une mais ses cultures sont diverses et variées, tant au plan religieux que culturel. J'espère que le séjour de ces gens, long ou court, se fera sans accros ni problème. Il serait bon de leur faire la leçon sur les moeurs en France. La France n'est pas l'Afghanistan

  • Le parti socialiste français va t il imploser?

    Le parti socialiste français va t il imploser?

    C'est la question que tout le monde se pose, à commencer par les principaux intéressés. La cause de cet avenir incertain semble être la publication par deux journalistes du Monde d'un livre d'entretiens où le président Hollande, poursuivant d'obscurs desseins adit des choses qu'il n'aurait pas dû exprimer, selon une majorité de députés de son camp. Le problème, c'est que rien ne chasse cette impression désastreuse, alors que le président pensait que cela passerait comme tout le reste.

    Après, les événements se sont enchaînés les uns aux autres, posant la question la question de l'incarnation de la candidature socialiste aux présidentielles de 2017. Qui va y aller, puisqu'un front semble se dessiner contre la candidature du président? Dans cette affaire, tous les acteurs ne jiouent pas franc jeu: certains clament leur loyauté mais se préparent à toute éventualité. D'autres manœuvrent en sous main pour se poser en recours pour le cas où...

    Le problème est que certains développent une stratégie de l'empêchement: tout faire pour que le président décide de lui-même de ne pas candidater... Mais ce n'est pas ce qui se dessine: au contraire, à raison d'un discours par jour, le président n'a pas l'intention de se laisser enterrer vivant (parole du chancelier Helmut Kohl)

    Mais que va t il se passer? Au fond, nul ne le sait. Pas même le président qui surveille le moindre frémissement de l'opinion en sa faveur; il surveille aussi la courbe du chômage. Pendant ce temps, le pays s'enfonce dans la crise, dans l'incertitude.

    Je doute que le présient puisse respecter son calendrier: la mi décembre pour se déclarer. D'autres sont sur les rangs. Et s'il veut y aller, mieux vaut qu'il le dise de suite.

  • Le désarroi des démocraties occidentales : les migrants, la sécurité et la liberté…

     

     

    Le désarroi des démocraties occidentales : les migrants, la sécurité et la liberté…

     

    Le journal Le Monde en date du 22 octobre (parallèlement à la Süddeutsche Zeitung de Munich publient toute une page sur le dialogue et la coopération entre le Conseil constitutionnel et la cour constitutionnelle de Karlsruhe. Il s’agit de voir comment on peut préserver les libertés publiques tout en assurant la sécurité des citoyens de plus en plus menacés par les actes terroristes, et donc de plus en plus tentés par l’envoi par dessus bord de l’Etat de droit.

     

    En fait, c’est le démantèlement de la soi disant jungle de Calais qui m’a inspiré cet éditorial de ce matin. Les démocraties sont faibles et leurs ennemis se servent de ces faiblesses (qui honorent nos régimes) pour attaquer partout où ils le peuvent l’Etat de droit.

     

    Ce qui me frappe, c’est qu’il fait évacuer la jungle, c’est une obligation qui s’impose à tous, mais qu’au regard du droit des gens, reconnu par nos régimes européens (à l’exception de la Pologne et de la Hongrie, mauvais élèves de la classe européenne ?), nous ne pouvons pas forcer des êtres humains, apatrides ou réfugiés politiques pour la plupart, à quitter un lieu contre leur gré…

     

    Victor Hugo, cité dans l’entretient par Laurent Fabius, rappelle que souvent la foule est l’ennemi du peuple, ce qui signifie que l’on ne peut pas changer les principes de l’Etat de droit au gré des majorités nécessairement changeantes et évolutives. Le droit est immuable dans ses principes fondamentaux même s’il peut connaître des adaptations. Exemple : il est interdit de tuer, le meurtre est unanimement condamné mais pendant la guerre il est recommandé et recherché. L’être humain, partout où il se trouve, est mon frère en humanité, mais les ressortissants d’un pays ennemis se voient généralement internés… Etc…

     

    Nous n’avons pas compris que le monde était devenu un seul village planétaire : des Afghans, des Erythréens, des Soudanais, des Syriens, des Irakiens, des Africains de toutes provenances risquent chaque jour leur vie pour quitter cet enfer qu’est devenu leur pays. Mais ici, en France, sans parler de la Suisse, des villages et des villes ne veulent pas de ces contingents de réfugiés qui risquent de compromettre leur bon vivre… Avons nous le droit de les condamner ?