Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 354

  • Les hommes politiques et les femmes: le cas de Donald Trump…

    Les hommes politiques et les femmes: le cas de Donald Trump…

    Les récentes révélations concernant certains agissements particulièrement choquants à l’endroit des femmes, de la part du candidat républicain à l’élection présidentielle US auront au moins un effet bénéfique, ont au moins un mérite : attirer enfin l’attention sur une insupportable injustice commise à l’endroit des femmes par des hommes disposant d’un pouvoir, qu’il soit financier ou politique et parfois les deux.

    Je ne reviendrai pas sur les détails signalés avec une veulerie incroyable par cet homme qui veut diriger la plus puissante nation au monde. Je risquerai simplement quelques réflexions sur deux aspects de cette injustice : ceux qui usent de leur position de force pour mettre des femmes, dépendant d’eux, sous coupe réglée, et aussi, hélas, des femmes qui usent de leurs charmes pour obtenir ce qu’elles veulent : une nomination politique ou administrative, une augmentation de salaire ou une mesure individuelle qu’elles ne peuvent pas obtenir par des moyens plus légaux…

    Qu’on me comprenne bien car je veux éviter tout malentendu : je condamne absolument et sans la moindre réserve, les mœurs inqualifiables de ces hommes politiques ou de ces patrons, ou de ces petits chefs, qui écrasent, avilissent ou assujettissent de pauvres femmes, qui doivent travailler pour subsister et assurer le quotidien de leurs familles, surtout quand elles élèvent seules leurs enfants. Refuser d’accorder leurs faveurs à ceux dont elles dépendent économiquement signifie presque toujours la perte de l’emploi, être victime de bassesses et de brimades dans leur vie quotidienne, au travail, avec des répercussions presque automatiques dans leur vie privée…

    Des êtres qui s’aiment n’ont pas à être conformistes ni à bannir certaines pratiques amoureuses que chacun ou chacune est libre d’aimer, de rechercher ou de prodiguer. Mais dans le cas qui nous occupe, on assiste à un cynisme éhonté et même fier de sa conduite, présentée comme une victoire, un triomphalisme personnel.

    Dans les milieux de pouvoir (culturel, économique, politique) les femmes ont longtemps subi et continuent de subir le diktat des hommes : l’homme (avec un petit h) ne doit pas être un loup pour la femme… Quand les deux s’aiment, ils se complètent, s’unissent, voire, pour les plus chanceux et les plus comblés, fusionnent… C’est tout le contraire de présenter ces privautés sexuelles comme une domination, un asservissement, une dévaluation…

    A ce cynisme masculin qui dure depuis des temps immémoriaux, largement impuni et devenu presque une banalité, fait face, depuis peu, un cynisme de même nature, mais incarné par des femmes qui entendent user à l’égard des hommes des mêmes armes que ces derniers utilisent contre elles… Elles aussi recherchent le plaisir arraché à l’homme, el compromettent par des maternités dissimulées pour être ensuite brandies au grand jour, ruinant la vie familiale des imprudents qui pensaient jouir impunément d’une double vie… Elles instrumentalisent les hommes comme ces derniers les ont cyniquement instrumentalisées…

    Récemment, une chaîne de télévision a diffusé un filme américain où un homme marié, un magnat de l’industrie a eu une aventure avec une femme qui se retrouve enceinte de ses œuvres, lui demande de reconnaître l’enfant et de tout abandonner pour la rejoindre… Ce qu’il refuse de faire, provoquant par là même la ruine de se vie de famille.

    Changer l’homme, voici la chose la plus dure à faire. Pour rénover la politique, introduire plus de justice sociale, égaliser les relations entre les sexes, bref instaurer un ordre éthique universel, c’est qu’il faut modifier en profondeur. Chaque jour que Dieu fait, nous prenons nos repas ou conduisons nos voitures en écoutant les médias égrener le nombre de morts causés par la guerre et des catastrophes naturels : la ruine de l’existence de milliers de nos congénères ne nous coupent pas l’appétit. Nous sommes devenus comme les bactéries résistant aux antibiotiques… C’est peu glorieux.

    Certains, les plus cyniques ou les plus désabusés d’entre eux, que les femmes sont imprévisibles, d’humeur changeante, imprudentes, intéressées, ambitieuses, manipulatrices, et j’en passe ! Cela peut être vrai dans certain cas comme pour les hommes mais de là à en faire une généralisation, voilà une ligne rouge qu’il est interdit de franchir.

     

  • Poutine osera t il envahir les républiques baltes?

    Tension croisssante entre Moscou et Washington: Poutine osera t il envahir les républiques baltes?

    La question est loin d’être saugrenue. Après l’inaction des Occidentaux lors de l’annexion de la Crimée, Poutine n’a pas été découragée dans sa volonté de rétablir la grandeur passée de la Russie. Il a dit partout que le jour le plus triste de sa vie fut la chute de l’URSS et ajouté qu’il regrettait amèrement la politique suivie par Gorbatchev.

    Depuis lors, la tension est allée croissant entre les USA et la Russie au point que le secrétaire d’Etat US a accusé publiquement Moscou de crimes de guerre en Syrie. Depuis ces graves accusations, Moscou et son allié syrien continuent de bombarder la ville d’Alep où quelques centaines de djihadistes sont encore retranchés. Mais pas pour longtemps car les plans des Russes et de Bachar sont clairs : il faut reprendre la ville, battre à plate couture les rebelles, qu’ils sont d’opposition modérée ou de Daesh car c’est la seule manière de réimplanter la Russie au Proche Orient et d’étouffer dans l’œuf des velléités islamistes dans les secteurs musulmans de la fédération de Russie.

    N’oublons pas l’Ukraine où Poutine refuse obstinément d’appliquer les accords de Minsk. On déplore des centaines et des centaines de mort dans une guerre qui ne dit pas son vrai nom. C’est pourquoi, dans toute l’Europe de l’est on observe les faits et gestes de Poutine avec une inquiétude à peine dissimulée. Le pays qui se sent menacé et qui se réarme est évidemment la Pologne qui a subi un demi siècle durant la botte soviétique. Mais la Mologne compte plusieurs dizaines de millions d’habitants, ce qui n’est pas le cas des républiques baltes dont l’adhésion à l’OTAN mécontente gravement Moscou laquelle serait capable d’y fomenter des troubles, voire des menées séparatistes.

    D’autres agissements russes à Moscou même suscitent bien des inquiétudes de la part des USA : des diplomates US ont été drogués dans un bar. Le troisième secrétaire de l’Ambassade a été victime d’une agression commise par un policier à deux pas de son ambassade. D’autres diplomates retrouvent leur domicile avec la télévision allumée, des choses dérangées alors qu’ils avaient tout laissé en ordre en quittant l’appartement. Ce harcèlement semble systématique et même les protestations au plus haut niveau n’y ont pas mis bon ordre.

    Même à l’ONU la Russie va opposer son véto à la résolution française ; le ministre français a fait preuve de naïveté lorsque son homologue Lavrov a répondu qu’on allait travailler sur la résolution… Résultat : les Russes ont produit une contre résolution où il n’est fait aucune mention des bombardements. Coup d’épée dans l’eau de la diplomatie française laquelle a tenté de revenir dans le jeu… Avec le succès qu’on l’on sait.

    Que ferons nous si les Russes s’en prenaient aux Etats baltes ? Je rappelle que Pour-tine a renforcé la défense anti-aérienne de sa base à Tartous…

  • Les casques blancs syriens méritent le Prix Nobel de la Paix

    Les casques blancs syriens méritent le Prix Nobel de la Paix

    Ils se sont rendus célèbres par une devise qui figure dans le Talmud de Babylone depuis les IIIe-Ve siècle de notre ère : Qui sauve une seule vie sauve l’humanité dans sa totalité. Cette recommandation hautement éthique figure dans la quasi totalité des religions et des spiritualités, celles qui sont authentiques et ne tuent jamais, au grand jamais, au nom de Dieu…

    On a vu ces hommes, ces volontaires, affronter les risques de chute, voire de mort sous les décombres provoqués par les bombardements et les attaques de toutes sortes. Ce matin encore, on a vu un jeune casque blanc en pleurs, tenant entre ses mains, un nouveau-né d’un mois, arraché à la mort. Ces hommes, tous des volontaires, proviennent de toutes les classes sociales et n’ont qu’un objectif : se porter au secours de leurs concitoyens, sans distinction de couleur de peau ni de religion. Le respect de la vie humaine prime sur tout le reste.

    Je trouve symbolique le fait que des Syriens prennent pour devise un apophtegme talmudique, ce qui montre une fois de plus l’universalité de la loi morale, laquelle se place au-dessus des religions et des dénominations confessionnelles ; surtout dans une région du monde où elles forment une mosaïque, génératrice d’identités meurtrières, pour parler comme M. Amin Maalouf.

    Auront ils le prix Nobel de la paix ces casques blancs ? Je l’ignore, mais sans faire de peine peine à personne, je dois dire qu’ils le méritent.