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Vu de la place Victor-Hugo - Page 358

  • Le désarroi des démocraties occidentales : les migrants, la sécurité et la liberté…

     

     

    Le désarroi des démocraties occidentales : les migrants, la sécurité et la liberté…

     

    Le journal Le Monde en date du 22 octobre (parallèlement à la Süddeutsche Zeitung de Munich publient toute une page sur le dialogue et la coopération entre le Conseil constitutionnel et la cour constitutionnelle de Karlsruhe. Il s’agit de voir comment on peut préserver les libertés publiques tout en assurant la sécurité des citoyens de plus en plus menacés par les actes terroristes, et donc de plus en plus tentés par l’envoi par dessus bord de l’Etat de droit.

     

    En fait, c’est le démantèlement de la soi disant jungle de Calais qui m’a inspiré cet éditorial de ce matin. Les démocraties sont faibles et leurs ennemis se servent de ces faiblesses (qui honorent nos régimes) pour attaquer partout où ils le peuvent l’Etat de droit.

     

    Ce qui me frappe, c’est qu’il fait évacuer la jungle, c’est une obligation qui s’impose à tous, mais qu’au regard du droit des gens, reconnu par nos régimes européens (à l’exception de la Pologne et de la Hongrie, mauvais élèves de la classe européenne ?), nous ne pouvons pas forcer des êtres humains, apatrides ou réfugiés politiques pour la plupart, à quitter un lieu contre leur gré…

     

    Victor Hugo, cité dans l’entretient par Laurent Fabius, rappelle que souvent la foule est l’ennemi du peuple, ce qui signifie que l’on ne peut pas changer les principes de l’Etat de droit au gré des majorités nécessairement changeantes et évolutives. Le droit est immuable dans ses principes fondamentaux même s’il peut connaître des adaptations. Exemple : il est interdit de tuer, le meurtre est unanimement condamné mais pendant la guerre il est recommandé et recherché. L’être humain, partout où il se trouve, est mon frère en humanité, mais les ressortissants d’un pays ennemis se voient généralement internés… Etc…

     

    Nous n’avons pas compris que le monde était devenu un seul village planétaire : des Afghans, des Erythréens, des Soudanais, des Syriens, des Irakiens, des Africains de toutes provenances risquent chaque jour leur vie pour quitter cet enfer qu’est devenu leur pays. Mais ici, en France, sans parler de la Suisse, des villages et des villes ne veulent pas de ces contingents de réfugiés qui risquent de compromettre leur bon vivre… Avons nous le droit de les condamner ?

  • Policiers et enseignants= prodromes d’une déliquescence de l’Etat français ?

     

     

     

    Policiers et enseignants= prodromes d’une déliquescence de l’Etat français ?

     

    Certes, il est encore trop tôt pour l’affirmer avec certitude mais il s’agit sûrement de signes avant-coureurs qu’il faut prendre au sérieux. Faute de quoi, on irait vers une aggravation de la situation qui ne serait plus rattrapable, sinon par les grands moyens. Il n’est pas innocent de toucher à deux piliers fondamentaux de la vie sociale : la police qui assure le maintien de l’ordre, protégeant les personnes et les biens, les enseignants, l’éducation nationale qui détermine notre destin à tous, puisque c’est d’elle que dépend notre intégration à la société. Mais voilà, ceux qui troublent la paix sociale, manquent de respect )à ceux qui nous apprennent à lire et à écrire, ont un autre projet en tête. Ils ne veulent pas d’une société française, placée sous la bannière républicaine de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Ce sont eux que les autorités désignent pudiquement sous le nom de communautarisme pour ne pas stigmatiser l’ensemble de l’immigration non européenne.

     

    Telle est la situation. On sait dans quelle direction ces laissés pour compte dirigent leur regard. Pour les empêcher d’aller faire le djihad en Syrie et en Irak, il a fallu leur retirer leurs documents de voyage, et cela n’a pas suffi.

     

    On constate aussi un passerelle régulièrement empruntée par des délinquants pour rejoindre l’extrémisme. Et la police se retrouve confrontée à des gens que les juges ne condamnent pas avec la fermeté qui conviendrait. D’où les manifestation régulières de policiers qui se plaignent du manque de moyens en hommes et en matériels.

     

    Mais ce qui frappe plus encore l’observateur impartial mais attentif, c’est la peur des policiers pour leur sécurité personnelle. Depuis l’assassinat atroce d’un couple de policiers chez eux, des agents reconnaissent vérifier s’ils ne sont pas suivis, le soir en rentrant chez eux. Ils demandent alors une réforme des situations où ils peuvent exercer leur légitime défense. Au nom de quel principe juridique demanderait on aux policiers de brûler vifs dans une voiture en flammes, sans pouvoir tirer sur leurs agresseurs ?

     

    Les mêmes remarques valent pour les enseignants qui seuls et désarmés dans leurs classes face à des agresseurs de plus en plus violents. Il faut réagir et les observateurs doutent de la volonté du gouvernement de le faire…

     

    Comme pour les enseignants et comme pour les forces de l’ordre, on s’étonne de la clémence des verdicts prononcés par les tribunaux lors du jugement des délinquants : des peines courtes ou avec sursis rendent les policiers fous de rage, surtout quand ils arrêtent de nouveau un délinquant ou un trafiquant arrêté la veille ou la semaine dernière.

     

    Que va devenir la France si on ne fait rien ? Déjà la crise politique bat son plein, le parti au pouvoir envisageant même de ne pas soutenir le président pour un second mandat…

     

    Il faut se ressaisir et avancer étendard déployé devant soi. L’étendard des valeurs républicaines.

  • Jusqu'en 1979, Israël et l'Iran étaient les meilleurs amis du monde...

    C'est une émission de Cyrille AMAR sur I23News qui m'a permis de vous offrir ces rélexions. En effet, ce rapprochement entre l'Etat hébreu, entouré d'ennemis implacables, et l'Iran, a obéi à une théorisation de l'idée diplomatique de David Ben Gourion: la théorie des cercles. Quand on est entouré d'ennemis, on essaie de se trouver des amis ailleurs C'est ainsi que Ben Gourion a jeté son dévolu sur des états musulmans mais non arabes, l'Iran et la Turquie.

    Le journaliste adonné une métaphore que chacun peut comprendre: imaginez un élève dans une classe où tous les autres écoliers veulent l'expulser et ne lui veulent pas du bien. Comme il est cloué sur place, entendez comme Israël ne peut pas se mettre sa terre sur le dos et migrer au Canada ou à NY, il se cherche des amis dans d'autres classes de son école (comprenez la région du Moyen Orient). C'est ainsi que l'élève isralien s'est trouvé deux amis, un peu distants, mais fiables jadis: l'Iran et la Turquie, deux pays islamiques maids qui avaienr reconnu l'existence de l'état d'Israël.

    Un ancien membre du Mossad qui se promenait jadis tranquillement dans les rues de Téhéran, ne se cachait point, fréquentait la communauté juive locale forte jadis de près de 100 000 âmes, raconte les liens étroits existant jadis entre les services spéciaux des deux pays. Pour l'Iran, d'obédience chiite, le nationaliste pan-arabe de Nasser était réellement inquéitant et ne laissait rien envisager de bon. Et puis, il y avait aussi la règle suivante: les amis de nos amis sont nos amis. Le Chah était le gendarme US du golfe persique or les USA sont le soutien éternel de l'Etat juif...

    On raconte même qu'en 1979, après la fuite du Chah de Téhéran, le Premier Ministre nommé par le roi fuguitf, Chappour Bajhtiar fit venir le correspondant du Mossad da,s son bureau et lui prodigua des conseils de sérénité du genre: nous contrôlons la situation, les juifs n'ont rien à craindre, etc… Mais il ajouta ceci en substance: mais si vous noua aidez à nous débarrasser de la source de tous nos maux (l'imam Khomeyni) eh bien, on ne réagira pas. L'espion israélien a même ajouté que le président français de l'époque aurait fait la même proposition aux services spéciaux de l'Etat juif. Ce qui reste à vérifier. Mais dans les deux cas, le Mossad a refusé prudemment de s'embarquer dans une telle opération....

    On nous dit aussi lors de l'émission que des centaines d'Israéliens, attirés oar la croissance à deux chiffres de l'Iran, vinrent offrir leurs services. Malheureusement, les prêches enflammés de l'imam allaient tout changer.

    Les Israéliens décampèrent, suiviis par des milliers de Juifs de Téhéran... Quelle histoire!

    Dès dans l'Antiquité, les Hébreux avaient rencontré le grand empire perse et fut séduit par lui.

    Peut on espérer un retour? Pourquoi pas, ouvrons notre cœur à l'espérane. Après tout, même le sultan Erdogan a fait machine arrière et a fini par comprendre qu'Israël était un état fort et qu'il fallait compter avec lui.

    Cette conversion relèverait du miracle: ls ayatollas qui rêvent de détruire Israël se rallieraient à lui. Un miracle.

    Mais la terre d'Israël n'est elle pas la terre où Dieu a fait des miracles/ En arabe pour dire que Dieu peut tout, on dit inama Allah tabaraka wa taala ala koul shayin quadir