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Vu de la place Victor-Hugo - Page 380

  • Suppression des visas pour l’entrée des Turcs en Europe: L’Union européenne ne doit pas céder

    Suppression des visas pour l’entrée des Turcs en Europe: L’Union européenne ne doit pas céder

    Tout le monde critique le double jeu de la Turquie qui soutient en sous main les ennemis de la coalition occidentale au motif que c’est ce double jeu qui sert le mieux ses propres intérêts nationaux. Or, ses intérêts reviennent à annihiler toute tentative d’ériger un futur état kurde indépendant. D’un autre côté, c’est d’insérer l’Europe, qui se refuse à l’admettre en son sein, dans un corset d’acier pour lui imposer ses propres vues et lui soutirer des milliards. Et comme Madame Merkel suit son propre jeu et impose au reste de l’Union ses propres vues, Les Turcs ont su profiter de cette faille. Mais le plus grave, ce n’est pas l’argent, ce sont les Turcs qui peuvent désormais entrer en Europe sans visa. En fait, ce n’est pas bien grave, mais cela signifie qu’ils viendront et resteront. C’est une manière d’imposer son entrée concrète dans l’Europe ; une fois que les gens seront là, comment faire pour les renvoyer chez eux ? Madame Merkel confond un peu trop ses propres intérêts avec ceux de l’ensemble de l’Union. Il est évident que certains pays européens très catholiques comme la Pologne, la Hongrie et quelques autres n’accepteront pas d’ouvrir leur pays à une invasion étrangère. Que va faire la France ? J’ai entendu des députés européens français exprimer les plus sérieuses réserves concernant ces facilités accordées à un Etat turc dirigé par des islamistes. Je ne pense pas que les référendums sur l’entrée de la Turquie au sein de l’UE seront favorables à ce pays. Même les diplomates européens à Paris sont d’avis que l’on ne respectera pas ces promesses faites à une Turquie en position de force. Il faudra attendre que la situation se règle en Syrie, que les flux migratoires se stabilisent, voire se tarissent et l’Europe négociera avec ce voisin instable en position de force. Personne n’acceptera que 85 millions de Turcs entrent en Europe. Pour faire partie de l’UE il faut partager un minimum de valeurs communes avec l’humus culturel de ce continent. Or, on voit que l’actuel président turc n’hésite pas à faire embastiller des adversaires politiques, des journalistes indépendants et des Kurdes indépendantistes. L’UE risque d‘éclater sur l’épineuse question turque : on peut accorder des facilités commerciales à la Turquie mais sans l’admettre au sein de l’UE. Elle est une puissance régionale dont la zone d’influence s’étend des anciennes républiques musulmanes soviétiques à la Syrie et à l’Irak. Vous voyez l’Europe ayant une frontière commune avec l’Irak et la Syrie, deux pays arabo-musulmans en pleine déliquescence ? C’est impensable. Madame Merkel va subir des déconvenues électorales dans quelques mois. Aucun pays ne pourra réussir le pari qu’elle engage.

  • Que va devenir la loi travail?

    Que va devenir la loi travail?

    Visiblement, cette loi est mal partie. D’abor, le nom qui lui est donné abusivement n’est pas juste. Madame El-Khomry est très touchante, très émouvante, mais elle n’a pas les épaules assez larges pour porter une telle loi. N’y voyez aucun machisme ni aucune réserve, une telle législation nécessite un certain coffre et une certaine expérience. Or, sans être désagréable, le compte n’y est pas.

    Hormis cette question de personnalité, le projet de loi était très bon à l’origine, avant d’être vidé de son contenu. Or, même les frondeurs du PS refusent de voter le texte en l’état. La droite, quant à elle, juge le texte dénaturé puisque le gouvernement a dû céder sur un certain nombre de points.

    Il est difficile de rentrer dans le détail mais certains points étaient de nature à transformer en profondeur les relations entre employeurs et employés. Notamment quand on privilégie les ententes au sein de l’entreprise, au détriment des accords au plan national. Les syndicats se sont sentis marginalisés.

    Il y a aussi les facilités de licenciement qui ne passent pas. Les syndicats et la gauche ne veulent pas qu’une entreprise multinationale puisse dégraisser ses effectifs en France tout en ayant une exploitation florissante à l’étranger. Enfin, il y a la surtaxassions des CDD. Cette mesure arrachée à Manuel Valls a braqué durablement le Medef qui souhaite désormais le retrait de la loi.

    Que va t il se passer à l’Assemblée ? Selon le dernier comptage il manquerait 40 voix pour l’adoption de la loi. Va t on retirer le texte ? Ce serait catastrophique pour l’image du président et de son gouvernement. Après le retrait de la loi sur la déchéance de nationalité, ce serait le coup de grâce. Le gouvernement est donc à condamné à vivre entre le marteau et l’enclume : soit recourir au 49,3 soit plier et dénaturer le texte encore plus.

    Ja France reste rétive au changement. C’est ainsi, on n’y peut rien, la preuve !

  • Le culte rendu à Jeanne d’Arc et les racines chrétiennes de la France éternelle

    Le culte rendu à Jeanne d’Arc et les racines chrétiennes de la France éternelle

    Vive Jeanne d’Arc, vive la pucelle d’Orléans. Tout le spectre politique, l’extrême gauche exclue évidemment, se retrouve en elle, ne lui découvre que des qualités et s’affiche, pour ainsi dire, avec elle. Cela marque aussi l’acuité de la crise identitaire en France. Un grand parti politique d’opposition a d’ailleurs trouvé un slogan qui fera florès : la France de toujours, ce qui évoque la France éternelle, celle que les habitants de ce pays connaissaient avant que leur pays ne soit ouvert aux quatre vents, contraint d’accepter des vagues migratoires que certaines n’hésitent pas à comparer à des submersions.

    Comment voir en Jeanne une pionnière dans ce combat contre la dés-identification de la France ? L’idée qu’on y puise ces jours-ci est la suivante : la pucelle d’Orléans a mené une bataille victorieuse contre l’occupation d’une partie du territoire par une puissance étrangère. Ce que des partis, bien connus, assimilent à une présence communautariste excessive. On voit bien à qui ils font allusion.

    Si l’on observe bien les unes des journaux, les informations à la radio et les conversations entre amis, on se rend immédiatement compte que c’est une culture religieuse, une seule, toujours la même, qui est en cause et fait l’objet d’un rejet de plus en plus affirmé. Si demain matin il y avait un référendum en France sur la question, les Français (et pas seulement eux) voteraient à une écrasante majorité pour la préservation de l’identité nationale contre ce qu’ils considèrent comme un grave danger. Et le discours, évidemment très orienté de Jean-Marie Le Pen ce jour va dans le même sens. Il reprend à son compte l’idée et l’image du grand remplacement de la population autochtone chrétienne par des gens venus d’ailleurs, avec leurs coutumes, leurs traditions et leur mode de vie qu’ils tentent d’imposer sur place.

    Il faut que les gouvernants prennent garde, à droite comme à gauche. Cette affaire doit être réglée, il ne faut pas la sous estimer car il y va de la cohésion sociale. Si l’écrasante majorité de la population française ne veut plus des communautaristes, il faut en tenir compte et tarir, assécher les canaux de l’immigration légale et illégale. Il ne faudrait pas que cela devienne un thème majeur de la prochaine campagne présidentielle.. Mais surtout pas de politique de l’autruche.

    Regardez ce qui s’est passé en Corse il y a quelques jours. Il ne faut pas que cela s’étende. Il convient d’agir et de faire en sorte que la France reste la France, chrétienne, judéo-chrétienne, que ses fêtes soient respectées, tout comme ses pratiques et ses traditions.