Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 431

  • Manuel Valls souhaite t il un gouvernement d’union nationale ?

    Manuel Valls souhaite t il un gouvernement d’union nationale ?

    Ce matin sur BFM TV les journalistes se sont demandé ce que Manuel Valls pouvait bien signifier en utilisant l’expression suivante : il faut tout faire pour empêcher le FN de gagner une région… Et ils ont proposé en guise d’exégèse de cette déclaration plusieurs pistes allant, plus ou moins, dans le même sens : une fusion des listes au second tour des régionales. Ou désistement simple et clair en faveur de la liste républicaine la mieux placée.

    Dans la foulée, une journaliste politique a dit que cela pouvait ouvrir la voie à une stratégie d’union nationale, donnant ainsi raison aux dénonciations de l’UMPS si chères à Marine Le Pen. La journaliste a ensuite détaillé quelques thèmes où les positions des uns et des autres (la gauche et Les Républicains) n’étaient pas inconciliables. Filant encore plus la métaphore, les journalistes ont intégré à leurs spéculations l’invitation adressée par François Hollande à Nicolas Sarkozy de participer aux commémorations du 11 novembre. Selon eux, une telle initiative accréditerait un tel rapprochement aux yeux de l’opinion. On verrait côte à côte à la télévision deux hommes, l’ancien et l’actuel président, œuvrant pour la France dans le souvenir des grandes dates de la nation.

    C’est très beau sur le papier mais irréalisable sur le terrain. Depuis plusieurs mois, voire près de deux ans, ce blog plaide pour une brève période d’union nationale où les deux grands partis de droite et de gauche auraient quelques objectifs prioritaires afin de relever le pays et résoudre les problèmes les plus graves. Et quinze mois avant la nouvelle échéance présidentielle, chacun reprendrait sa liberté en présentant son propre candidat.

    Disons à présent pourquoi cette vue de l’esprit est une véritable utopie : d’abord, il est trop tard et le pouvoir ne cherche qu’une chose : amortir, autant que faire se peut, la déroute aux régionales. Ensuite, la droite n’acceptera jamais de voler au secours d’une gauche qu’elle rêve de battre à plate couture aux prochaines élections. Enfin, il y a cet esprit français, rétif à toute grande coalition à l’allemande.

    La France souffre de cet antagonisme latin qui croit pouvoir régenter le pays avec 50% des voix : une moitié ne peut pas gouverner le pays contre l’autre moitié.

    Mais revenons pour conclure sur la phrase de l’actuel Premier Ministre : on ne peut pas prendre position contre près de 30% de l’électorat. Ce sont tout simplement de bons Français qui s’alarment de ce qui se passe : hausse du chômage, hausse de l’insécurité, baisse du pouvoir d’achat, absence de perspectives, etc… Et puis, disons le tout net : si le FN est dangereux, qu’on l’interdise, sinon qu’on cesse d’agiter de telles menaces !

    Il faudrait que la politique redevienne cet art noble, que les hommes politiques ne soient plus des politiciens. Et enfin que la fonction politique ne soit plus un job à temps plein. Après quelques mandats on doit retourner dans l’entreprise ou la fonction publique. Plus de politiciens professionnels.

  • Barack OBama et Benjamin Netanyahou

    Barack Obama et Benjamin Netanyahou

     

    Voici deux chefs d’Etat qui ne s’apprécient guère et qui sont contraints d’œuvrer ensemble en raison de la situation stratégique et de la convergence de leurs intérêts dans une région très dangereuse. On sait que l’alliance entre les USA et Israël est pérenne et ne pourra jamais disparaître, même si les projets de B. Obama et son attitude face au problème iranien ont porté atteinte gravement à cette entente.

    1. Obama est devenu, à tort ou à raison, l’homme le plus détesté d’Israël, le président US le moins aimé de tout le pays. Certains vont même jusqu’à en faire un ennemi d’Israël en raison de sa propre filiation paternelle, ce qui est plutôt exagéré.

    Comme tous ses prédécesseurs démocrates, voire nettement plus qu’eux, Obama a tenté de faire fléchir Israël, voire contraindre son gouvernement à accepter des conditions difficiles pour accéder à la paix avec les Arabes. L’intention est très louable mais le danger, aux yeux d’Israël, est très grand.

    Aujourd’hui, Obama ne peut plus rien faire, il est, ce que les USA appellent a lame duck… Israël obtiendra certainement cette hausse substantielle de l’aide américaine. Obama lui-même sera obligé de s’y soumettre, faute de quoi il compromettrait gravement les chances d’un autre démocrate à accéder à la Maison Blanche.

    En réalité, cette discrépance dépasse, et de loin, le conflit entre les deux hommes : d’un côté, vous avez des USA qui désengagent du Proche Orient et qui ont les yeux rivés sur le Pacifique et l’Asie, de l’autre vous avez un Etat juif qui est concentré sur l’Iran.

    Et d’ailleurs, à ce sujet, on relèvera une phrase d’Obama de nature à inquiéter les Iraniens : Israël, a t il dit, a le droit de se défendre… Mais il n’a pas été plus précis. Toutes les options sont sur la table.

    Ce serait tellement mieux si les hommes étaient plus sages.

  • Le Front NAtional veut la suppression du regroupement familial ?

    Version:1.0 StartHTML:0000000105 EndHTML:0000006722 StartFragment:0000002408 EndFragment:0000006686

    Le Front National veut supprimer le regroupement familial ?

     

     

     

    Ce matin même, sur deux stations de radio périphérique différentes, un homme politique de gauche, Moscovici et un homme de droite ou d’extrême droite, Philippot, ont évoqué ce qui semble être les deux préoccupations fondamentales des Français : se sentir envahis et se sentir déclassés. Mais chacun de ces deux intervenants ne donne pas la même solution : pour Moscovici, c’est faux et les immigrés peuvent dans certaines conditions apporter un bénéfice, et pour Philippot, c’est la source de tous les maux dont souffre le pays.

     

     

     

    Le FN a toujours dénoncé la décision prise sans discernement par Valéry Giscard d’Estaing d’instaurer le regroupement familial ; les travailleurs, loin de leurs familles réclamaient une telle mesure mais les gouvernants de l’époque ne se doutaient pas que cela changerait les équilibres, que l’islam deviendrait ainsi la seconde religion de France, qu’on aurait d’insolubles problèmes dans les banlieues, que le FN lui-même en tirerait avantage, etc…

     

     

     

    Si l’on regarde les choses objectivement, on doit reconnaître que si la France s’y était opposée, le regroupement familial nous aurait été imposé par l’Europe et Bruxelles. Mais le FN souligne qu’on aurait dû veiller à l’application concrète qui a donné lieu à tant d’abus. Un exemple : un homme venu d’Afrique noire et qui entend bénéficier de ce droit que la loi lui octroie  , n’a pas une seule épouse ou concubine mais plusieurs ; il n’a pas deux ou trois enfants comme la moyenne des familles françaises, mais quatre ou cinq fois plus. Comment faire face ?

     

     

     

    Une fois sur place, cet homme demande une HLM ou un ILM et finit par l’obtenir. Une famille française de souche qui attend depuis des années, s’en offusque et exprime sa défiance en votant pour le FN.

     

     

     

    Voilà pourquoi cette mesure du FN (la suppression du regroupement familial) est si populaire, en dépit du silence gêné que l’on observe autour de soi.

     

     

     

    La même chose vaut du droit de vote des étrangers, une promesse que Manuel Valls s’est empressé d’enterrer sans tambour ni trompette, tant elle aurait provoqué une vague d’indignation dans ce pays, jadis fille aînée de l’église.

     

     

     

    Nous allons vers des temps difficiles car les partis de gouvernement ne réussissent pas à régler les problèmes.