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Vu de la place Victor-Hugo - Page 538

  • La France en roue libre, Merci pour ce moment

     

    La France en roue libre depuis la parution du livre Merci pour ce moment…

     

     

     

    Est ce que l’implantation d’un cœur artificiel dans la poitrine de quatre patients en phase terminale sauvera t elle un président attaqué de toutes parts, traîné dans la boue et insultée publiquement par son ancienne concubine qu’il avait imprudemment promue au rang de première dame de France alors qu’elle n’était qu’une simple journaliste, trahissant un grand engouement pour les hommes de pouvoir ? Ce dernier détail ne se veut pas injurieux et tout le monde connaît la fascination du pouvoir sur les femmes.

     

     

     

    L’opinion publique française croyait l’affaire enfouie depuis longtemps dans le vécu des Français et voilà que la journaliste, au fait des grands coups médiatiques, brandirait un véritable glaive contre l’actuel chef de l’Etat, son ancien concubin, et ruinerait de manière durable sa réputation.

     

    Nous n’aurons pas la cruauté de reprendre ici certaines expressions comme les sans dents, et je n’aime pas les pauvres ou on ne te demande que d’être belle ; etc..

     

     

     

    Que va devenir la France ? Puisque même le secrétaire d’Etat au tourisme ou au commerce extérieur a dû démissionner pour problème avec le fisc. Vraiment, l’actuel président n’a pas la baraka.

     

  • L'évolution encourageante de l'Iran

    L’ »volution, lente mais progressive de l’Iran

    Deux faits semblent indiquer que le président iranien Rouhani a enfin compris qu’il réinsérer son pays dans le concert des nations civilisées et faire un plus attention à la démocratie dans son pays.
    Je pense à l’envoi de forces spéciales iraniennes combattre les islamistes aux côtés des Kurdes et avec le soutien logistique des Américains. C’est une alliance objective : quand on a les mêmes ennemis, on se retrouve du même côté de la barrière. C’est un fait. Certes, à Téhéran, il y a encore et toujours les enragés de l’anti américanisme qui ont la bave aux lèvres d’ès que le mot USA est prononcé mais il y aussi la réalité et le danger que représente l’Etat islamique.

    Le second fait est le discours prononcé par le président Rouhani devant une assemblée de Mollahs au cours duquel il explique à son auditoire qu’il faut relâcher le contrôle imposé aux internautes de son pays et à la jeunesse en général.

    L’Iranien a expliqué à son auditoire qu’aujourd’hui, on ne pouvait plus vivre sans l’internet. On ne peut, avait il dit, même pas devenir étudiant, entreprendre des études sérieuses, sans participation à la toile mondiale. Il faut dire que le clan conservateur qui contrôle la justice avait fait arrêter une bande de jeunes qui avaient diffusé sur la toile des documents jugés peu conformes à la loi islamique.

    Je trouve que ces deux initiatives sont encourageantes et vont dans le bon sens.

    Cependant, les USA ont aggrava certaines sanctions économiques contre l’Iran car les Mollahs continuent de se moquer du monde en faisant traîner en longueur les négociations sur le programme nucléaire. La meilleure façon de les faire bouger est de les sanctionner un peu plus durement. Certes, cela affaiblit le camp progressiste, mais les méandres de la politique internationale sont assez impénétrables.

    Mais que les Iraniens se retrouvent aux côtés des Américains et de Bacahr el Assad pour combattre le même ennemi : qui l’aurait prédit ?

  • Les aléas de l'information: de la décapitation d'un pauvre journaliste US à Valérie Trierweiler

    Les aléas de l’information : de la décapitation publique d’un pauvre journaliste US  aux souvenir de Valérie Trierweiler

    On s’interroge depuis un certain temps déjà sur le rôle éthique que la presse en général pourrait jouer dans nos sociétés contemporaines. Le problème n’est plus incarné par les journalistes exclusivement mais par un ensemble qui est très difficile à combattre ou simplement à corriger. Le plus triste exemple qui s’offre à nous est, depuis hier matin, la macabre publicité faite autour d’un pauvre journaliste américain de 31 ans et qui se trouve aujourd’hui fortement concurrencée par le livre (que je m’abstiens de caractériser) de Madame Trierweiler.

    Certes, les journalistes de tout poil viendront nous dire qu’ils ne créent pas l’information et ne font que la relayer : si elle est horrible, cela ne tient pas à eux et si elle souriante et amusant, cela ne dépend pas d’eux.. C’est juste mais qui met en avant certaines nouvelles, qui les ressasse sans arrêt, qui présente les choses sous tel angle plutôt que sous tel autre ? Ce sont évidemment les journalistes.

    Je ne demande pas que l’on ignore le livre souvenirs de cette dame, l’ex première dame de France, je comprends même qu’ayant été éconduite publiquement, voire, diront certains, déchue, elle prenne une sorte de revanche pour refaire parler d’elle, régler quelques comptes et espérer des droits d’auteur qui seront conséquents.

    Non, tel n’est pas mon propos. Je veux simplement dire que l’information doit être traitée avec une certaine décence. Et, puisque je n’instruis pas à charge, je salue la retenue des chaînes de télévision qui n’ont pas montré la scène de la décapitation de ce pauvre journaliste de 31 ans dont la mère avait imploré la clémence de ses tortionnaires. Face à cet abominable crime au retentissement quasi planétaire, que valent les réflexions amères d’une ancienne journaliste qui n’avait absolument rien à faire dans ce milieu politique aux mœurs acérées ?

    Dans une société où tout se joue sur et avec l’image, il faut un contrôle plus strict. Il faut une éthique médiatique comme il a fallu une éthique médicale.