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Vu de la place Victor-Hugo - Page 536

  • TitrLes mesures économiques du gouvernement de Fr Hollande seront elles efficaces ?e de la note

    Les mesures économiques du gouvernement de Fr Hollande seront elles efficaces ?

    C’est vraiment la question du jour, celle que tout le monde se pose : a t il raison, le gouvernement, de s’en prendre ainsi à la politique familiale, en réduisant la durée du congé parental et la prime donnée à l’occasion d’une nouvelle naissance ? Déjà, les associations familiales sont vent debout et dénoncent de telles mesures. Le problème est que ce gouvernement comme tous les précédents refuse, par impuissance ou découragement, de s’attaquer aux fraudes massives tant dans les hôpitaux que dans l’offre des allocations familiales, l’aide au logement e autres. En portant le fer là où il faudrait, la République économiserait des milliards au lieu de faire des économies de bouts de chandelles. En sauvant quelques centaines de millions, le gouvernement ne fera que grossir les rangs des mécontents qui s’exprimeront encore plus durement lors des prochaines consultations électorales. Alors que faire ?

    On ne se lassera pas de le répéter : il faut un vrai choc, une mesure révolutionnaire qui frappe les esprits et force la France à reprendre confiance en elle-même. Aujourd’hui, chacun sait que le gouvernement ne peut plus rien, que la majorité actuelle à l’Assemblée ne correspond plus au pays profond et que l’exécutif se contente de faire du sur place. Le léger frémissement de l’opinion publique en faveur du président actuel ne renvoie qu’à un sursaut patriotique dû à l’entrée en guerre du pays contre l’Etat Islamique. Mais cela ne durera pas et ne concerne que le président comme chef des armées : le peuple est satisfait de voir que l’on combat un ennemi commun. Mais pour tout le reste, rien n’a changé.

    Avez vous vu les prévisions de l’UNEDIC pour le chômage dans l’année en cours et l’année suivante ? C’est désespérant. Et on perd du temps, alors que seule une dissolution de l’Assemblée pourrait donner une impulsion nouvelle au pays. Dans les semaines à venir, les décisions impopulaires vont se multiplier, et les députés PS ne voteront pas le budget dans sa forme originelle. Ils voudront aller au bout de leur logique : ils ne peuvent harceler le gouvernement et lorsqu’il s’agit d’un point crucial, se rétracter et se coucher : ils perdraient, ces députés frondeurs, toute crédibilité..

    On dit de François Hollande que ces dix années passées à la tête du PS ont fait de lui un redoutable manœuvrier, faute de quoi il n’aurait pas survécu. Peut-être a t il, vers novembre décembre, écrit dans son agenda secret la dissolution de l’Assemblée… Dans ce cas, il se soumettra à une cohabitation qui durera jusqu’en 2017. Pendant ce temps là, il pourra se refaire une santé politique et se présenter en 2017 en disant qu’il n’est pour rien dans les difficultés des Français puisqu’un gouvernement de droite, voulu par eux, a géré le pays. Alors que lui, homme de gauche, veut appliquer une autre politique…

    Mais voilà, c’est beau sur le papier. Dans le réel, il en ira autrement. Pour François Hollande, 2017 constitue un rivage inabordable sauf coup du destin.

    Mais en politique, qui croit au miracle ?

  • La défaite socialiste aux élections sénatoriales

     

    L’échec du PS aux élections sénatorailes

     

     

     

    Depuis six mois, le gouvernement de François Hollande collectionne les défaites électorales. Le Sénat sera la première grande institution à repasser à droite. Jean-Pierre Raffarin vient de dire sur BFM TV que cela commence à devenir très inquiétant pour François Hollande car ces élections, même si elles sont indirectes, marquent un trouble des forces vives de la nation. Presque partout le PS est rejeté et plus grave encore, la situation est si dégradée que deux membres du FN ont été élus sénateurs… Le président de la République ne peut pas se contenter de dire que les institutions le protègent et qu’il restera jusqu’au bout de son mandat. Je ne suis pas spécialiste de la Constitution, mais il faut tout de même faire quelque chose s’il décide de rester jusqu’au bout. D’ailleurs, l’entrée en lice de Nicolas Sarkozy va sérieusement compliquer les deux années à venir : le peuple le supportera t il ? Franchement, j’en doute, surtout qu’aucune éclaircie économique n’est en vue.

     

     

     

    L’engagement militaire de la France au Proche Orient, les menaces pesant sur elle depuis la décapitation de ce pauvre et innocent gui de montagne, tous ceci pourrait mener vers une union nationale, signe avant coureur d’un futur gouvernement d’union nationale. Certes, la dissolution sera un préalable nécessaire et Fr/ Hollande sait que plus de 400 députes de droite afflueront à l’Assemblée, réduisant les représentants de son parti à la portion congrue : pas plus de 50 députés !

     

     

     

    S’il agissait dans ce sens, Fr. Hollande sauverait la suite de son quinquennat mais annihilerait toute chance d’être désigné par son parti pour 2017. Mais franchement, qui pense aujourd’hui, sauf miraculeux retournement de situation, que le PS désignerait l’actuel président pour le représenter en 2017 ?

     

     

     

    Pourtant, c’est une idée dans les milieux du pouvoir. Cette succession d’élections qui divisent le pays en profondeur, est une véritable calamité= il va y avoir les régionales qui seront négatives pour le pouvoir et moins de deux après elles, les élections présidentielles… Que faire ?

     

     

     

    Il est urgent de mettre en route une réforme de la Constitution, l’esprit de celle de 1958, au moment où l’instabilité était la règle, n’est plus adapté à ce que vivent les Français aujourd’hui.

     

     

     

    L’élection remarquée de deux sénateurs, issus du sud de la France, est un coup de semonce. Ce n’est pas un hasard si même de grands électeurs, non affiliés au FN, ont apporté leurs suffrages à ces deux candidats du FN. Le pouvoir commettrait une lourde erreur en faisant le gros dos. Tous ces avertissements adressés au pouvoir, de façon si régulière, devraient être pris en compte. Si rien ne bouge, c’est un risque d’explosion qui menace. Et de cela personne ne veut.

     

     

     

    Encore faut il que l’on instaure enfin ce grand changement dont le pays a besoin. Sinon, c’est Marine…

     

  • Jean-Louis BORLOO quitte la politique: un exemple à suivre...

     

    Le courageux départ de Jean-Louis Borloo, un exemple que les politiques devraient suivre..

     

     

     

    M. Borloo a été un homme politique hors norme : avocat d’affaires, notamment pour un client comme Bernard Tapie, ancien maire de Valenciennes qu’il a tirée du marasme, il fut maintes fois ministre et même ministre d’Etat. Il ne rate que l’échelon supérieur, celui de Matignon où François Fillon réussit à se maintenir.

     

     

     

    Ayant été victime d’une pneumonie sévère, suivie d’un début de septicémie, il eut la noblesse d’âme de renoncer à tous ses mandats là où d’autres les auraient conservée ainsi que les avantages y afférents  jusqu'au bout.

     

     

     

    Pour s’occuper, il se consacrera désormais à une fondation censée aider l’Afrique noire à avoir de l’électricité et de l’énergie, là celles ci font défaut. Cet exemple de dévouement et de générosité désintéressée devrait être suivi par d’autres, notamment par ceux qui ont perdu toute légitimité à gouverner mais qui préfèrent s’accrocher à leur fauteuil, protégés  par les institutions.

     

     

     

    Peut on espérer que le cas de J-L Borloo fera jurisprudence, s’i j’ose dire ? Il ne faut pas rêver, je pense.  Il suffit d’ouvrir les yeux pour constater que depuis les plus hautes fonctions jusqu’aux représentants les plus humbles ; nul ne consent à partir.

     

     

     

    Comment voulez vous que les électeurs que nous sommes cessent de brocarder les hommes politiques et de ne ressentir pour la plupart d’entre eux le moindre respect ? Rares, très rares sont ceux qui placent l’intérêt général avant leur bien-être personnel.

     

     

     

    On s’incline devant l’exemple donné par M. Jean-Louis Borloo.