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Vu de la place Victor-Hugo - Page 651

  • Le nouvel an juif

    Rosh ha shana, le nouvel an juif

     

    Dans deux jours, le 4 septembre au crépuscule, les juifs du monde entier se réuniront dans les synagogues de leur lieu d'habitation pour entériner solennellement l'entrée de la nouvelle année. Il faut savoir que contrairement à d'autres religions, le judaïsme rabbinique a conservé à cette fête une certaine austérité qui tranche par rapport aux joyeuses ripailles et beuveries du Nouvel an civil. Les juifs prient pour être inscrits dans le livre de la vie, pour que régne la paix sur terre et pour que l'humanité développe entre tous ses membres des liens de fraternité et d'amitié.

    J'ai toujours été frappé par les prières universalistes de cette solennité qui dure deux jours pleines et au cours desquels on sonne de la corne de bélier, sauf si rosh ha shana tombe un samedi. Mais les rabbins libéraux du XIXe siècle en Allemagne ont permis une telle sonnerie, même le chabbat...

    On prie aussi pour la prospérité des pays et des puissances, on prie pour que le glaive s'éloigne de nos territoires et de ceux des autres peuples. Comme le soulignait Hermann Cohen (ob. 1918) dans ses Ecrits juifs (Jüdische Schriften) c'est à cette occasion qu'Israël apparaît comme un peuple de prêtres, une avant-garde de l'humanité monoithéiste chargée de faire au reste du monde l'apostolat du messianisme.

    Quand j'étais enfant, j'étais ébloui par un poèle synagogal chanté par les juifs séaérades, intitlué Ahot ketana (La petite soeur). Le refrain en est le suivant: que s'achève l'année et ses tourments pour que reprennent enfin la nouvelle année et ses bénédictions.

    C'est ce que Israël apporte au monde depuis son apparition sur la scène de l'Histoire, même si les peuples s'entêtent à le nier ou le refuser.

    Un message d'amour et d'espoir.

  • Mr oBAMA ET LES M2ANDRES DE LA PENS2EE

    <M. Obama a tteint les limites du supportable. Il s'est lui-même fourré dans un inextricable guêpier. Et voici que depuis hier il a enrichi une danse qui se pratiquait au Moyen Âge, d'un genre nouveau. Il s'agit du fameux drapier des lanciers: un pas en avant et trois pas en arrière!

    On a déjà eu l'occasion de dire notre pensée sur ce cours en zigzag du président actuel des USA. Il commence par dire qu'il va y aller, qu'uil y a une ligne rouge et que l'on va voir ce que l'on va voir. Ensuite, il dit qu'il attend les preuves. Une fois les preuves réunies, il décide de ne pas décider car, ajoute t il, on ne sait pas certitude qui a mis en oeuvre les armes chimiques. Encouragé par ces atermoiements, Bachar récidive sur une grande échelle et l'opinion publique mondiale est horrifiée par ce qu'elle voit. L'émotion est considérable.
    M. Obama comprend enfin qu'il doit réagir. Il se lance dans l'affaire avec tant de maladresse que ce fidèle allié britannique lui fait défaut. Le président US réplique qu'il n'a en vue que les intérêts américains. Donc, il se prépare à y aller.

    Mais il y va sans y aller tout en y allant! Peu sûr de lui-même, M. Obama prend soint de préciser qu'il ne veut pas renverser Bachar, ni provoquer un changement de régime, mais simplement punir, faire peur et prévenir un futur recours aux armes chimiques.

    Et enfin, dernière trouvaille, car M. Obama n'est jamais à court d'idées, il veut une consultation du Congrès des Etats Unis!!!

    Seigneur, et cet homme préside aux destinées de la plus grande nation au monde. On peut comprendre les griefs des Républicains quand ils parlent de cette présidence.

    Avez vous déjà un attaquant informant précisément son ennemi de la date de l'attaque?

    M. Obama a affaiblit la position des USA.

  • Restaurer la crédibilité des USA et de l'Occident

    REstaurer la crédibilité de l'Occident...

    Ce n'est pas la première fois que l'on pointera iciles défaillances et les déficiences de l'actuel président US: quand on est un grand homme d'Etat, on ne suit pas les variations de l'opinion publique. On agit. Deux tendances contradictoires semblent avoir animé les responsables US et M. Obama n'a pas eu l'autorité nécessaire pour trancher.

    On lui a expliqué quil avait parlé deligne rouge mais que les Syriens l'avaient maintes frnahcie, en dépit de ses mises en garde. Que fallait il faire? Attendre que BAchar élargisse sur une très grande échelle le recours aux armes chilmiques? Et surtout on a expliqué à ce président que la Corée du Nord et l'Iran le guettaient, le surveillaient à laloupe. C'est cela qui l'a incité à agir.

    Mais comment voulez vous que les frappes aient de l'effet lorsque le commandant en chef en relativise lui-même considérablement la portée? Comment voulez vous que BAchar tremble lorsqu'il entend Obama dire qu'il ne veut pas sa chute? Comment voulez vous que les insurgés syriens ne maudissent pas en leur for intéreur le nom de ce président US qui voir mourir leurs enfants sans rien faire?

    Je trouve bien meilleur le discours de John Kerry qui a dit que l'on ne peut accepter un monde où l'on gaze des enfants qui n'ont rien fait sinon jouer dans la cour de récréation d'une zone enue par les rebelles..